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Les commentaires de Lucilio



  • Lucilio Lucilio 23 février 2010 18:45

    ddacoudre, tu te trompes lourdement : la monnaie c’est du vent si elle ne se base pas sur l’économie réelle. Une « institution » ne garantira jamais la monnaie si celle-ci n’est pas en adéquation avec la réalité économique. C’est quoi la garantie de l’État zimbabwéen en ce qui concerne la monnaie locale ? Tu sais, ce pays où l’inflation atteint les 200.000.000% en 2008.



  • Lucilio Lucilio 23 février 2010 18:40

    minidou, le message est : sans banque centrale et sans manipulation monétaire d’icelle sous les ordres des politiques, une économie se porte mieux.


    Sinon d’autres exemples d’État sans banque centrale ? Fastoche : tous les pays et toutes les nations du monde depuis la préhistoire jusqu’au 19e siècle, les États-Unis qui ont vécu la moitié de leur vie sans banque centrale, Hong Kong qui est devenue prospère sans banque centrale jusqu’en 1993, etc.


  • Lucilio Lucilio 23 février 2010 18:31
    mmarvin,

    Le secteur tertiaire représente les 3/4 de l’économe panaméenne... c’est vrai... juste comme en France, tiens. De fait, le Panama possède le plus grand centre financier d’Amérique latine. Bref, ce pays joue un peu le même rôle que la Grande-Bretagne pour l’Europe ou Hong Kong pour l’Asie. Sinon, le Panama reste quand même le 10e (sur 20) pays exportateur de biens de l’Amérique latine (ferraille de fer, aluminium, cuivre, textile, machines légères assemblées, banane, café, etc.)

    Sinon, les américains ne soutiennent artificiellement en rien la monnaie panaméenne : celle-ci ne concerne en rien, pour ainsi dire, l’économie panaméenne car cette monnaie n’existe qu’en monnaie métallique de centimes et ne sert, en fait, qu’en termes de comptabilité (comme l’ancien ECU européen).


  • Lucilio Lucilio 23 février 2010 14:06
    mmarvin,

    Dire que le Panama use de la Fed américaine a aussi peu de sens que de dire que la France le fait : le Panama, comme la France, pour obtenir des dollars doit soit les échanger contre d’autres devises soit les acquérir en échange de biens ou services réels. Sinon, oui, il existe une monnaie officielle au Panama, mais elle n’a légalement pas de cours forcé. Et, bien sûr, il y a eu des années ou l’inflation a été élevée au Panama, ce qui est parfaitement logique pour un petit pays ouvert à l’économie mondiale ; mais sur le long terme, même en tenant compte des périodes de crise comme les chocs pétroliers des années 70’, l’économie panaméenne a toujours connu une inflation très basse et toujours plus basse que la presque totalité des économies du reste du monde. De fait, depuis 1961, l’inflation moyenne au Panama a été de 3% (seulement en 1974 et en 1980, lors des deux chocs pétroliers, le Panama a connu une inflation à deux chiffres, 12% et 10% ; par contre durant la même période, ce pays a connu 4 années avec une inflation négative).

    Quand à la situation socio-économique du Panama, rappelons que ce pays possède le meilleur indice de développement humain de l’Amérique centrale et se situe parmi les pays développés à une honorable 60e place, devant la Bulgarie, la Roumanie, le Belarus, la Russie, le Brésil, l’Ukraine, etc.


  • Lucilio Lucilio 22 février 2010 17:30

    minidou, où cherches-tu que Carlos Rangel propose aux Latino-américains d’oublier toute idée de justice ? Ce qu’il dit justement c’est que le problème des Latino-américains a été d’avoir voulu trouver cette justice dans des constructions philosophico-politiques pernicieuses et contre-productives, n’ayant comme seul avantage de leur pouvoir donner une bonne conscience à peu de frais.



  • Lucilio Lucilio 18 février 2010 17:40

    Bigre,


    Si tu regardes la liste des pays possédant le meilleur indice de développement humain, tu ne trouveras effectivement que des pays occidentaux ou assimilés (Hong Kong, etc.)
    Non, le problème n’est pas de simple gestion, mais de droit et de respect du droit - d’où l’idée de ville à charte.
    Enfin, je ne vois pas trop les « termes des échanges internationaux », le capitalisme ou les multinationales à la base de la misère en Haïti. Par contre, on peut parfaitement observer dans ce pays la profonde corruption du système politique, l’absence presque total du droit, notamment du droit de propriété, etc. et lier tout ceci à la situation catastrophique de ce pays.


