@rosemar
en tous cas, l’analyse marxiste a montré depuis longtemps que la classe capitaliste dominante favorise l’art dégénéré (pseudo moderne), le rock, le rap, la drogue, la triche, la teuf, la mode, les conneries, le gauchisme et les pseudo-radicalités... cela a une double fonction culturelle :
- noyer le crime capitaliste dans la masse du « crime ordinaire ». C’est la rengaine du « tous pourris » largement véhiculée par la classe capitaliste dans l’esprit des classes exploitées. Si tout le monde est méchant et vérolé, alors, il n’y a pas de raison de s’indigner et de se révolter contre les crimes réels des riches.
- ramollir le peuple. En faisant miroiter la frivilité et le plaisir supposément facile (même si on sait que c’est faux), la classe capitaliste oriente le peuple vers une voie de garage. C’est ainsi que de nombreux talents se perdent, et que les petits chefs restent aux manettes plus aisément. Car eux, ils ne se complaisent pas dans une vie purement narcissique sur Facebook, mais ils oeuvrent dans le réel.
Par exemple, on met dans la tête des jeunes que la vie peut être juste une longue fête... sauf que lorsque l’adolescence est finie et que il faut gagner sa vie, alors le réveil est difficile. Le propriétaire, l’emloyeur, le banquier, l’assureur, le commerçant, le fisc ne se contentent pas d’argent de monopoly. Sans compter les charges de famille si on fait des enfants, et parfois le-la conjoint(e) qui exige un minimum de train de vie pour le couple. Mais alors il est trop tard. Le jeune adulte n’a plus d’autre choix que de se soumettre.
L’invention de « l’adolescent » par l’Amérique capitaliste a été également bien documentée et analysée par les communistes, la création (sous des prétextes fallacieux de « coolitude ») de petits adultes aussi prétentieux que décérébrés, aussi orgueilleux qu’incultes et soumis. Comme toujours le bénéfice est double : dans l’immédiat faire consommer des bibelots à une classe d’âge, et dans un second temps, empêcher la jeunesse (classe « dangeureuse » en raison même de sa jeunesse bouillonnante et irrévérencieuse) de se politiser et de se former réellement. Lorsque le réveil vient, il est souvent toujours tard. CQFD. Alors une nouvelle génération de dindons-de-la-farce arrive derrière.
Ne soyez donc nullement surprise que la jeunesse soit soumise à un feu continu et roulant, un maëlström d’anti-valeurs évidentes... le but poursuivit est bien clair. Et les jeunes, enivrés par ce sentiment « d’être dans le coup » sont sourds aux avertissements de leurs parents. Et quand ils s’éveillent, ils peuvent rejoindre la masse gluante des abstentionnistes et des dépressifs.
Mais comme vous le conseille le lecteur ci-dessus, tournez votre regard vers les jeunes authentiquement politisés et éveillés (je parle pas des gauchistes débiles du black-bloc). Ils sont souvent discrets, ils mènent leur barque à l’écart de la masse toxique, conscients du monde dans lequel ils vivent.