@eric,
L’URSS était la plus avancée en recherches et technologies : ils ont été les premiers à mettre un satellite en orbite, au grand dam des Américains. La suite est l’histoire de la propagande et du storytelling : le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’opinion. Les profits ont suivi.
Aujourd’hui le seul critère de réussite de toutes les entreprises c’est leur capacité à générer du profit. Sur ce plan là, la saga des Starwars rapportent bien davantage que Les missions Apollo en leur temps. Je conseille à tous une cure de mise à niveau idéologique en allant voir le documentaire qui passe actuellement en salles : Demain.
On y apprend notamment entre autre idées fausses entretenues par les faiseurs d’opinion, comment l’industrie agro-alimentaire ne nourrit pas la planète mais au contraire, est un parasite mortifère ; on y apprend comment les petites exploitations agricoles respectueuse de la terre et de l’environnement sont capables de rendements beaucoup plus conséquents pour une production de meilleure qualité, et que ce type d’exploitation est la seule qui pourra nourrir les générations futures. On y apprend comment les extractions minières, en détruisant l’eau potable contribuent à tuer toutes possibilités d’alternatives à l’industrie agro-chimique et à ces autres multinationales monstrueuses dont la croissance obligée est la condition indispensable à leur survie mais détruit la planète sa flore et sa faune.
Ceci pour dire que ce ne sont pas les revenus de base qui y changeront quelque chose car lorsqu’il n’y aura plus d’alternatives à la consommation industrielle, cela ne suffira pas.
« Là où l’individu en tant que tel est aujourd’hui requis et pratiquement irremplaçable, c’est en tant que consommateur » (J. Baudrillard)
Imagine-t-on un monde où la machine de production rétribue en même temps qu’elle empoisonne, ses consommateurs ? A coté d’un tel monde, le collectivisme ferait figure de paradis.