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"flottant dans son nuage informatique, serait condamné à tergiverser sans fin sur l’UE et sur la rupture avec le capitalisme… sans intéresser le moins du monde la classe ouvrière."

1800 groupes de soutien au travers de la france, certes pour beaucoup peu peuplés mais est-ce que le PRCF peut en dire autant ?

1°) je ne vois pas en quoi la comparaison du nombre de groupe de soutien de la candidature Mélenchon et de la taille du PRCF répond en quoi que ce soit à la contradiction que souligne le PRCF ( et avec lui nombre de militant de la FI) : le programme de la FI est inapplicable sans sortir de l’UE. Faute d’argument, vous attaquez le porteur du message. C’est assez triste au fond. Et surtout très peu convaincant

2) le PRCF est présent sur tous le territoire. Alors bien sûr souffrant de la censure médiatique totale, il ne rassemble pas (encore) autant de militants que peut le faire Mélenchon. Cela dit, vous observerez que si on compare le nombre de visiteurs mensuels sur les sites du PRCF ou du PG, ils sont tout à fait comparables, de même que ceux de la plate forme FI. Bref, les faits ne vous donnent pas réellement raison.

3°) Le PRCF a tellement tort qu’avec 5 ans de retard, Mélenchon a modifié sa position sur l’europe, qui est désormais bien plus proche de celle du PRCF. Force est de constater que de la LOI TRAVAIL en passant par la Grèce ou l’Ukraine, les faits ont démontrés que c’est bien le PRCF qui avait 100% raison : l’UE c’est la guerre, c’est le totalitarisme écrasant, divisant et opposant les peuples.

Les trois axes que vous mettez comme conditions signe la méthode qui vous laisse marginal.

Marginal c’est vous qui le dite. Vous oubliez un peu vite que la majorité des ouvriers et employés est d’accord avec le PRCF, pour la sortie de l’UE et de l’Euro. Et une majorité des français est favorable à un referendum pour la sortie de l’UE et de l’Euro.
Sur le plan européen, le PRCF est à l’unissons de l’ensemble des partis communistes d’europe qui sont désormais quasi tous pour la sortie de l’UE et de l’Euro. Sauf le PCF ... et oui.

Bref, c’est plutot ceux qui entre la démocratie et les travailleurs ou l’UE - à la Tsipras - qui sont objectivement minoritaires. Par ailleurs, la campagne pour le NON en 2005 a démontré qu’il y avait la matière à mobiliser réellement et concrétement le peuple français pour la démocratie et le progrès social.

La FI parie sur une autre dynamique, d’abord reprendre la main dans la société tel qu’elle est ou à peu près (de gauche quand même) et à partir de là toute idée ou structuration, organisation qui permettra à chacun de se réaproprier son destin aussi bien individuel que collectif sera favorisée dans l’organisation de la société.

Mais bien sûr. On le connait ce discours mouvementiste, qui cache mal un bonapartisme ou un césarisme très très mal assumé. Vous observerez que vous dites là exactement la même chose qu’un Macron. Ce qui devrez vous inquiéter. Quand à votre « organisation » clé en main, chacun a pu constater que le programme de la FI n’a pas réellement fait l’objet de débat, un collectif de deux personnes (généreux et girard) étant en charge de l’écrire. Je suis bien placé pour le savoir, militant du PRCF, je me suis inscris à la FI pour essayer d’y participer, et j’ai pu observer - comme beaucoup - un processus totalement descendant, bref je suis très heureux que le PRCF garde son indépendance pour faire entendre les critiques nécessaires et indispensables. Comment pourrait il être autrement en l’absence d’organisation structurée ? Ne prenez pas les gens pour des imbéciles avec votre langue de bois.

Fini les grandes idéologies dont plus personne ne s’intéresse. Comment reconstruire un monde viable qui permette l’évolution des idées et des actions. Voilà l’essentiel, nous vivrons la société que nous sommes capables de construire.

Lol. Vous rendez vous compte de la contradiction entre la première partie de votre phrase (fini les grandes idéologies) et la seconde (reconstruire un monde viable qui permette l’évolution des idées) ? vous rejetez l’importance des idéologies, mais souhaitez modifier le monde pour permettre l’évolution .... des idées. A quoi bon si cela n’a aucune importance.

Par ailleurs, contrairement à certains dont l’européisme confine à la religion, militant communiste, je n’ai pas d’idéologie. Tout au plus une philosophie qui m’aide à analyser chaque jours la situation politique pour agir au mieux pour défendre la classe des travailleurs, c’est à dire les 99% contre la dictature des Capitalistes, de leurs marchés financiers, des patrons et de leurs multinationales.

En revanche, je constate que pour certain (en faites vous parti ?) l’anticommunisme primaire et l’idéologie capitaliste tiennent en réalité - même s’ils se refusent à l’avouer - lieu de religion et d’unique boussole. Et le mouvementisme dont ils se réclament - en témoigne d’ailleurs une singulière prise de position de mélenchon lui même - font d’ailleurs partie de ces vieilles idéologies qui ont fait la preuve de leur vacuité. Il suffit de regarder Cohn Bendit pour voir ce dont le mouvementisme est le nom. Celui du conservatisme et de la défense du système en place

Bienvenu quand même.

A vous lire, je vois bien que non, nous militants du PRCF - et plus généralement, communistes etc - ne sommes pas bienvenus. A tel point que vous vous sentez obligé de le dire. Ce qui veux tout dire !

Cela ne m’empéchera pas de prendre mes responsabilités et de voter sans doute Mélenchon, et de me réjouir que le PRCF appelle à voter JLM mais sans taire aucune des critiques nécessaire pour contribuer au débat.

mais c’est bien ce comportement interdisant le débat pour ne laisser voir qu’une tête celle du chef - à qui il est interdit de faire la moindre contradiction - voulant imposer par le dénigrement de quiconque l’ouvre des aberrations, étouffer la critique en se cachant derrière un « mouvement » qui n’est guère que la forme la plus autoritaire et ringarde du vieux parti politique (la FI n’est en réalité et en pratique - et je le dit sans aucune animosité - qu’un assemblage de comités de soutiens constitué autour d’un candidat déclaré et d’un programme déterminé par lui, ce qui dans la situation actuelle se comprend tout à fait) qui va si vous ne vous ressaisissez pas détourner des millions d’électeurs - en particuliers les abstentionnistes, les ouvriers, les employés - de ce qui pourrait donner de l’air au mouvement social pour démarrer une vraie alternative.

Si votre manière de faire - autoritaire, prétentieuse, suffisante et au fond antidémocratique - se poursuivait, la réalité c’est que cela mènerait sans aucun doute à une terrible désillusion. Personne n’a oublié la trajectoire de Tsipras et du « mouvement » syriza. Je ne manquerai jamais de la rappeler à personne.