Quel communicant ce Macron !
On parle plus en France de sa petite phrase sur ses gonades que des uber files.
Courriels, présentations, comptes rendus
de réunion… Ces 124 000 documents, datés de 2013 à 2017, offrent une
plongée rare dans les arcanes d’une start-up qui cherchait alors à
s’implanter dans les métropoles du monde entier malgré un contexte
réglementaire défavorable. Ils détaillent la manière dont Uber a
utilisé, en France comme ailleurs, toutes les ficelles du lobbying pour
tenter de faire évoluer la loi à son avantage.
Les
« Uber Files » révèlent aussi comment le groupe californien, déterminé à
s’imposer par le fait accompli et, au besoin, en opérant dans
l’illégalité, a mis en œuvre des pratiques jouant volontairement avec
les limites de la loi, ou pouvant s’apparenter à de l’obstruction
judiciaire face aux enquêtes dont il faisait l’objet.