@Ciriaco
oui... bien-sûr... cette « dépolitisation » des syndicats est une totale hérésie, et une illusion stratégique... c’est un truc américain, libéral : faire croire que la défense du Travail relève d’une condition purement conjoncturelle et locale. Au contraire, autrefois, le syndicalisme a été le terreau de la conscience politique générale.
En vérité, cette « dépolitisation » correspond à la victoire à plate-couture de l’industrie culturelle américaine, qui a injecté dans les cerveaux et dans les coeurs, une culture de la soumission et de l’attitude « jaune » individualiste. C’est le « rêve américain », que de trahir les siens. Toute une certaine esthétique de la crapulerie mise en scène dans les films d’hollywood (Weinstein et autres porcs millionnaires relayés par les CIA).
Dès lors, les syndicats ont suivi la « pente descendante » de la société toute entière. On ne relèvera pas la tête sans reprendre la lutte culturelle radicale. C’est un gros travail, quand on voit comment une partie (et une partie seulement) des classes populaires à adulé Johnny Hallyday : ça veut dire qu’il l’ont profond. Et l’amour rend sourd et aveugle...