Le ver est dans le fruit depuis le traité de Luxembourg en ’86
« L’Acte unique européen (souvent abrégé en Acte unique ou en AUE) a été signé par 12 États (l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Danemark, l’Irlande, le Royaume-Uni, la Grèce, l’Espagne et le Portugal) les 17 et 28 février 1986, respectivement à Luxembourg et à La Haye... L’acte unique a modifié le traité de Rome de 1957 qui instituait l’acte unique de Rome de 1957, qui instituait la Communauté économique européenne (CEE), [il] en a approfondi les objectifs et a ouvert la voie à la réalisation du marché unique ».
Les volets fiscal et impacts sur le travail en sont totalement absents.
Dans une conversation récente (mercredi dernier) sur France culture, Jean-Pierre Chevènement a indiqué clairement le tournant pris par les gouvernants européens de l’époque (les 12) en faveur du capital au détriment du travail. Le capital pouvait se déplacer où il le voulait tandis que le travailleur restait sédentaire « comme le paysan attaché à la glèbe », dixit M. Chevènement. Ces gouvernants ont emprunté le pas aux doctrines de Thatcher et Reagan libérant les forces mondiales du Capital, quelques années avant ’86. Ce traité, accepté par le conseil des ministres et signé par l’Elysée sans aucune discussion a ouvert la porte au laisser-faire du Capital. On en sent les effets plus que jamais aujourd’hui.
Deuxième chose : Les compétences en matière de santé et d’éducation sont laissées aux mains des Etats. Pour corriger cela il faudra réviser les traités, dans l’ambiance de chauvinisme, de maquignonnage et de bisbilles politiques qu’on connaît.