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Les commentaires de Onecinikiou



  • Onecinikiou 4 février 2012 16:20

    S’il est vrai que Mélenchon a pris la mesure de ses nombreuses et grossières erreurs (le soutien à Maastricht est à ce titre emblématique, et loin d’être le seul), la question se pose par conséquent quant à sa compétence intellectuelle et hauteur de vue politique (et géopolitique), surtout lorsqu’il est question ici de briguer la Présidence de la République. 

    Car je l’affirme : il n’y avait aucunement de fatalité à se fourvoyer dans l’eurolibéralisme maastritchien, tel que voulu par ses promoteurs parfaitement identifiés, comme de sombrer dans les chimères idéologiques d’eurocrates à la solde des groupes de pression et autres multinationales. 

    Et il n’est même pas besoin de convoquer ici les souverainistes de droite comme de gauche pour soutenir cette thèse - eux qui précisément ne se sont pas trompés et avaient vu juste - il suffit juste de rappeler la prise de position à ce sujet du PCF d’alors, qui, comme le nez au milieu de la figure, avait perçu le projet furieusement néolibéral inscrit au cœur même de la construction européenne, et déjà de sa dérive fédéraliste.

    Malheureusement ledit PCF ira quelque temps après apporter sa caution politique à la fameuse « gauche plurielle » de Jospin, socio-démocrato compatible, se trahissant par la même et se décrédibilisant durablement par devant une large opinion publique.

    Et que dire de l’Euro, où là encore notre Mélenchon n’a pas brillé par sa clairvoyance, c’est le moins que l’on puisse dire. Ainsi donc serions-nous condamnés d’octroyer prime à l’incompétence crasse d’un Mélenchon sous prétexte que celui-ci aurait réalisé un mea-culpa d’ailleurs fort tardif ?!

    Rappelons tout de même l’origine des dérives fédéralistes et supranationales de la construction européenne, en tant qu’elles furent perceptibles non pas sous un De Gaulle (qui n’en voulait pas, à juste titre), mais bel et bien dès l’Acte unique européen. Dire que la Gôche n’aurait pas ici sa part de responsabilité – et quelle part ! – serait pour le moins de la plus grande injustice…

    Alors allons-y :

    - 14 Juin 1985 : Accords de Schengen, signés pour l’Etat français par le gouvernement Fabius, sous la houlette d’un autre socialiste, Jacques Delors (père de Martine Aubry),

    - 17 Février 1986 : Acte Unique européen, signé pour l’Etat français par le gouvernement Fabius,

    - 10 Décembre 1991 : Sommet de Maastricht, préfigurant le Traité établissement l’union européenne sous sa forme actuelle ainsi que la future Union monétaire, négocié par François Mitterrand (Président) et Edith Cresson (Premier Ministre),

    - 20 Septembre 1992 : le Traité de Maastricht est ratifié par référendum (le OUI l’emporte avec 51,04% des voix), la France ayant alors comme Premier Ministre Pierre Bérégovoy sous la houlette du Président Mitterrand,

    - 2 Octobre 1997 : Traité d’Amsterdarm, renforçant le pouvoir du parlement européen au préjudice des parlements nationaux, paraphé pour l’Etat français par le gouvernement Jospin alors nouveau Premier Ministre,

    - 1 Juin 1998, Création de la Banque Centrale Européenne sous le gouvernement Jospin,

    - 1 Janvier 1999, Création de la zone euro sous l’égide (en ce qui concerne la France) du gouvernement Jospin,

    Le meilleur pour la fin :

    - 23 Mars 2000, Conseil de Lisbonne (Conseil des gouvernements européens), paraphé pour l’Etat français par le gouvernement Jospin (J.C. Gayssot alors Ministre « communiste » des transports) dont l’objectif stratégique pour 2010, je cite (attention on ne se bidonne pas), était de : « devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale. »

    Voici également, à notre grande stupéfaction réciproque, ce qu’impliquait les conclusions dudit Conseil, avalisé par le gouvernement dit de « gôche plurielle » dont lequel siégeait un certain... Jean-Luc Mélenchon, alors Ministre délégué à l’Enseignement Professionnel :

