Cette querelle n’a pas de sens pour qui ne confond pas la foi et la vérité. La première affirme l’irrationnel et le surnaturel, bref le mystère, comme vérité supérieure à notre capacité de comprendre ; elle ne se discute pas elle s’impose absolument car elle procède d’une révélation de l’absolu et du sacré qui met hors jeu notre capacité de raisonnement. Pascal a montré que le vérité du coeur est au delà de toute raison.
Pour un incroyant cette prétention à faire de la vérité de la foi une vérité de raison historique est une absurdité et tout débat à cet égard est vain. Par contre il est du droit de la raison de rechercher ce qui est historiquement faux ou vrai dans un récit mythique et de mettre en cause la prétendue vérité historique du contenu de la foi.
Refuser ce travail de la raison, au nom d’une soumission de la raison à la foi (St-Thomas : « le raison est le servante -ancila- de la foi »), de l’intelligence critique à la révélation, c’est au fond refuser la liberté de connaître et de penser non seulement pour qui a la foi mais pour qui ne l’a pas et pour qui ne peut donc reconnaître la validité de ce refus et c’est cela qui est précisément absurde. Une telle attitude est intolérable car intolérante.
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