@Philippe VERGNES
Je ne voudrais pas être poussé à mieux m’expliquer, mais j’en suis pourtant convaincu.
Une psychanalyse s’effectue avec trois éléments : un analyste, un patient et une relation, dans un cadre privé, d’écoute particulière. Les connaissances dans ce domaine intègrent en leur sein ses trois éléments (transfert et contre-transfert, il y a en effet beaucoup de littérature à ce sujet). Dès lors ces concepts, quand ils sont utilisés du point de vue social, n’opèrent bien évidemment pas de la même façon : non pas qu’ils n’opèrent pas, d’ailleurs, mais dans un autre champ dont les caractéristiques sont différentes : autorité, morale, etc.
Vous me demandez un exemple : j’aime beaucoup Boris Cyrulnik, je veux dire qu’il y a dans sa démarche, issue de la technique mais ne s’y résumant pas, un aspect réellement social, liant, et qui fait parfois appel à des positions aussi politiques (je précise : à ne pas entendre sous sa forme que nos champions altèrent sans cesse et qui a pour résultat de leur laisser les mains libres, mais dans le fait d’être concerné par les affaires de la cité). Un aspect réellement culturel, en fait.