    « 17. Le Conseil européen demande donc à la Commission, au Conseil et aux États membres, eu égard à leurs compétences respectives :

    - de définir d’ici à la fin de 2000 une stratégie pour l’élimination des entraves aux services ;

    d’accélérer la libéralisation dans des secteurs tels que le gaz, l’électricité, les services postaux et les transports. De même, en ce qui concerne l’utilisation et la gestion de l’espace aérien, le Conseil invite la Commission à présenter ses propositions aussitôt que possible. Il s’agit de réaliser un marché intérieur pleinement opérationnel dans ces secteurs ; le Conseil européen évaluera les progrès accomplis lorsqu’il se réunira au printemps prochain, sur la base d’un rapport et de propositions appropriées de la Commission ;

    (...)

    de poursuivre leurs efforts visant à favoriser la concurrence et à réduire le niveau général des aides d’État, en mettant l’accent, non plus sur un soutien à des sociétés ou à des secteurs individuels, mais plutôt sur la poursuite d’objectifs horizontaux d’intérêt communautaire, tels que l’emploi, le développement régional, l’environnement et la formation ou la recherche. »


    En réalité, le pêché originel et des contradictions ultimes qui se répercutent dans le champ socio-économique de la gauche depuis 150 ans, est son adhésion à une illusion criminelle du post-marxisme : l’internationnalisme.

    Soit l’idée que les rapports de classe transcenderaient nécessairement les frontières, les clivages ethno-confessionels, les identités nationales et/ou références religieuses, les systèmes de valeurs enracinés, ou encore les rapports de force géopolitiques ! 

    Cruelle désillusion pour tous ceux soumis à cette grille de lecture inopérante dans le monde réel, dont le postulat - véritable biais idéologique - n’est plus à démontrer (l’on se demande d’ailleurs comment des gens supposément intelligents peuvent encore croire à cette vision sociologique adolescente, ce que Bourdieu nommait un matérialisme historique REDUCTEUR), au regard du bilan calamiteux des internationalistes et de leurs affidés gauchistes incultes, parfaits pendants des partisans droitards de la ploutocratie mondialiste.

    Déconstruction très politiquement incorrecte de l’idéologie gauchiste internationaliste je l’accorde, car faire valoir incontestable du discours légitimateur néolibéral qui tend au dépassement des frontières et du cadre national, et qui a permis le déploiement effectif de la mondialisation économique (et l’on sait sociologiquement que l’idéologie a toujours précédé la mise en application dans le champ politique). 

    Postulat internationaliste de tout ou partie de la gauche, embrumée qu’elle fut par la théorie marxiste de solidarité des classes prolétariennes à l’échelle du globe et qui s’est révélé follement utopiste et déniant dramatiquement le réel (en particulier comme il a été dit la logique des peuples et des cultures ancestrales, les sentiments d’appartenance, les communautés particulières de destin, les rapports de forces, les « visons du monde ») et même clairement contre-productives pour le prolétariat dans les faits, bilan de la mondialisation faisant foi.

    Internationalisme de gauche qui joua le rôle objectif d’idiot utile du Capital apatride par la caution morale apportée (pensons notamment au rôle des associations pseudo-antiracistes), et qui justifia toutes les dérives et les accentua même, et qui intronisa surtout (comme le dit fort pertinemment Zemmour) l’Europe institutionnelle que nous connaissons à présent, véritable cheval de Troie de la mondialisation et de l’ensemble de ses corollaires : dérégulation massive, désétatisation, suppression des frontières, libre-échange intégral, concurrence et consumérisme échevelés, destruction des systèmes sociaux les plus avancés (considérés comme avantage civilisationnel à l’époque il est vrai mais vu désormais, dans ce cadre mondialiste, comme pur handicap du point de vue de la rationalité économique et de ses agents), libéralisation progressive mais non moins inéluctable dans ces conditions de l’ensemble des anciens marchés et monopole de services publics, etc...

    Quiconque - je dis bien quiconque, Mélenchon en premier lieu lui qui se fait fort de reprendre le flambeau de la révolte - refuserait de rompre radicalement avec cette vision fantasmée, purement idéologique et démentie par les faits, réductible à la vulgate marxiste susnommée et qui sert de manière objective, criante même, les intérêts de ceux que l’on affirme dans le même temps (faussement) combattre, ne peut décemment prétendre à la défense des intérêts des nations, des citoyens et des travailleurs les composant, quant bien même s’affirmerait-on de « gôche » pour se donner bonne conscience ! Bonne conscience toute relative en définitive.

    Alors Mélenchon, comme l’auteur de l’article le questionne, incompétent notoire ou fieffé imposteur ? Au vue des éléments factuels apportés, la question se pose me semble-t-il.


  • Onecinikiou 29 janvier 2012 18:01

    Le phénomène de flux migratoire massif, notamment depuis la fin de la période de reconstruction et donc rationnellement injustifiable socio-économiquement, fait partie intégrante d’une stratégie d’ensemble de déconstruction des nations et des économies occidentales, cela au profit d’une oligarchie transnationale. 

    Refuser de l’intégrer comme tel, c’est à dire comme un instrument de domination par la soumission des nations et leur décohérence interne que l’immigration massive suppose, c’est participer objectivement à cette entreprise mortifère instillée leurs ennemis. Or c’est bien cela que l’on peut reprocher à Mélenchon, dans la mesure que sur ce thème spécifiquement, il ne développe aucune contre-mesures efficace d’aucune sorte ou même de simple prise de conscience. 

    Car dans la plus stricte réalité, non dans un monde idéal fantasmé, l’immigration de masse se révèle un vecteur majeur du libéralisme et du libre-échange tel que promu depuis le début des années 70. Idéologiquement et pratiquement, c’est un fait indiscutable. 

    Dans ces conditions établies donner des gages et apporter une caution morale à cet état de fait qui a été imposé logiquement, dois-je le rappeler - comble de la contradiction pour le courant de pensée auquel Mélenchon et ses acolytes se réfèrent - par le grand patronat français (regroupement familial ordonné sous Giscard rappelons-le, déjà responsable soit dit en passant de la Loi scélérate de 1973), est la pire des choses car elle le réduit au rôle d’idiot utile de ceux qu’il prétend combattre, formellement. Il serait peut être temps de cesser de tomber dans les pièges tendus par ses adversaires, non ? 

    C’est le premier point. L’immigration pèse également sur les salaires des travailleurs français et immigrés déjà installés. Outre d’ailleurs qu’elle participe, là encore de façon incontestable (résultat électoraux des trente dernières années faisant foi), à la dépolitisation massive de la classe ouvrière dans les anciennes fameuses banlieues rouges de la ceinture parisienne, consensus en capilotade et où les communistes ont déjà perdus (et sont en passe de perdre) l’ensemble de leur anciens fiefs éléctoraux. Il n’y a évidemment pas de hasard, tout cela est logique et cohérent, et est encore l’une des nombreuses contradictions qui émaillent le projet des amis du FdG : les français immigrés de fraiche date ne votent pas en majorité, du moins beaucoup moins en moyenne que des français de plus longue date et... enracinés. 

    On voit mal dans ces conditions de déstructuration, de communautarisation de fait et qui n’a de cesse de s’accentuer de manière visible et étayée ; de désunion socio-culturelle progressive par l’apport ininterrompu de nouveaux éléments d’origine étrangère la plupart sans bagage intellectuel (correspondant selon les critères marxiste à un Lumpenproletariat) ; et en définitive à une perte progressive et non moins inéluctable d’une cohésion nationale minimale nécessaire ; comment en effet l’on peut croire à un sursaut des consciences qui est pourtant la condition sine qua non à la lutte que Mélenchon appelle pourtant de ses voeux et qui devrait mobiliser toutes les bonnes volontés. 

    Mais tout cela est contradictoire dans les termes et sans vision politique réaliste puisque cela suppose déjà que que ces bonnes volontés soient préalablement éveillées. 

    Et surtout : qu’elles aient parallèlement un sentiment d’appartenance et d’identification suffisamment prégnant afin de bâtir un projet politique cohérent et donner l’idée - éminente - qu’elles partagent entre-elles une « communauté nationale de destin ». Ce qui dans la situation actuelle, après plus de trente ans d’immigration volontairement incontrôlée venue du quart-monde, fait malheureusement rire tout le monde. Ou pleurer, au choix. 

