@Bernard Dugué
Oui, c’est le ressentiment à l’égard du temps, parce que ça vous bloque dans le passé et l’éternel retour du même (le cycle fermé). Selon René Girard, c’est la fascination pour le rival, ce qui rend la vengeance inopérante en tant que catharsis individuelle et surtout collectivement contagieuse.
Nietzsche voit le caractère négatif de la vengeance sur le plus individuel, éthique si l’on veut, mais en dépassant la morale, au-delà du bien et du mal. On ne doit pas recourir à la vengeance, non pas parce que ce n’est pas conforme au bien, mais parce que ça ne vous grandit pas, alors que Girard en voit les effets collectifs. Il dit d’ailleurs de lui-même qu’il n’est pas un philosophe, mais un anthropologue.
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