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@Régis DESMARAIS

Oui, la politique nous concerne tous. Nous devons tous pouvoir nous exprimer. 
Le problème reste que beaucoup sont formatés pour se sentir incapables, inférieurs et admirer.
Quand vous entendez qu’il y a des gens importants, des grands messieurs ou des grandes dames. C’est cette vision de cette Asociété qu’il faut changer. Nous devons tous participer pour faire société sans nous dévaluer.

La politique c’est la vie en société avant tout. La politique c’est faire du vivre ensemble.

L’incompétence et la corruption de ceux qui crient plus fort que les autres sont tellement manifestes que c’est le moment de faire des propositions pour changer cette vision de notre monde. 
Déjà ne plus supporter les injonctions au quotidien dans les commerces, comme « je peux voir votre sac madame ? » ou pire claquement de doigt du vigile pour vous intimer l’ordre de vous frotter les mains avec du gel.
En boycottant l’enseigne et en dénonçant ce genre de comportement sur Internet.
Monoprix ou Lidl n’est pas responsable du comportement de ses employés (vigiles, caissières) mais chaque esclandre ou exigence de respect quand certains nous parlent mal fait changer les comportements ou les consciences. Et puis cela donne du courage pour ceux qui n’osent pas. Ce n’est pas dérisoire. 

La crise a révélé beaucoup de psychopathes, de sales petits kapos parmi nous. Exprimons leur notre colère haut et fort, verbalement, en leur disant qu’ils n’ont pas à se comporter ainsi. 

Dans le milieu du travail, il faut s’unir. Ne pas rester isolé. Le télétravail ne facilite pas vraiment les échanges, et les syndicats ont suivi les politiques. 
J’ai dû me syndiquer il y a de cela moins d’un an pour me défendre d’une direction autoritariste et arbitraire.
De plus, cela m’a permis d’exprimer au sein du syndicat mon point de vue sur la gestion de cette crise. Je me suis souvent emportée. Et puis un terrain d’entente à été trouvé. Il est encore très fluctuant comme nos libertés. Mais je continue à relever ce qui n’est pas acceptable. Nous avons pu évoquer la notion de démocratie sanitaire, totalement écartée pendant deux ans. 

Oui, il faut être patient pour investir l’espace qui nous est interdit.