@JPCiron
La logique quadrivalente peut vous sortir de là.
Considérez qu’une proposition peut être : vraie, fausse, vraie et fausse à la fois, ni vraie ni fausse.
Imaginez cela sous forme d’intersection d’ensembles mathématiques.
Considérez maintenant des phrases comme :
— « Je suis vivant » : c’est une tautologie, donc une vérité, à l’exclusion des trois autres classes.
— « Je suis mort » : c’est un mensonge évident, valeur de faux, à l’exclusion des trois autres classes.
— « Le vent est bleu » : cette phrase n’est ni vraie ni fausse (la propriété « couleur » n’est pas un attribut du concept « vent ». On ne peut donc lui assigner aucune valeur de vérité.)
— « Je dis un mensonge » : cette phrase est vraie et fausse à la fois (si elle dit vrai, alors c’est son contraire qui est vrai ; et si elle dit faux, alors c’est son contraire qui est faux. On est donc contraint de lui assigner une valeur de vérité bivalente)
Appliquez maintenant ceci à toute forme de raisonnement déductif et déduisez vous-même les nouvelles règles de logique qui s’imposent. Vaste programme, mais que je vous garantis fécond !
Bien à vous,
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