@jjwaDal
"De mémoire, il faut 1 GW embarqué pour déplacer un
objet de quelques tonnes en mode MHD dans l’air, difficile à imaginer
pour un si petit réacteur embarqué sur missile.«
Non, non, justement. Jean-Pierre Petit en parle dès 2002 dans sa conférence. Les armes dont il serait question ne seraient pas des engins MHD purs (pour cela il faudrait sûrement la puissance embarquée d’un mini-réacteur à fusion destiné à produire et à maintenir en permanence le plasma).
Il s’agirait d’un système hybride. Le missile atteint les hautes couches de l’atmosphère en propulsion hypersonique classique style statoréacteur. Une fois qu’il a une vitesse suffisante une trappe s’ouvre à l’avant. Elle est recouverte d’électrodes et c’est la vitesse de l’air à plusieurs milliers de km/h qui produit
temporairement des quantités gigantesques d’électricité qui serviront à créer le plasma à ionisation inverse de la coque du missile. On rentre alors en propulsion MHD (Mach 10 ou Mach 20), mais le missile prend de l’altitude et l’air se raréfie, les frottements baissent et la MHD s’arrête. L’engin retombe alors sur des couches plus basses où il pourra entrer de nouveau en mode en MHD.
Si tu veux, ça ressemble au mouvement d’un galet qui rebondi sur l’eau, ou un galet qui planerait.
Mais le plus intéressant, c’est qu’il me semble que Poutine lui-même a employé le mot »planer" dans son discours pour décrire les caractéristiques de vol.
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