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Captain Marlo 8 mars 2020 20:48

@Caleb Irri
Les gens semblent dans leur majorité hostiles aux étrangers,

Ils ne sont pas hostiles aux étrangers, c’est vous qui posez mal le sujet, en traitant des effets et pas des causes. Les pays d’Europe de l’Ouest organisent les causes des vagues migratoires, par les guerres et le pillage des ressources, les mafias organisent les transferts, et le patronat en profite.
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Car les migrants pèsent sur les salaires et sur l’emploi. Alors que la France connaît le chômage de masse depuis 40 ans + le blocage des salaires, les migrants sont une concurrence déloyale sur le marché du travail.
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Voilà ce que pensent beaucoup de Français.
Votre emploi n’est pas menacé par les migrants ?
Tant mieux pour vous, ce n’est pas le cas de milliers d’autres Français.
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Même la directive sur les travailleurs déplacés provoque du chômage et des faillites dans les entreprises de transports français internationaux. Vous savez que la mondialisation, c’est chacun contre tous, ou vous êtes naïf ?

Le patronat, quand il ne veut ni améliorer les conditions de travail, ni augmenter les salaires, emploie des migrants au black et profite des sans papiers.
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Accueillir de vrais réfugiés politiques est une chose, accueillir des migrants économiques en masse pose bien d’autres questions :
— des relations nord/sud.
— de la mondialisation des échanges.
— des délocalisations.
— des guerres de l’ OTAN.
— du Franc CFA.
— des salaires et des emplois en France.
— du rôle du patronat européen de l’Ouest dans les vagues migratoires.
— et du pillage des ressources des pays pauvres...
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Culpabiliser les citoyens, ça sert le patronat et ça ne résout rien.
Vous êtes membre du Médef ?
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Alors pourquoi ne traitez- vous pas des causes des vagues migratoires, plutôt que de cracher sur les Français, comme s’ils étaient responsables ??
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« Je prends la personne qui se présente ! »
"(...) L’interviewée s’en lave les mains dans la plonge : « Je ne suis pas militante, je fais mon métier de DRH, j’ai un emploi, je dois le pourvoir car j’ai une activité à soutenir et pour soutenir cette activité, je prends la personne qui s’offre à moi. » Qui s’offre, le mot est bien trouvé, si possible sans trop de protections légales, donc.

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