@ Aristide
« C’est quoi ce truc ? »
Cela veut dire qu’alors que Depardon montrait encore des paysans qui vivaient en quasi-autarcie dans une ferme dont ils ne sortaient jamais ou presque (sauf pour se rendre à la foire du chef-lieu de canton), de nouvelles générations de paysans — en rupture avec leurs aînés sur de nombreux points — sont apparues.
Avec des désirs nouveaux. Ceux-là, du moins une part significative d’entre eux, se sont mis à faire des sorties culturelles, à aller à des concerts, à être membres d’associations non agricoles, et même à voyager à l’étranger pour certains, à la rencontre de modes de vie différents des leurs.
Une évolution qui, soit dit en passant, a facilité les unions avec des femmes non paysannes, ce qui n’existait pratiquement pas auparavant.
Et professionnellement parlant, les plus avisés ont commencé à s’associer au sein de GAEC pour mutualiser leurs ressources.
Sans être un spécialiste de la question au plan sociologique et ethnologique, je connais plutôt bien le sujet, ayant moi-même connu cette période de rupture, que ce soit au sein de ma propre famille ou chez des voisins paysans.
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