Quelques individus dont les actes ont eu un chouette retentissement.
D’autres menaçant d’en commettre d’aussi magnifiques.
D’autres encore massacrant le peuple au Nigéria, lançant telle ou telle fatwa.
Je ne trouve pas très sain d’exposer des enfants à de telles justifications de crimes abjects.
Je trouve anormal de laisser ces enfants entendre (et répéter) « qu’ils » l’avaient bien cherché.
Quant à la raison pour laquelle les enseignants n’ont plus d’autorité, elle n’est pas unique mais multiple.
En cause les coups de boutoir constants que subit cette autorité, le laxisme ambiant, la perte de repères, l’abandon des familles, le côté flatteur des discours libertaires, anarchistes, révolutionnaires et ... sanglants.
Vous me permettrez enfin de trouver paradoxal votre discours, lorsque vous semblez pencher vers l’anarchie (ou à tout le moins le rejet des institutions) tout en vous revendiquant des lois.
Que remettez-vous en question, le fait de soumettre des enfants à une minute de silence en forme de respect pour les morts du pays ou le fait de nous incliner collectivement pour rejeter le côté abject de ces actes ?
Vous semblez oublier une notion essentielle, celle du respect.
Que l’on ne veuille pas se recueillir sur la mort de ces 17 victimes, cela regarde chacun, dans son for intérieur.
Le respect est peut-être d’accepter ce recueillement plutôt que de le rejeter sous le prétexte fallacieux d’un « droit à la liberté ».
Je ne vois pas d’atteinte à la liberté de ces enfants dans le fait d’avoir cette seule et unique minute.
Je ne conçois pas qu’il y ait un tel outrage qu’il faille pour vous en appeler aux droits fondamentaux.
Vivre en société, c’est aussi des concessions quand l’intérêt du plus grand nombre, finalement, ne heurte que très peu celui du plus petit nombre.
Et si vous êtes contre, peut-être n’êtes-vous pas fait pour vivre en société.