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Les commentaires de jean-marc D



  • jean-marc D jean-marc 31 janvier 2015 19:22

    Bonsoir Zygzornifle,


    J’ai suivi durant 40 ans un parcours professionnel dans le monde HLM.
    Les politiques dont vous faites état se comptent sur les doigts d’une main, et sont essentiellement cristallisés en Ile de France.
    Par ailleurs, je pense que vous avez mal lu l’article de l’auteur : justement on va en finalité construire moins de HLM, imposer des conditions drastiques d’attribution dans le logement social en faveur du secteur privé, autoriser les hausses de loyer simplifiées dans le privé, restreindre de façon conséquente l’octroi des aides au logement, etc.
    A la place de HLM, vous aurez des HSLP (habitations sous les ponts).

    Bien à vous,



  • jean-marc D jean-marc 31 janvier 2015 19:00

    Bonjour Spartacus,


    Je vais tenter de vous éclairer le plus simplement possible, car c’est trop long d’entrer dans le détail en moins de 500 pages d’explications.

    Ces sociétés d’HLM dont on parle sont adossées pour la plupart aux collecteurs du 1% logement (les CIL, pour faire bref). 
    De ce fait, en réalité, elles sont sous la coupe du Ministère du Logement, et sous tutelle des DDTM et DDT (ex-DDE-Directions Départementales de l’Equipement).
    La gestion des collecteurs du 1% est quant à elle paritaire, et ceux-ci sont également sous contrôle du Ministère du Logement.
    Un contrôle de la MIILOS (Mission Interministérielle d’Inspection du LOgement Social, à laquelle a succédé l’ANCOLS en 2014) est effectué depuis bien longtemps sur ces collecteurs et sociétés d’HLM, tous les 5 ans.
    Dans ces conditions, comment voulez-vous que les sociétés d’HLM utilisent des pratiques hors du contrôle étatique, donc autorisées par l’Etat lui-même la plupart du temps ? 
    Par ailleurs, hormis les frais de fonctionnement (dans le sens global du terme), les collecteurs ne peuvent faire, comme vous dites, de « bénéfices », ils ne bénéficient que du statut d’association gérée au titre de la loi de 1901, ce qui leur interdit ces « bénéfices ». les fonds sont redistribués au profit du logement social, tout simplement, donc par des financements de société d’HLM, de prêts directs aux salariés ou au cautionnement des loyers en faveur des locataires.
    Quant aux sociétés d’HLM, leurs « bénéfices » comme vous dites, constitués par la seule rentrée des loyers diminuée des intérêts des emprunts engagés, ils sont les seuls fonds propres à part les emprunts qui leur permettent d’encore de construire puisque peu à peu toutes les subventions octroyées il fut des temps par les différents gouvernement s’étiolent jusqu’à peu de chagrin.
    Le 1% est par ailleurs pompé sans contrepartie par le gouvernement, qui prend pour prétexte certains scandales retentissant comme par exemple « le Refuge » ou l’affaire des hauts de Seine, entr’autres : il s’agit donc d’un hold-up qui aggrave encore davantage la crise du logement, déjà patente dans le secteur privé pour d’autres raisons puisque les fonds hold-upés sont contrôlés par le même acteur, donc, en sous-entendu,.peuvent être utilisés pour d’autres desseins.
    Le 1% logement a été créé à l’origine en 1943 par le patronat textile du Nord (Roubaix, pour être précis) ; il était destiné sur la base du volontariat pour mutualiser des fonds afin notamment de construire des « cités ouvrières » (les HBM - Habitations à Bon Marché - calquées sur les cités minières) afin de rapprocher les salariés de leurs lieux de travail, et d’augmenter les capacités de production de plus en plus gigantesques. L’Etat soutenait fortement cette action, en raison du tissu économique et des conditions d’insalubrité de la majorité des logements en France à l’époque et s’est imbriqué politiquement dans le système de paritarisme de ces organismes.
    Pesant alors de plus en plus lourd dans le contexte économique, cet outil au départ au service du salarié a suscité de plus en plus les convoitises de la part des gouvernements successifs, qui ont peu à peu pris toutes les manettes du système avec ce qui est actuellement le Medef, en le dévoyant totalement, et s’attellent aujourd’hui à rafler totalement la mise : d’où en grande partie aujourd’hui la crise du logement qui va probablement s’aggraver, causer la chute du secteur du bâtiment dans ce domaine, engendrant par contre-coup encore davantage de chômage, voire de cessations d’activités pour certaines entreprises et plomber encore davantage notre économie.
    Voilà ce que sont sur le fond vos « viles sociétés capitalistes » qui s’abreuvent de subventions et exploitent la misère, comme vous dites. Les sociétés ne peuvent justement plus s’abreuver de subventions, il n’y a pas d’exploitation de la misère, mais exploitation d’un filon soit par le Medef soit par l’Etat, pour chacun des intérêts différents . Et eux, désormais, la crise du logement ils s’en foutent.
    Ce que je tente de vous expliquer, c’est que certes de nombreux scandales ont éclaboussé le 1% logement, vous avez raison, mais il y en aura encore et toujours. La politique s’infiltrera, malheureusement, en plus des intérêts personnels de certains (regardez en profondeur le cas de Bouygues et consorts par exemple), de plus en plus dans le domaine du logement et bien évidemment ailleurs, là où il y a aussi scandales à répétition..et en fonction des acoquinements politiques, chacun de ces acteurs continuera de se gaver.
    Il faut bien comprendre que les rouages du système sont bien plus compliqués que vous ne le pensez, qu’un système qui a quand même fait ses preuves n’est pas plus ou moins pourri qu’un autre.
    En revanche, tenter pour le gouvernement de prendre le contrôle d’une grande partie du bâtiment afin de maîtriser quelques clés maîtresses supplémentaires du Medef , en créant une autre guerre intestine, n’aidera certes pas à résoudre le problème du mal logement. 
    Et, in fine, que demande le Français mal-logé ? d’être logé correctement, c’est simple. S’interessera t-il de savoir si Pierre, Paul ou Jacques s’est gavé au passage ? Je ne le pense sincèrement pas.
    C’est la triste réalité. 