  • Lucilio Lucilio 21 janvier 2010 18:11

    minidou,


    Oui, les Chiliens apprécient la supériorité du système de pension par capitalisation. Après 30 ans d’existence, le système fonctionne très bien : la couverture sociale est supérieure (près de 70% des travailleurs chiliens cotisent pour leur pension - alors qu’avant la réforme seulement 51% étaient affiliés à la caisse générale des pensions de l’État) ; l’immense majorité a opté pour le modèle privé ; la pension moyenne est de 638US$ par mois, une somme appréciable pour l’Amérique latine (ceux qui restèrent dans le système public ne reçoivent que 270US$) ; quand ils prendront leur retraite, plus de 70% des travailleurs peuvent déjà compter sur une pension supérieure à la pension minima ; une rentabilité de 4% des fonds privés - la rentabilité moyenne des fonds privés de pension ayant été au Chili de 10% durant 30ans - permet de garantir aux travailleurs ayant cotisé durant toute leur carrière une pension égale à 70% de leur salaire ; et une augmentation de 1% de la rentabilité des fonds se traduit par une augmentation de 30% des pensions.

    Quant aux inégalités de revenus au Chili, il suffit de rappeler que le pourcentage de Chiliens vivant sous le taux de pauvreté et comparable à la moyenne européenne. Et qu’aujourd’hui, plus aucun Chilien ne quitte son pays pour des motifs économiques : au contraire, le Chili attire en masse Péruviens, Boliviens, Équatoriens et même Argentins.


  • Lucilio Lucilio 19 janvier 2010 23:13

    Quant au pourcentage de la population chilienne vivant en dessous du seuil de pauvreté, l’enquête CASEN du gouvernement chilien l’établissait à 13,7% en 2006. Pour mémoire l’INSEE indiquait qu’en 2007 13,4% de la population française vivait sous le seuil de pauvreté.




  • Lucilio Lucilio 19 janvier 2010 23:03

    Encore une fois, HELIOS, vous êtes bien gentil de nous rappeler qu’une moyenne n’est qu’une moyenne, mais je vous renvoie, à mon tour aux chiffres des comptes nationaux chiliens qui indiquent bien que le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat s’établissait bien à près de 15.000 dollars en 2009, qu’il a été multiplié par trois depuis 1990 et par cinq depuis 1980  :



  • Lucilio Lucilio 19 janvier 2010 20:58

    HELIOS,


    Vous dites des sottises lorsque vous affirmez que « vous ne pouvez ignorer que les 15 000 dollars ne correspondent pas du tout au revenu moyen, mais a la valeur mediane ». Le PIB par habitant représente justement une moyenne : on divise le PIB du pays par le nombre d’habitants. Or, en 2008, le PIB du Chili en parité de pouvoir d’achat s’élevait à quelques 245 milliards de dollars. Ce qui, divisé par 16 millions de Chiliens, nous donne bien quelques 15.000 dollars par habitant. C’est bien une moyenne, ce qui veut, bien sûr, dire que beaucoup de Chiliens ont un revenu supérieur et beaucoup d’autres un inférieur. Ce qui importe de voir, c’est que ce PIB moyen par habitant en parité de pouvoir d’achat était inférieur à 3.000 dollars en 1980, contre 15.000 aujourd’hui. La richesse des Chiliens a donc bien été multipliée par cinq à partir du moment où a été libéralisée l’économie du pays.

    Certes, cela ne reste toujours qu’une moyenne et l’on peut imaginer qu’une petit minorité dispose de tout la richesse et que l’écrasante majorité des Chiliens croupit dans la misère. Mais ce n’est pas le cas, puisque le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire qui ont un revenu inférieur à la moitié du revenu médian, représente entre 14 et 16% de la population, c’est-à-dire un taux plus ou moins équivalent au taux moyen de l’Union européenne.

    En conclusion, oui, le système économique mis en place par les Chicago Boys a rendu les Chiliens plus prospères, et, non, ce système n’est pas plus socialement injuste que la moyenne des pays membres de l’Union européenne.


