Bof la peur n’est jamais une bonne conseillère. A Zaporidja comme partout on a affaire à des réacteur protégés par des enceintes de confinement conçues, réalisées, ou modernisées, en fonction des expériences de TMI, Tchernobyl et Fukushima.
La seule explosion qui peut les endommager doit être interne. Or le combustible utilisé, l’uranium 235, n’est enrichi que jusqu’à 5% alors qu’une explosion atomique nécessiterait de l’uranium enrichi à 90%.
On sait maintenant, et ce fût flagrant à Fukushima, que les trois accidents sont dû à des explosions d’hydrogène issu de la décomposition, par surchauffe, de l’eau (H2O) de la cuve primaire. C’est pour cela que tous les réacteurs en fonctionnement dans le Monde sont, maintenant, équipés de système destinés à évacuer l’hydrogène éventuel à l’extérieur ou à le combiner en H2O, ou les deux.
Y compris à Tchernobyl (déchaussement de la dalle supérieure de 50 000 tonnes qui retombe en travers laissant le réacteur en fusion à l’air libre), dans ces nouvelles conditions, ces accidents n’auraient eu que des effets restreints par rapport à ce qui a été vécu.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération