"En outre, la France semble indifférente à l’évolution linguistique de l’UE, où l’anglais, malgré le Brexit, s’impose tous les jours davantage comme la lingua franca du continent«
Logique, quand le »globish« — plutôt que l’anglais, car je doute fort que les managers de la start-up »France« et autres succursales de l’€urope poussent le bouchon jusqu’à maîtriser les subtilités lexicales de Shakespeare ou Coleridge -, des €urocrates répond au langage pratiqué par leurs donneurs d’ordre, membres des CA de »transnationales« aux sièges situés sans surprise outre-atlantique.
Le recours au »globish« permet aussi d’insidieusement substituer aux normes européennes (notions de droit héritées du code Napoléon, nomenclatures psychiatriques, ...), les notions très différentes prévalant dans l’univers anglo-saxon.
Si je persiste à me réjouir que l’€urope s’abstienne — avec ou sans claquements de bottes — de nous imposer l’allemand pour norme, j’inclinerais en matière de »lingua franca" €uropéenne pour un retour au latin, ce qui présenterait l’avantage de renouer avec une langue ayant présidé près de deux millénaires durant aux échanges intellectuels et scientifiques à travers l’Europe.
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