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leclairobscur 6 août 2017 00:57
leclairobscur

@alinea
Même 500 000 personnes, si je prends en compte ce que vous dîtes, qu’est ce que ça représente, sur le plan électoral, quand il y a en plus de 47 millions susceptibles de voter. La notion d’avant garde éclairée a montré ses limites, et surtout ses errements dévastateurs.

Si on se réfère, à la révolution tunisienne (cf le printemps arabe), y a en avait il une, non ! Par contre, pour tirer les marrons du feu, les orgas rappliquent qu’ils soient de type institutionnel ou partisan. Une révolution, c’est comme une explosion nucléaire, personne ne peut la maîtriser, mais beaucoup sont pour s’en faire maître et continuateur quand le pouvoir en place, destitué, laisse la place vacante. Et aussi, on a vu ce sur quoi a pu déboucher l’émergence ponctuelle d’EELV . . . sur rien de fonctionnel. La notion de parti, héritière de la fin du XIXème siècle, n’est plus adapté au XXIème. Jean Jaurès, professeur de philo comme Mélenchon, les mettait en avant, dans leur fonction de modernité, pour son époque, mais disait à peu près cela : « si une forme d’organisation politique se révèle obsolète, il faut la remplacer par quelque chose de plus opérant pour promouvoir le changement social ». Si être dans un parti a encore une efficience comptable sur le plan électoral, il n’a du fait de son fonctionnement vertical (commun à tous des 2 extrêmes) aucune chance de fédérer l’ensemble d’une société.
Kenavo



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