Je suis parfaitement d’accord avec ce que vous écrivez. La fonction publique est nécessaire mais manque, sans aucun doute, d’efficience. Il y a des services publiques qui ne devraient jamais être privatisés, tels que l’éducation, la santé, la sécurité, l’énergie (hélas aujourd’hui privatisée), la communication (idem ou presque), parce que tout le monde a droit, quelque soit sa condition, à une vie descente, épanouie, sécuritaire, sociale et saine. Cela étant, je ne stigmatise pas les fonctionnaires, je souligne que le niveau du service rendu, n’est pas à la hauteur de ce que nous sommes en droit d’attendre et ce, malgré les sommes considérables englouties par les administrations et le nombre pléthorique de fonctionnaires (je maintiens). Il ne s’agit pas de rechercher le profit car cela n’a pas de sens au regard de la nécessité du service public pour tous mais une gestion efficiente. Les improductifs ne sont pas des parasites puisqu’ils ont un rôle précisément d’administration, aussi bien dans le public que dans le privé, mais leur effectif n’a aucune légitimité à être surdimensionné (est-il normal que dans l’éducation nationale près de la moitié des fonctionnaires soit des « gratte-papier » ? alors qu’il y a 30 ans il y avait 70% d’enseignants). Enfin, eu égard à l’intérêt général, il vaut mieux vouloir entrer dans la fonction publique pour servir ses concitoyens et notamment où, pour le coup, il y a sous-effectif (enseignement et hôpitaux), que dans le seul but de tirer son épingle du jeu (ce dernier cas existe aussi, hélas, à tous les niveaux de l’administration et ce ne sont pas ces gens là qui vont se battre pour que cela change).
Aobc,
Le bien commun procède de la solidarité, l’entraide, la collaboration. Tel que je l’ai libelle dans ma présentation, la vanité, l’égoïsme et l’injustice sont à l’origine de bien des maux. Peu importe qui les revendique ou en est affublé, celui-là n’est pas de mon bord. Je constate qu’il y a une grande pauvreté et une grande carence de liberté dans le monde y compris en France. Comment ne pas faire le lien entre ces déficiences et le monde politico-financier ? Je ne tape pas sur vous (j’imagine que vous êtes fonctionnaire) mais sur ceux qui, par démagogie et surtout par intérêt, manœuvrent pour perpétuer et asseoir la légitimité des inégalités. Ces gens là se retrouvent d’abord autour de la politique et de la grande finances mais aussi parmi nous, lorsqu’ils défendent, par corporatisme, ambition ou intérêt personnel, des iniquités. Les fonctionnaires sont des citoyens comme les autres et s’ils travaillent pour la fonction publique, c’est parce qu’ils y ont trouvé une place. Ce que je reproche à certains gouvernements c’est d’avoir ouvert des postes inutiles dans l’administration alors que cela affaibli le circuit économique par une redistribution des richesses à un plus grand nombre. C’est simple : si dans une famille de 5 personnes, une seule ramène de l’argent, chacun vivra moins bien que si 2 ou 3 personnes ramènent de l’argent. Plus il y a d’argent, plus il y a de dépense, plus il y a de débouché pour les entreprises, plus il faut produire et plus ont a besoin de travailleurs (c’est un cercle vertueux). A l’inverse, moins il y a de création de richesse, moins la communauté dispose de moyen, moins il y a de dépense, moins il y a de production et moins les entreprise ont besoin de travailleurs. Cette théorie est un peu simpliste mais le fond est vrai. En ce qui concerne la crise, grecque, irlandaise, espagnole, etc. tout cela est effectivement fabriqué (ou virtuel) tel que l’a écrit « xray » puisque de toute manière, le volume d’argent qui circule à travers le monde est des centaines de millions de fois supérieur à la richesse réelle de tous les pays réunis et les soi-disantes dettes n’ont, en fait, aucune réalité concrètes. Elles ne sont dénoncées que pour mieux nous racketter. Nous sommes donc bien, en ce qui nous concerne, dans un faux débat et soyez sûr que je tends la main à tout ceux qui sont de bonne volonté pour un monde meilleur, qui ne laisse personne sur le bord de la route.
C’est indubitable ! Je n’ai que deux neurones et il me manque la synapse de la poésie pour répondre à propos.
Mes concitoyens n’ont jamais été mes ennemies… sauf ceux qui écrasent les autres pour assouvir leurs propres intérêts. Cela vaut pour les fonctionnaires, dont j’ai bien conscience de leur nécessité. Il se trouve cependant que les fonctionnaires représentent un coût, au même titre que les « improductifs » dans les entreprises n’ont pas de plus-value économique au sens de la fabrication de richesses propre à rémunérer leur travail. Les « improductifs » sont nécessaires dans l’organisation et le fonctionnement des sociétés mais ils ne doivent pas représenter, globalement, un coût supérieur à ce dont le fonctionnement de la société a besoin. Lorsqu’il y a surpopulation de fonctionnaires, il faut bien être conscient que ce sont les productifs, créateurs de richesse, qui payent ces fonctionnaires. En France, la faute incombe, bien évidemment, aux gouvernements qui prétendent réduire le chômage par l’emploi de fonctionnaires. En réalité, ces gouvernements ne font que générer une charge supplémentaire supporté par les productifs (c’est tout simplement de la démagogie ou pour le moins un sophisme). J’ai lu le résultat d’un sondage qui révèle que 75% des 15-30 ans ont pour ambition de travailler dans la fonction publique. Si tel était la réalité parmi les actifs, où trouverait-on l’argent pour les payer ? Je souhaite également souligner que certains fonctionnaires, en particulier ceux de Bercy, jouissent de privilèges et n’hésitent pas, eux, à écraser leurs concitoyens pour défendre leurs intérêts. Enfin, s’il y a, en France, surpopulation de fonctionnaires, ce n’est en tout cas pas, ni dans l’éducation (je parle des enseignants, pas des administratifs) ni dans la santé. Pour le reste, j’ai accédé aux liens postés dans le message, et je ne saurais, bien sûr, cautionner cette politique ultra libérale conduite au détriment du peuple.
Je ne vois pas bien le rapport avec cet article qui dénonce la cupidité, la corruption et le gaspillage. Cela étant, avant l’euro, il y a eu l’Ecu et le serpent monétaire. Si l’on veut parler stricto sensu de la problématique de l’euro, je pense que cette monnaie unique tente de fédérer des pays aux économies de niveaux très différents. Avant les monnaies fluctuaient au gré de l’état de l’économie propre à chaque pays ; aujourd’hui, la monnaie (l’euro) est verrouillée de sorte que les stratégies économiques des pays membres se heurte à la valeur fixe de l’euro. Si les économies des pays de l’euro étaient homogènes, il y aurait, à mon sens, beaucoup moins de problème, au niveau des échanges en Europe et vis-à-vis du reste du monde.
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