@Alren
L’armée française, sous les ordres des élus du peuple républicain, siégeant à Versailles, a rétablit l’ordre dans la capitale, ou des minorités violentes semaient le désordre.
On sait désormais, grâce au travail des historiens sérieux que cette opération fit peu de victimes :
"Toutes ces estimations ont été depuis largement revues à la baisse par l’historien britannique Robert Tombs, qui estime que les communards ont eu entre 6 000 et 7 500 morts, dont environ 1 400 fusillés23,24. Les versaillais déplorent 877 tués, 6 454 blessés et 183 disparus dans les combats livrés du 3 avril au 28 mai«
Il aurait du reste fallu faire preuve de beaucoup de bonne volonté pour tuer 80 000 communard,puisque cette poignée de factieux a compté au maximum 30 000 excités
»les estimations des contemporains vont de 10 000 (Camille Pelletan) à 41 500 (Cluseret, délégué à la Guerre, le 5 avril). On peut les estimer à 25-30 000 début avril et moitié moins à la mi-mai, cette décrue pouvant s’expliquer par le fait que beaucoup d’inscrits qui ne l’étaient que pour la solde restèrent spectateurs pendant les combats,
Approbation de tous les vrais républicaines : Léon Gambetta, Jules Ferry, Jules Grévy qui évoque « un gouvernement factieux », Jules Favre « une poignée de scélérats ». Les députés parisiens condamnent en majorité les communards. L’historien François Furet explique dans La Révolution, tome II, les raisons pour lesquelles Thiers sera soutenu dans sa reprise de Paris par des élus républicains modérés pour empêcher de nuire une minorité insurrectionnelle qui « a pris le pouvoir contre la République », souligne-t-il. À cette époque, la plupart des écrivains dont Zola et George Sand, sont hostiles à la Commune
Évidemment, et compte tenu du désordre, les évaluation des malheureux massacrés par les communards sont peu précises ; Comme les Nazis quelques années plus tard, ils utilisèrent les méthodes de terreur. Entre autre la méthode des otages. Trois innocents tué pour un « communard ».
Comme les Nazis et les bolcheviques, en pleine guerre,avec toutes sortes d’urgences,notamment économiques et sociales, ils trouvèrent encore le temps d’aller massacrer prioritairement des bonnes sœurs et des curés !
Évidemment, et comme les républicains espagnols, les leaders se tirèrent lâchement dès que possible en laissant les sous fifres se faire tuer et juger surtout.
Car le plus extraordinaire de cette malheureuse histoire, c’est l’immense mansuétude de la république face aux factieux.10 137 condamnations dont 93 à mort et 23 seulement seront exécutées....Les tribunaux de la république furent moins sanglants que ceux des apprentis facho bolcho de la soit disant commune... !
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