@Eric F
Le journal Libération, ce matin, ( en ligne moins de 10 E par mois) a écrit un long article sur la tentative de putsh des Russes, qui devait s’emparer de l’aéoroport, se lisant comme un thriller. Il s’en est fallu de peu, mais la determination de quelques commandos d’Ukrainiens a permi d’éviter l’atterrissage des gros porteurs Russes...
« Avant d’être le nom d’une bataille, Hostomel est une ville d’à peine 17 000 habitants, située dans la périphérie nord-ouest de Kyiv. Une banlieue résidentielle qui jouxte Irpin et Boutcha, deux villes qui renvoient depuis à des massacres. L’endroit abrite l’un des trois aéroports de la région, habituellement réservé à des vols de fret et au constructeur aéronautique ukrainien Antonov, qui y a établi son siège. Ce site stratégique n’est pas une base militaire. Au moment de l’invasion, une centaine d’hommes de la garde nationale ukrainienne (équivalent de la gendarmerie), accompagnés d’un faible nombre de défenses antiaériennes, y sont affectés. »
On peut se demander si les massacres perpétués à Boutcha et à Irpin, ne sont pas en relation avec la raclée que les Russes ont pris en tentant d’établir leur tête de pont dans cet aéoroport. Cela évoque à la fois le massacre d’« Oradour sur Glane », dans la dimension génocidaire, mais aussi dans la concomitence des faits. Le massacre d’oradour intervient lui aussi dans une parenthèse historique très défavorable à l’armée Allemande, à qui leur état major demande de se replier du sud, vers les plages de normandie. Mais les paritisans entravent la remontée, s’attaquent aux convois allemands, prennent Tulle, avant de reperdre la ville, qui sera martyrisée. C’est ainsi, qu’une unité SS arrive à Oradour. ....
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