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@Aristide
Bon, reprenons.

1. Les données de l’application anti Covid remontent dans une base de données centralisée. La raison est la combinaison (stipulée dans le cahier des charges) de deux méthodes de prophylaxie (traçage des cas contacts) : la méthode décentralisée à base d’échanges Bluetooth, et la méthode centralisée choisie par le gouvernement français suite à l’échec de la première. Ces deux méthodes ont été mariées dans l’application finale suite à l’échec de la première version de l’application (initialement appelée « StopCovid ») qui ne fonctionnait qu’avec une seule. L’un de ces algorithmes exploite des informations nominatives, l’autre non ; les donnée remontées au serveur gouvernemental sont les données anonymisées, et les données envoyées à Google sont les données de suivi « quasiment » nominatives inhérentes aux divers SDK employés pour concevoir l’application. Vous pouvez objecter que le gouvernement ne collecte aucune donnée d’identification et vous aurez strictement raison, cependant il n’y a aucune difficulté à en produire en croisant les informations des deux bases.
2. Je n’ai pas dit que la CIA et le FBI ou quoi d’autre utilisaient proactivement cette technologie, non, ils n’en ont pas besoin : c’est Google et les autres acteurs majeurs de l’industrie qui le font pour eux, bien que dans un autre objectif, et ces agences n’ont qu’à aller piocher dans leurs bases quand elles le désirent. Les acteurs majeurs de l’industrie reçoivent des requêtes en ce sens des dizaines de fois par jour. Ces requêtes sont même parfois trop lentes à aboutir, ce qui a incité la NSA à passer par la porte de service. Êtes-vous au courant qu’ils exploitent une porte dérobée codée en dur dans le système d’exploitation Minix qui est livré dans toutes les cartes mères disposant d’un System Management Mode, soit tous les supports matériels de l’architecture x86, x86_64 et la plupart des architectures arm64 ?
3. Je n’ai pas besoin de « balancer des bobards pour faire peur », je dis ce que je sais, et ce à quoi j’ai autrefois participé. Navré que cela vous chagrine.

Cordialement