    Bien à vous,
    .
    PS : par ailleurs, et puisque vous en parlez, êtes vous certain que les sociétés d’autoroutes ne font que 6% de bénéfices maximum ? J’ai des doutes.....



  • jean-marc D jean-marc 31 janvier 2015 12:27

    Bonjour Dithercarmar,


    Désolé de vous le dire, mais ce n’est pas le problème des aides-soignantes, des infirmières, des médecins, du personnel de cantine, du proviseur : sur le fond, il s’agit de la nécessité économique de l’hôpital ou de la clinique, qui choisit le prestataire moins-disant par appel d’offres, dans le cadre de lignes budgétaires en partie définies par les contraintes du Ministère de la Santé, en l’occurrence à ce jour sous couvert de MST.

    Les parents peuvent effectivement intervenir dans le domaine scolaire, par exemple en changeant leur(s) enfant(s) d’établissement, mais ils retrouveront le même problème ailleurs ; quant au malade, vous croyez peut-être qu’il choisit son hosto en fonction de la bouffe ?

    Bien à vous,


  • jean-marc D jean-marc 31 janvier 2015 12:12

    A l’auteur :

    Bonjour,
    Né dans le Nord (à Lille, très exactement), ma mère ayant travaillé toute sa vie dans le textile, région et branche industrielle berceaux des HBM et des HLM, ayant moi-même accompli 40 ans de carrière dans les CIL (collecteurs du 1% logement) et un groupe de sociétés d’HLM, je confirme que votre analyse est juste, particulièrement dans le principe du « pompage » du 1% logement (qui n’est d’ailleurs plus de 1%) au profit des autres objectifs de l’Etat.

    Cependant, vous dites que la boîte à Pandorre a été ouverte par Mitterand et Charasse : or, Mitterand n’a été élu qu’en 1981, alors que le gouvernement y songeait déjà au début de ma carrière dans un CIL, en 1973.......

    Quant aux mesures déposées au Ministère, elles ne font que confirmer la mort graduelle du bâtiment dans le secteur des logements sociaux, par effet colatéral.

     Bien à vous,


  • jean-marc D jean-marc 31 janvier 2015 11:14

    Bonjour Qasparrd,

    Vous avez parfaitement raison sur le principe, mais comme le malade paiera la nourriture apportée de l’extérieur, en plus du prix qu’il paiera quoiqu’on en pense, dans la facture de l’hosto, il sera encore plus « con » qu’avant.
    Aimeriez-vous payer une seconde fois pour un service qui vous est déjà du ?
    Sans compter qu’une réaction conséquente de malades est vraiment de l’utopie........comme en politique, avec des « si », on mettrait Paris en bouteille.

    Bien à vous,.