  • Lucilio Lucilio 19 janvier 2010 20:25

    Pauvre Pierre de Vienne, pouvez-vous me dire où se trouverait une apologie des généraux dans mon article ? Je signale simplement que la junte militaire, après avoir essayé des politiques économiques aussi catastrophiques que celle d’Allende, ont eu la bonne idée de finalement faire appel à des techniciens acquis aux thèses économiques libérales. Ce qui fut une excellente chose, vu le succès de ce modèle qui a permis au Chili d’intégrer il y a une semaine le club sélect de l’OCDE. Vous auriez préféré peut-être qu’en plus de violer les droits de l’homme, les militaires ruinent économiquement le Chili ?


    Sinon, vous êtes ignorant, mais sans doute heureux d’apprendre que, oui, il est parfaitement possible de mesurer le degré de liberté économique d’un pays en prenant la mesure de toutes une séries de facteurs parfaitement objectifs et généralement fournis par les États eux-mêmes comme, par exemple, les taux d’imposition, les tarifs douaniers, le nombre de jours nécessaire pour effectuer les démarches administratives pour lancer un commerce ou démarrer une entreprise, etc.

    Quant à la promotion de la retraite par capitalisation, j’avoue être parfaitement à l’aise quand je vois un pays comme la Suède l’adopter.


  • Lucilio Lucilio 19 janvier 2010 20:11

    HELIOS,


    Ainsi, vous trouvez honteux de rappeler certains faits indiscutables ? À savoir :
    - que le Chili est le pays latino-américain ayant le meilleur indice de développement humain - qui tient en compte la santé et l’éducation - (aux alentours de la 40e place mondiale), comparable à celui des Pays Baltes, de la Hongrie, de la Pologne, de la Slovaquie ou de la Croatie ;
    - qu’en 30 ans, le produit intérieur brut par habitant en parité de pouvoir d’achat à quintuplé en trois décennies - la plus forte croissance économique de tout l’Amérique latine depuis la Seconde Guerre mondiale ;
    - que le pourcentage de Chiliens vivant sous le seuil de pauvreté est comparable à celui de la moyenne de l’Union européenne, et même légèrement inférieur ;
    - que le Chili possède la cinquième économie la plus libre au monde ;
    - qu’aucun gouvernement de la coalition de centre-gauche qui a gouverné le Chili depuis 20 ans n’a remis en question la libéralisation de l’économie lancée à partir de 1980 par les Chicago Boys - mais, au contraire, poursuivi (par exemple, création de nouveaux fonds de pensions privés, ou multiplication de traités de libre commerce avec des dizaines de pays, etc.) ;
    - qu’il est à supposer que le nouveau président chilien, Piñera, continuera à appliquer ce modèle économique qui a permis aux Chiliens de sortir de la pauvreté généralisée, lot commun de toute l’Amérique latine.

    Donc, non, je ne trouve pas que je sente particulièrement mauvais. Mais il se pourrait que vous ayez la bouche trop près de votre nez.


  • Lucilio Lucilio 19 janvier 2010 19:50

    Un problème avec le principe de réalité, cher Pierre de Vienne ? La gauche, enfin la coalition réunissant démocrates-chrétiens, radicaux et socialistes a gouverné sans partage, depuis le départ de Pinochet, pendant 20 ans au Chili ? Nierez-vous ce fait ? Nierez-vous également que, désormais, cette hégémonie est brisée : cette coalition ayant perdu sa majorité parlementaire l’année dernière et la présidence ce dimanche ?


    Sinon que considérez-vous comme élément de désinformation ? Le fait que le Chili intègre l’OCDE ? Que les Chiliens disposent d’un PIB par habitant équivalent à celui des Polonais et supérieur à celui des Roumains ? Que le taux de pauvreté au Chili est inférieur à la moyenne de l’Union européenne ? Que le Chili est le cinquième pays à l’économie la plus libre au monde ?


  • Lucilio Lucilio 19 janvier 2010 18:51

    Cher Pierre de Vienne,


    1° Mon propos n’était pas d’expliquer pourquoi Piñera a remporté l’élection présidentielle ou pourquoi Frei l’a perdue. Mais bien de rappeler quelle a été la politique qui a permis aux Chiliens de connaître une prospérité chaque fois plus grande depuis 1980, à savoir la libéralisation de l’économie et l’intégration du Chili à l’économie mondiale.
    2° Un sondage n’est pas une élection. Et si Bachelet avait de bons sondages, c’est peut être aussi parce que, justement, elle ne pouvait pas se représenter. Rappelons ainsi que sa coalition avait perdu les élections municipales, il y a un an, et également perdu sa majorité à la chambre entretemps.