Cet article résume presque exhaustivement le contexte actuel.
Avant les présidentielles, on sentait bien l’affaire venir...Malheureusement, ce genre d’article n’est lu et compris que par une majorité de convaincus, qui se trouve être une minorité de citoyens.
On aura beau le répéter, avec tous les meilleurs arguments du monde « L’œil ne voit que ce que l’esprit est prêt à comprendre » ( Henri Bergson ) et, comme le dit l’auteure de cet article, c’est à croire que tout est fait pour abêtir le peuple, à commencer par le rythme de vie qui ressemble plus à une spirale infernale qu’à vraiment une vie, qui fait que, le soir venu, il n’y a plus d’énergie pour se creuser les méninges, seulement un « temps de cerveau disponible » pour avaler les pubs et les programmes débilitants puis s’écrouler dans son lit, histoire de récupérer suffisamment pour retourner faire l’esclave le lendemain matin, tout çà pour arriver ( ou pas ) à payer les factures....
Certains livres ne sont plus aux programmes des lycéens, tels « le discours de la servitude volontaire », et la plupart de ceux qui ont lu « 1984 » ne font même pas le rapprochement avec ce qu’il se passe actuellement.
J’ai espéré une prise de conscience en 2017, maintenant, je n’y crois plus.
Je me dis qu’à force de ponctionner les pauvres, ils n’auront plus les moyens d’abonder ce système nauséabond et peut-être finira-t-il par se désagréger.
Personnellement, j’évite autant que je peux de dépenser mes faibles revenus dans les produits issus de ce capitalisme mortifère. Je fais mon jardin, n’achète pas de produits transformés de quelque nature que ce soit, j’essaie de me débrouiller en faisant le maximum par moi-même. J’appelle de tous mes vœux que chacun en fasse autant, pour que cette manne indigne se tarisse et que ces milliardaires arrogants et inhumains cessent de s’enrichir aussi indécemment.
L’argent ne s’emporte pas dans la tombe et, quand on voit combien le fil de la vie est ténu, il est bien plus important d’être heureux, de faire le bonheur de ses proches
et de profiter de chaque instant qui nous est donné.
Le mouvement qui fait qu’un nombre croissant de personnes sort du « système » et s’exile à la campagne pour y cultiver un lopin de terre et simplement profiter de la vie est un signe. Certains ont compris que le changement viendrait de chacun d’entre nous, dans l’entraide et la « sobriété heureuse » prônés par Pierre Rabhi.