  • jean-marc D jean-marc 31 janvier 2015 10:56

    Bonjour Agafia,

    Voici la réponse : l’établissement des menus est bien à la charge des diététiciens des établissements de santé. Les menus sont donc bien équilibrés sur le papier, c’est la présentation, la température de service et surtout le goût qui font défaut.
    Sur le point de la diététique, le corps humain est parfois mieux nourri qu’avec des plats maison bien riche, surtout en graisses.
    Reste qu’en règle générale, aucun appétit ne peut venir d’une viande trop cuite, servie quasi froide, d’un bout de fromage en emballage plastique, d’un fruit destiné à la raquette de Ddjokovich.......
    Quant au diététicien en question, il ne fait donc que composer avec des lignes budgétaires et un prestataire imposés par l’hôpital où la clinique qui a choisi le moins-disant sur appel d’offres.

    Bien à vous,


  • jean-marc D jean-marc 31 janvier 2015 10:06

    Bonjour Hans,

    Je pense bien avoir écrit ’Mais comment voulez vous que les « cons » comme vous dites n’acceptent plus de payer lorsqu’en apparence ils ne paient rien".
    Je n’ai jamais dit qu’ils ne payaient rien. 
    C’est exactement l’inverse, puisque c’est toute la collectivité qui peut être amenée à payer.
    De plus, une excellente mutuelle, comme vous dites, rembourse le forfait journalier. Ou alors, elle n’est pas excellente.
    Enfin, lorsque vous me dites que le forfait journalier peut s’élever à 60 euros, vous vous trompez : ce forfait est de 18 euros par jour quelque soit l’hôpital ou la clinique (hors hôpitaux psychiatriques, forfait de 13,50 euros).
    Au-delà de cette somme, il s’agit d’autre(s) frais, tel le coût d’une chambre particulière par exemple..

    Bien à vous,


  • jean-marc D jean-marc 30 janvier 2015 18:55

    Bonsoir Yohan,

    Désolé de vous le dire, mais non seulement votre commentaire est stupide, mais vous semblez ignorer que l’on pourrait vous le retourner lorsque vous tomberez malade (je ne vous le souhaite sincèrement pas). A la différence près que non seulement vous paierez votre repas (que vous payez déjà d’ailleurs au travers du forfait journalier), mais les soins ne seront pas gratis, contrairement à ce que vous pensez....


  • jean-marc D jean-marc 30 janvier 2015 18:45

    Bonjour Tillia,

    Une petite question : avez-vous déjà « bouffé » à l’hôpital ? Si oui, durant combien de temps, combien de kilos avez-vous perdu car laissé vos plats tels qu’à l’arrivée ? Votre moral allait-il bien à la sortie ? Jugez vous au moins un plat correct ? 
    Si vous avez tout bon, vous êtes mur(e) pour le Mac Doc et ses frites aux 19 (voire plus) composants....ou tout autre fournisseur moins-disant.
    Pour le reste, je vous renvoie à ma réponse à Quaspard.
    Certes, on ne confond pas hôpital et restaurant, j’en convient bien évidemment ,mais là vous y allez fort : un malade ne souhaite pas un 3*, mais une « bouffe » correcte. Bien sur, il y aura toujours ceux, minoritaires, qui se plaignent mais ne « bouffent » rien chez eux, ok, je vous comprends, mais seulement sur ce point.
    Bien à vous,
    PS : la « bouffe » comme vous dites, est comprise dans le forfait journalier (pourquoi voulez vous qu’il ait été inventé) remboursé si vous bénéficiez d’une mutuelle (donc, vous êtes soit riche, soit « parasite » de la Société, soit vous cuisinez illégalement dans la chambre).


  • jean-marc D jean-marc 30 janvier 2015 18:23

    Bonjour Quaspard, avec 45 ans de moins j’aurais bien volontiers agit comme vous, par bravade révolutionnaire. Mais comment voulez vous que les « cons » comme vous dites n’acceptent plus de payer lorsqu’en apparence ils ne paient rien ? Ils ne connaissent la plupart du temps pas même le prix, à moins d’être très -trop- curieux. La Sécu et les mutuelles paient à leur place, répercutent le coût sur l’ensemble des contribuables et des mutualistes. Pendant ce temps, les enveloppes discrètes favorisent les accès sordides aux marchés, ainsi que la recherche du moindre coût économique pour les établissements de santé (due à des politiques de santé absurdes et parfois contradictoires depuis des années) facilitent l’emprise de sociétés de tous horizons se gavant à tous les râteliers possibles. D’autant que comme plus en plus de « cons » défavorisés étrangers viennent se faire soigner volontairement ou non, gratos, bien sur, en France et trouvent bien souvent de la nourriture qu’ils n’ont pas ou peu par leur propres moyens. Pourquoi ces mêmes plats ne seraient ils pas bon pour tous alors qu’ils semblent contenter certains ?

