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L’Europe n’est pas dépassée, loin s’en faut, elle est plutôt en pause, sinon en panne d’évolution.
Depuis le non français (et hollandais) au référendum portant sur l’acceptation du traité de la Constitution européenne, non contourné par cet enfoiré de Sarkozy, il semblerait que les problèmes rencontrés ne soient guère analysés voire solutionnés, ils ne donnent lieu qu’à faire entendre la voix des pessimistes – le pessimisme est une vieille recette française qui justifie le non traitement des problèmes – et bien sûr celles des souverainistes de tout poil, de tous bords.
Le père de la Constitution, VGE, par contre avait tiré leçon de ce non dans un ouvrage : « Europa, dernière chance de l’Europe ». On peut partager ou non ses idées, reste le travail accompli. C’est peu concernant les autres responsables !
J’ai toujours pour ma part préconisé de faire parler les habitants de l’Europe grâce à des cahiers de doléances et l’élection d’une Assemblée constituante si le consensus en montrait la nécessité.
Je ne voterai pas pour Asselineau, encore moins pour Fillon.
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