@Alren
Alors que les chasseurs cueilleurs qui ont laissé des témoignages de leur présence à travers l’art pariétal pratiquaient le chamanisme (qui vénérait les forces de vie de la nature et les vertus des animaux qu’ils chassaient et mangeaient en espérant ingérer leur courage et leur force), les agriculteurs-éleveurs qui se sont installés après le néolithique en Europe occidentale,pratiquaient des religions solaires, liées au rythme des saisons (solstices et équinoxes) qui déterminaient le cycle de production agricole et rythmait la vie des familles. Conflits et conquêtes on amené les vainqueurs à imposer aux vaincus leurs modèles et leurs dieux, mais la fusion s’est opérée dans des amalgames qui ne diffèrent que dans l’identité des saints les plus vénérés d’une région à l’autre et la forme que prennent les rituels.
Par contre, les religions des peuples nomades (commerçants et non pas chasseurs) sont souvent lunaires dans leurs calendriers et leurs représentations parce que le clair de lune et la position des étoiles dans le ciel étaient déterminants pour l’orientaion et la détermination des itinéraires de caravanes.