    Et il n’y a que les naïfs pour croire que cet aréopage, ce « melting pot » invraisemblable et sans cohérence culturelle interne ne puisse déboucher sur autre chose que sur un divisé pour mieux régner au profit de la caste au pouvoir et de la nouvelle aristocratie, par le risque croissant de tensions inter-ethniques et inter-confessionnelles qu’il suscite inlassablement, et servir le cas échéant de parfait bouc-emmissaires aux vues de détournement de l’opinion publique des véritables responsables de cette calamiteuse situation. 

    Si l’on écoute bien ce que dit Le Pen depuis le début des années 80, sur ce point en particulier, il met en exergue la responsabilité de cet état de fait non pas sur le dos des immigrés en tant que tel, mais essentiellement sur celui des responsables politiques français qui ont été partie prenante à cette affaire et les alliés objectifs - pour ne pas dire les complices actifs - du grand Capital. il me sembler que c’est tout à son honneur. Comme il était tout à l’honneur de Marchais à demander que soit stoppé l’immigration illégale ET légale au tout début des années 80, avec exactement les mêmes arguments que j’ai dévellopé précédemment, à savoir que cette immigration participe à pérenniser les structures de dominations au sein du prolétariat. 

    Sachons encore une chose : le marxisme bien compris est du côté de Marine Le Pen, non de celui des faux dévots du FdG. En aucun cas Melenchon ne défend la classe ouvrière française (c’est à dire celle dont il brigue le mandat, car rappellons qu’il ne brigue pas la présidence du Mali ou celle de l’Algérie...), prisonnier d’un internationalisme désuet et obsolète qui fait en réalité le lit de ses adversaires, car seul le cadre national - je dis bien le seul - est en pratique capable de barrer la route de manière efficiente à l’oligarchie mondiale et apatride (outre qu’il est aussi le seul à permettre que la démocratie s’épanouisse, car sans souveraineté point de démocratie). 

    J’affirme donc ici qu’il est un imposteur et le démontre même, par ses prises de position successives et réitérées, et je dirais même par ses tromperies : de Maastricht à la monnaie unique ; de son soutien indéfectible à Mitterand et Jospin, fossoyeurs des idéaux tant républicains (les vrais) que démocratiques, par la caution apportée à la techno-structure eurolibérale et ses dérives qui apparaissaient en prémisse. 

    Permetez-moi d’ailleurs de dire qu’il fallait être inconséquent intellectuellement, ou bien alors aveugle idéologiquement (l’un et l’autre ne s’excluant d’ailleurs pas mutuellement), pour succomber à l’époque au discours teinté de fatalité sur le processus politique d’intégration européen. 

    http://www.youtube.com/watch?v=hpmcnWmd028&nbsp ;

    Et c’est aujourd’hui le même, Melenchon, après s’être trompé sur tout et plus grave, avoir trompé surtout son monde, qui prétendrait délivrer des brevets d’honnêteté et de compétence politique et dont certains ici soutiendraient la démarche ? De qui se moques-t-on exactement ? Sans doute des crédules et autres puceaux en politique ? Très peu pour moi, vous m’en voyiez désolé.


  • Onecinikiou 29 janvier 2012 09:47

    Kazame, 


    Marine Le Pen incarnant le Diable (alors que son programme est du pur gaullisme social, aberrant), Mélenchon n’aurait eu aucune difficulté pour lui faire barrage en appelant le cas échéant au rassemblement des « forces républicaines » (francs-maçonnes seraient plus honnête), même si cela conduisait nécessairement à voter pour un candidat de droâte type Sarkozy, ou son alter-égo de gôche type DSK !

    Mélenchon traitre, escroc, imposteur !


  • Onecinikiou 25 janvier 2012 02:49

    Si l’on se fit aux résultats électoraux de ses trente dernières années, la France n’appartient surtout pas aux gauchistes attardés type Mélenchon...



  • Onecinikiou 25 janvier 2012 02:22

    Pauvre(s) dinde(s) inculte(s) qui, par conséquent, ne savent pas que le Parti communiste avait été assurément collabo dans toute la première partie de la guerre, du pacte germano-soviétique à l’opération Barbarossa. 

