@JL. Equation de Navier-Stokes des fluides visqueux.
Au dessus de la voiture, et tant que les turbulences ne sont pas trop développées, l’air s’écarte presque comme s’il était incompressible. Toujours en gros, seule la couche limite est avec cisaillement notable, donc dissipation. Evidemment, dans le sillage, tout est turbulent et rien ne va.
En dessous, comment l’air pourrait-il s’écarter ? Il y a la chaussée qui est là, et qu’on ne peut repousser. Donc tout est dissipatif dans le cisaillement entre le plancher du véhicule et le plancher des vaches.
Pour les navires à fond plat, le haut fond proche ralentit fort le navire, à puissance de propulsion égale ; exemples criants en mer d’Azov, très peu profonde. Ce qui rend le raisonnement plus compliqué est que le système de vagues aussi est modifié : raccourci et plus escarpé.
En kayak aussi, pour remonter le courant de rivière, j’ai intérêt à passer sur les hauts fonds de berge : certes mon système de vagues raccourci freine davantage, mais le courant y est tellement moins rapide qu’en pleine veine, que j’y trouve largement mon compte. Je suis un kayakiste âgé, mais moi au moins j’ai fait de la méca-flu.
Un skiff de compétition a le maître couple sur mesure pour le poids du rameur : un profil de demi-cercle en charge, pour minimiser la surface mouillée. Par ailleurs le bateau est tellement fin qu’il n’émet pas de vagues. Toute sa résistance à l’avancement provient de sa surface mouillée.
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