En 1981, avec l’arrivée des socialistes au pouvoir la jeunesse sentant un ras le bol généralisé décide de mettre un terme aux anciennes méthodes de l’empire colonial et au racisme ambiant. C’est alors, qu’un tsunami issu des enfants des immigrés des anciennes colonies françaises venues s’installer en France comme les français l’ont fait au temps des colonies se soulève et la 1ère génération d’immigrés qui n’a jamais cessé de subir l’oppression des nostalgiques de ces colonies après l’indépendance va peut-être enfin être reconnue comme individu à part entière. La 2ème génération ne voulant pas subir le même sort des parents, décide alors de s’unir. De là, est né en 1985 avec la marche des beurs le mouvement « SOS racisme » avec le slogan dans la main jaune : « TTPM Touche pas à mon pote » (à ne pas confondre avec l’émission de l’autre arriéré mental TTPM touche pas à mon poste). Une touche d’espoir venait de naître avec la génération des années 80 l’intégration des uns et des autres on pouvait alors retrouver des blancs, des noirs, des juifs, des beurs se côtoyer sans aucun état d’âme. En 1991, après la 1ère guerre du golfe un sentiment de rejet auprès des maghrébins se fit ressentir et les banlieues qui abritent dans les cités dortoirs toute une population issue de l’immigration ne voulant pas subir ce que leurs pères avaient vécus notamment les ratonnades décidèrent de s’armer pour se battre contre les vieux démons qui commencèrent à démonter pierre par pierre ce que la génération des années 80 était arrivée à édifier, c’est à dire : le rapprochement des peuples quelque soit l’origine, la couleur de peau, la religion ou bien encore l’appartenance politique ou syndicale. En 1998, grâce à la coupe du monde gagnée par l’équipe de France avec dans son équipe Zinédine Zidane les braises encore fumantes du mouvement de SOS racisme accouchait du mouvement Black, Blancs, Beurs qui venait de voir le jour. C’était encore l’euphorie… En 2001, avec l’attentat du 11 septembre qui déclencha la 2ème guerre du golfe le communautarisme faisait son apparition et signait l’arrêt de mort définitif du mouvement interethnique des années 80. Tous les attentats perpétrer de nos jours sont la continuité du déclenchement de la 1ère guerre du golfe de 1991. Les populations des banlieues se sont dotés de toutes sortes d’armement prêtes à se battre comme des samouraïs jusque la mort. La drogue a réussi à générer une guerre civile entre les banlieues qui s’entre-tuent pour garder un territoire et cet état de guerre arrange une partie de la classe politique qui peut se dédouaner en laissant une jeunesse livrée à elle même et des habitants tétanisés totalement laissé pour compte en proie à des individus sans foi ni loi... Nous ne sommes plus dans des zones de non droit nous sommes dans des zones de guerre et ce n’est pas une poignée de poulets qui arrivera à rétablir l’ordre et la sécurité. Hélas !
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