    La démoralisation de l’armée et les sabotages (usines de canons antichars et de moteurs d’aviation notamment) entrepris par le PCF au cours de cette période sur ordre de Moscou, relayés sur le terrain par le zèle de partisans internationalistes fanatisés (déjà à l’époque...), ont participé activement à la défaite de l’armée française dans les mois qui ont suivi.

    Je rappelle à toute fin utile que le PCF avait été dissout dès le début de la drôle de guerre pour fait de pactiser avec l’ennemi (par fidélité à l’Urss et sous prétexte que le conflit était une guerre à visée impérialiste), l’Humanité interdite de parution, et Thorez, premier secrétaire du Parti et qui en était alors la figure emblématique, DESERTA pour l’Urss (où il y restera tout au long de la guerre) les rangs de son régiment où il avait été mobilisé.

    Tout cela sont des faits étayés indiscutables qui relativisent - pour le moins - le rôle du PCF au début de cette guerre.

    Et ce sont les mêmes qui aujourd’hui délivreraient des brevets d’honnêteté et de courage ?Non mais de qui se moque-t-on !

    Zemmour et Epstein se chargent de revisiter l’Histoire réelle, non celle fantasmé par des générations de dégénérés congénitaux manipulateurs et autres éducateurs gauchistes de l’Education nationale, cette machine à décérébrer :

    http://www.youtube.com/watch?v=WGmW9UXLUlE

    Vous y apprendrez, pauvres dindes incultes, que les grands noms de la collaboration, je veux parler de Déat, Doriot, Laval, Papon, entre autres, furent tous - je dis bien TOUS - issus des rangs de la gauche radicale et socialiste (voire communiste pour Doriot). 

    N’est-ce pas l’Assemblée nationale du mythique Front populaire, majoritairement de gôche, qui confia les pleins pouvoirs à Pétain le 10 Juillet 1940 ?

    Quel ex-Président de la République, de gôche n’est-ce pas, fut récipiendaire de la francisque n°2202 déjà ? Hâ oui !

    http://www.youtube.com/watch?v=V2b1CQVAYcc

    Chers moralistes de gôche à deux francs six sous, un conseil : lavez le fond de votre culotte avant de chercher à renifler celle des autres, elle pue !



  • Onecinikiou 25 janvier 2012 01:55

    Qu’attends donc le Front de « gauche » de monsieur Mélenchon pour proposer d’abroger les statuts de la fonction publique, lesquels font apparaitre une discrimination intolérable, clairement assimilable à la proposition du Front national d’établir une préférence nationale ?! 


    La peur de perdre la majeur partie de son lectorat composé pour l’essentiel des bataillons de la fonction publique, et de faire ainsi moins de 2% aux prochaines élections, ce qui serait sûr et certain dans ces conditions ? 

    Pourtant c’est vous qui sous-entendez que ce statut serait discriminatoire et par conséquent condamnable, du fait précisément qu’il introduit une différenciation entre les citoyens de ce pays, vis à vis de tous les autres. Aller au bout de votre logique de « modernité » cher monsieur, ubuesque, mais craigniez que vous n’y allé bien seul !


  • Onecinikiou 22 janvier 2012 00:28

    Il a bruissé depuis quelques jours dans le microcosme politico-médiatique, le petit cénacle du parisianisme mondain à la solde des intérêts de la ploutocratie, que la sophiste Lapix (nous saurons bientôt grâce à l’article d’OU parle cette belle personne) aurait mis KO, dit-on, MLP sur son programme économique, notamment en ce qui concerne l’une de ses nombreuses mesures qui s’inscrivent dans un projet financé et d’une extrême cohérence, lui-même rompant avec 30 années de libéralisme délétère (et dont nous pouvons constater chaque jours les effets désastreux), et qui consiste à rehausser les petits salaires (jusqu’à 1,4 fois le Smic) de 200€, ces derniers seraient intégralement pris en charge par l’Etat - et non par les entreprises (surtout PME/PMI, premiers employeurs de France) pour ne pas les impacter et ruiner un peu peu qu’elle ne l’est déjà notre compétitivité globale. 

