Ca sera difficile de convaincre avec vos effets de manche, sur fond de « grand soir », qu’au petit matin blème, au retour de cuite, et que les gens ne pourront même plus acheter le lait en poudre maternel, car il est importé, que tout cela est une victoire.
C’est con, la réalité, mais elle est terrible, quand on a le ventre vide.
Je vais pas tout de même vous réciter le poème de Prévert, « qu’il est dur le bruit de l’oeuf dur qu’on casse sur le bord du comptoir, pour l’homme qui a faim »...Mais ces considérations bassement matérielles risquent rapidement d’arriver au premier plan, pour l’homme de la rue !
L’europe « capitaliste », à déjà lâché lâchement des milliards et des milliards à la Grèce. Mais depuis quelque temps, la chose s’était compliquée, voilà qu’on demandait en plus de rembourser. Et voilà que le robinet coule plutôt moins fort...Pas content, le grec ne veut néanmoins pas partir de l’oasis, juste protester sur ces histoires de débit...
Et voilà que les négociations sont rompues, qu’il risque bel et bien d’être définitivement forcé de dégager....Penser que cela ira mieux demain, sans industrie, sans agriculture, est un crime, qui n’engage que les gens qui ne vivent pas dans ce pays, et qui pourront demain aller acheter leur pain, leur libé....
J’exagère à peine. Je défis quelqu’un de prétendre le contraire, en dehors de considérations fumeuses, sur fond de grand soir.
Tsipras veut la peau de l’europe. Pour ça , bon capitaine, il est prêt à saborder son navire...Et à la grâce de dieu, ou de marx....