@ Laurence G.
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J’y ai ressenti la chape de plomb dont vous parlez.
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En
ce qui me concerne, j’y suis né et j’y ai vécu, et je n’ai ressenti
aucune « chape de plomb ». Tout cela est du pipeau, de la bonne propagande de guerre anglo-saxonne. On avait beau jeu, de
l’autre côté de l’Atlantique de gueuler contre la censure soviétique,
qui d’ailleurs existait réellement mais en revanche faisait correctement
son boulot ; dès que la censure fut supprimée, on a vu arriver des
filles à poil à la TV et dans les journaux (et aussi, dans la rue), de
la pub pour de la vodka, en somme, du grand n’importe quoi. Alors que l’abolition de la censure était pourtant censée bénéficier à la liberté d’expression politique, littéraire, artistique. Tu parles !
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Tant qu’à faire, je crois que je préfère encore la censure.
Si ça peut éviter à mes enfants de voir toute cette merde partout,
qu’ils censurent. Même chez vous, la pornographie s’étale en pleine rue,
à l’entrée des buralistes...
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