Dans la mesure où Bayrou a senti qu’il n’avait aucune chance, je ne suis pas surpris qu’il penche vers Macron.
On peut faire comme beaucoup et dire « je m’abstiens, allez tous vous faire foutre » (j’en fais parti), ou se dire qu’il faut bien se prononcer et partant de là, parmi les candidats présents, choisir le moins pire.
Bayrou est dans ce cheminement là, et je ne vois pas ce qu’il y a de méprisable dans son intervention.
Du temps où je me déplaçais voter, je n’a quasiment jamais voté avec l’euphorie de croire en un projet ou un homme (femme). Quand je m’exprimais, c’est toujours pour contrer quelqu’un qui me semblait vraiment puant et donc par dépit je votais pour son adversaire.
On peut donc être comme Bayrou, croire moyen en Macron, voir en lui une marionnette du patronat, mais trouver que parmi l’offre actuelle, c’est le moins pire.
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