@babadjinew
J’ai lu votre article et y ai répondu. Pour clarifier, le problème du travail n’est pas, fondamentalement, le pouvoir d’achat : le travail, l’activité en fait, c’est une question de dignité. Le pouvoir d’achat, c’est encore autre chose : c’est le luxe des classes qui ont émergé avec l’exploitation démesurée des ressources. Personnellement, je ne travaille pas pour un avoir un salaire. On pourrait le doubler que je le donnerais aussitôt.
Ce n’est que folie de continuer dans ce sens, nous sommes d’accord. C’est pourquoi une économie non productiviste, basée sur les besoins, est nécessaire. C’est le point d’entrée à un plus vaste élan, pas de formule magique (si vous en voulez cependant, penchez-vous sur le
chartalisme - rien n’est, en théorie, impossible). Je crains que le revenu de base ne soit qu’une rustine : en quoi permet-il de passer d’un type d’économie à un autre quand la somme actuelle des aides sociales avec le RSA correspond à ce minimum, qui est d’ailleurs en-dessous du seuil de pauvreté, et que
vous ne pouvez en vivre dignement ? La question de la redistribution - du type de société voulue - ne peut pas être évitée ainsi. Il faut croire au combat quand nous avons la chance d’avoir un candidat qui se fatigue à l’encourager. Si le pouvoir nous est donné durant la totalité de son exercice, comprenez que votre revenu de base aura un tout autre visage.
Mais ne mélangeons pas toutes les questions. Mélenchon les ^^ La gestion de la démographie est un problème complexe et peu mature dans notre société, qu’il faudrait aborder dans un autre article.