Très bonne vision des choses. Le momentum Bayrou est retombé le jour de sa révolution pacifique du Zénith. Bayrou a comblé les attentes médiatiques avant que les chevaux soient dans les stalles de départ lundi dernier. Maintenant, l’intérêt de le suivre diminue. Il y a 12 candidats qui doivent être traités de manière équivalente. On va s’intéresser aux « petits ». Or, il sont majoritairement de gauche. Les femmes auront vu Sarkozy et Bayrou, l’agité véritable et le faux placide. Et, comme Mme de Fontenay, vont se dire que c’est maintenant ou jamais de voter pour l’une d’entre elles. Et ce sera donc Ségolène Royal. Bayrou a été envoyé par des Pieds Nickelés comme Peyrelevade du Crédit Lyonnais de triste mémoire pour liquider Ségolène Royal au 1er tour avec une intoxication burlesque (les hauts fonctionnaires Spartacus et Besson/Askolovitch, le livre). Le soufflé béarnais retombe avant cuisson. Mais Le Pen continue sa progression car il a une base militante réelle. Sarkozy peut très bien décrocher sans son Ministère pour le protéger. Chirac, en favorisant cette chute, renverrait ainsi l’ascenseur à la gauche qui l’a élu en 2002 contre Le Pen et referait le coup anti-Giscard qui a fait passer Mitterrand. Il me semble que maintenant la question de l’incertitude se pose sur les législatives. Un changement de paysage politique parlementaire suivra immédiatement l’élection de Ségolène Royal. Gauche et droite devront se refaire une façade présentable.
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