@Séraphin Lampion
Une autre question est celle de la signification des iconoclasmes et des autodafés.
Faut-il effacer toutes les traces de ce que l’on considère comme « négatif » ?
C’est ce que dénonce le film Fahrenheit 451 (la température à laquelle brûlent les livres).
La bibliothèque nationale (et ses homologues partout dans le mondee) contient une masse d’ouvrages scandaleux, rétrogrades ou sulfureux. Les brûler ne serait qu’un exutoire permis à une foule déboussolée comme l’étaient les chasses aux sorcières et comme le sont toutes ces actions directement singées sur le « modèle » américain.
La destruction des symboles équivaut au masquage des symptômes pour soigner une maladie. Le mal continue à évoluer, encore plus insidieusement puisqu’il n’y a plus de signaux d’alarmes.
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