    Ainsi donc j’invite chaudement chacun à lire cet article remarquablement exhaustif qui déconstruit avec maestria la vulgate de la classe dominante au pouvoir, et de son porte-voix servile Lapix, comme également la vidéo entretien avec Florian Philippot qui détaille très précisément le chiffrage et le financement des mesures préconisées :

    http://www.prechi-precha.fr/2012/01/21/clash-anne-sophie-lapixmarine-le-pen-le-journalisme-en-nuisette-au-service-de-la-caste-video/#more-4521



  • Onecinikiou 22 janvier 2012 00:13

    Il a bruissé depuis quelques jours dans le microcosme politico-médiatique, le petit cénacle du parisianisme mondain à la solde des intérêts de la ploutocratie, que la sophiste Lapix (nous saurons bientôt grâce à l’article d’OU parle cette belle personne) aurait mis KO, dit-on, MLP sur son programme économique, notamment en ce qui concerne l’une de ses nombreuses mesures qui s’inscrivent dans un projet financé et d’une extrême cohérence, lui-même rompant avec 30 années de libéralisme délétère (et dont nous pouvons constater chaque jours les effets désastreux), et qui consiste à rehausser les petits salaires (jusqu’à 1,4 fois le Smic) de 200€, ces derniers seraient intégralement pris en charge par l’Etat - et non par les entreprises (surtout PME/PMI, premiers employeurs de France) pour ne pas les impacter et ruiner un peu peu qu’elle ne l’est déjà notre compétitivité globale. 


    Ce qui est assimilable de facto à une relance par la demande de type keynésien. On peut comprendre dans ces conditions de manipulation tout azimut en vue de préserver les intérêts des possédants et dont le discours inégalitaire néolibérale sert d’alibi sinon de légitimation, on peut comprendre donc ils tout intérêts à tenter de disqualifier un programme politique qui remettrait en cause leurs prébendes et privilèges parfaitement indus.

    Ainsi donc j’invite chaudement chacun à lire cet article remarquablement exhaustif qui déconstruit avec maestria la vulgate de la classe dominante au pouvoir, et de son porte-voix servile Lapix, comme également la vidéo entretien avec Florian Philippot qui détaille très précisément le chiffrage et le financement des mesures préconisées :

    http://www.prechi-precha.fr/2012/01/21/clash-anne-sophie-lapixmarine-le-pen-le-journalisme-en-nuisette-au-service-de-la-caste-video/#more-4521


  • Onecinikiou 9 mars 2011 15:44

    Absolument.


    En effet un Etat ne fait pas faillite, un Etat fait DEFAUT sur sa dette, ce qui est tout autre chose. Ce qui à le mérite de rétablir la compréhension que l’on peut avoir du rapport de force qui oppose in fine le créancier à son débiteur, et spécifiquement dans la situation où le débiteur se trouve être une entité politique étatique. 

    Ce que n’arrive manifestement pas à réaliser l’auteur de cet article, c’est déjà d’être capable de s’extraire d’un schéma de pensée (certes dominant mais erroné) qui ne peut simplement pas avoir cours en ce qui concerne les Etats. C’est le premier point.

    Secondement vous avez tout à fait raison de nommer « désinformation » le fait qui consisterait de rappeler la spirale d’un endettement devenu endémique car structurel, sans mettre en corrélation absolue le fait pour l’Etat français d’avoir abandonné depuis 1973 l’outil régalien de création monétaire sous la houlette du président Pompidou, ancien DG de la banque Rothschild !

    Enfin et surtout, l’article échoue à démontrer les raisons fondamentales qui ont occasionné depuis plus de trente ans (soit depuis l’ouverture de nos économies à la mondialisation néolibérale), parmi les états occidentaux - tous sans exceptions et indépendamment de leurs modèles socio-économiques respectifs et différents (pour faire court : l’Irlande au même titre que la Grèce) - qu’ils soient entrés dans la spirale d’un endettement chronique qu’ils ne réussiront objectivement pas à surpasser. 

    De ce dernier point de vue, il n’y a donc pas de spécificité. Il y a en revanche une tendance lourde généralisée à l’ensemble des nations occidentales.