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@fMontdragon
Cher ami, vous nous citez là l’Ancien Testament, pas le nouveau.
Ulysse nous parle de la Bible, et dans la Bible, il y a bel et bien le Nouveau Testament et donc l’évangile selon Saint Matthieu.
Il cite ses sources, et nous signale les prophètes, le Deutéronome, et Saint-Mattheu.

@franc
L’interprétation que vous donnez, —qui est en effet celle qu’on nous ressasse à tant-que-veux-tu—, fait tout simplement abstraction (et vous aussi d’ailleurs...) des 10-37 et 10-38 que Ulysse ne gomme pas, à juste titre car ils changent tout :
10:37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi.

Facile à comprendre, aucune ambiguïté, c’est clair comme de l’eau de roche : un bon chrétien n’entre en communion qu’avec le Christ, et lui seul... et partant, avec ses représentants sur Terre.
Avec en bruit de fond le fait que là où il n’y a pas communion, il y a désunion.

@Montdragon et franc
Toujours avoir à l’esprit que le Christianisme a d’abord été l’outil politique d’un empereur d’Orient, soucieux de remplacer le culte romain de l’Imperator (qui revient implicitement à une adoration de Rome elle-même), mal accepté en Asie Mineure, par une dévotion déiste mieux adaptée aux traditions eurasiennes.
Saint-Paul s’y est mis avec zèle.
Les Perses avaient déjà pratiqué cette méthode avec le Ahura Mazda de Zoroastre qui, comme par hasard, était la source du pouvoir royal, et ce n’est pas non plus un hasard si les rois chrétiens s’autoproclamaient « de droit divin » et que la hiérarchie de l’église catholique soit la copie conforme de la hiérarchie de l’Empire Romain (les « princes » de l’église, les diocèses...).

Quelles que soient les religions, les croyances des fidèles sont respectables comme tentatives de donner un sens à leurs vies.
La religion, par essence, n’est qu’un instrument de pouvoir politique qui fédère les croyances pour mieux convaincre leurs populations du bien-fondé des lois qu’elle inflige.

Aujourd’hui, le principe reste le même : notre dieu s’appelle fric et son Église est la Banque et ses messes ont pour rituel la finance.
Pas de doute, ça marche toujours.