@CorsairePR
« Je suis en train de lire Guerre et Paix de Tolstoï et je n’ai pas encore trouvé un personnage intelligent alors qu’ils sont tous riches et bourgeois. »
Dans « Guerre et paix » les personnages sont prisonniers de logique de corps, et de leur dépendance sociale. Tout de même, certains brillent plus par leur bêtise et leur atavisme que d’autres. Un peu comme l’éducation nationale, moins le tsar et Napoléon. Mais avez vous remarqué toutes ces pages et ces réparties déroulées dans le texte dans un français impeccable. Car à la cour impériale de Moscou, ou à Saint Petersboug, on se moquait de ceux qui ne maîtrisaient pas bien la langue de Molière. La nostalgie n’est sans doute pas de mise, mais un peu d’histoire remet les pendules à l’heure, en montrant la lente déchéance d’une certaine culture, et du gout et des efforts qu’on déployait.
Bonne lecture pour ce livre qui m’a marqué. Gloire au conte Toltstoï ! J’ai souvenir de traîneau glissant sur la neige, et de jolies cousines assises à mes cotés sous les fourrures, dans le traîneau, alors que la sueur et l’haleine montait du corps des bêtes, galopant dans la nuit de Noel.