    Argent, quand tu nous tiens......
    Je vais vous donner un petit exemple de raisonnement économique possible dans le domaine du cancer, par exemple. Savez-vous pourquoi la Sécu reconnait une prise en charge à 100 % de cette maladie ? La période de rémission étant en de 5 ans (çà correspond à la durée d’engagement de la Sécu pour ce qu’on appelle une ALD - affection longue durée), la collectivité estime donc qu’il y a de fortes probabilités qu’elle n’aie pas de retraite à payer, car les cas d’échappatoire sont, bien qu’aléatoires, calculables statistiquement selon les types de cancer. Durant ce temps durant lequel les malades « cons » ne vont pas jeter leurs perfusions sur le mur (par instinct de survie évidemment), des sociétés pharmaceutiques s’engraissent voluptueusement puisque leurs médocs sont ce qu’on appelle couramment des blockbusters, rétrocédés à un prix maximum ; les pharmaciens se frottent les mains de par le gain obtenu sur les médocs adjuvants obligatoires et ceux dits de confort qu’ils proposent bien volontiers à l’envie ; et les médecins assurent leur travail de demain (c’est leur boulot, tout comme nous ils cherchent à l’assurer).
    Comme dit un oncologue que je connais, faut faire vivre le commerce......
    Je me permets de vous poser une question simple : lorsqu’un patient est obligé de se soigner lourdement, que peut-il faire d’autre que d’accepter de bouffer de la merde, comme vous dites (et je suis d’accord avec vous sur ce terme), lorsqu’on sait le coût des traitements (globaux, tout confondu) ? 
    L’hôpital ou la clinique ne font que raisonner de part la force des choses qu’en tant d’entreprise, dans le cadre de leurs lignes budgétaires, bien souvent fixées par le Ministère de la Santé.
    C’est là où se trouve le problème réel, et çà n’est par par la grâce de MST que cela va s’arranger, malheureusement.
    Tout est fait pour supprimer la médecine libérale et la fonctionnariser, en transférant les coûts : le malade devrait clairement soit bénéficier de soins à minima dans un centre étatisé (ce qu’on appelait dans le temps un dispensaire), soit de se tourner vers une médecine pour les« riches », donc les soins dits à l’américaine, à charge intégrale des malades qui n’auront d’autre échappatoire que de se tourner vers des (très) chères assurances privées.......et là, on recommence la boucle économique.
    Bien à vous,



  • jean-marc D jean-marc 29 janvier 2015 18:17

    @wesson : eh oui, on en est là......et la chute n’est pas encore terminée. Faire la chasse aux terroristes n’est pas possible, ’ils" savent où ils sont, mais ils servent trop à point nommé, trop bien nommé pour ne pas être autorisé au plus haut niveau, et à moindre coût, leurs dessins d’endoctrinement massifs. Bientôt le puçage lobotomisant, les prisons concentrationnaires (où vont-ils mettre tous ces gens qui ne pensent pas comme eux, les gosses qui lancent une idée par simple souci de se démarquer des camarades et sans avoir réfléchi au conséquences (au fait, est-ce réellement le gosse qui est visé, ou sa famille ?), bref le retour de sinistres années. C’est fou mais bien réel, malheureusement..



  • jean-marc D jean-marc 26 janvier 2015 19:59

    Mon message 218 s’adressais à Fifi brin d’acier (oubli de ma part)



  • jean-marc D jean-marc 26 janvier 2015 19:53

    Bonne analyse rapide. J’ajouterais quelques compléments :

    - où FH va t-il trouver les fonds ? Dans la poche du contribuable, comme d’habitude,c’est évident,
    - la Grèce va t-elle sortir de l’Europe ? non, car dans ce cas, Merkel va exiger le remboursement immédiat de sa dette (à priori),
    - la Grèce peut-elle demander soit l’effacement soit le différé ou la renégociation du plan de remboursement ? Non, car dans ce cas d’autres pays vont opter pour une démarche identique.
    Donc il me semble que ce gouvernement de gauche suivra le chemin de son prédécesseur.
    Cordialement,


  • jean-marc D jean-marc 22 janvier 2015 19:32

    Décidemment, notre Coluche national avait bien raison : « la dictature, c’est ferme ta gueule..... » (et la démocratie, c’est cause toujours). Le pire, c’est que n’avons pas évolué depuis 1945 - je ne vais pas me faire des amis chez les sympathisants soixante huitards -et l’époque de notre bon Général qui nous a, sur le fond et bien malgré lui, je veux en être persuadé bien que je le sois de moins en moins, par la force des situations, vendu aux USA. 

    Pour en revenir aux événements déclencheurs de la situation actuelle, bien programmés évidemment par notre asservissement transatlantique, merci aux moutons allant bêler à travers champs et ville à apporter leur soutien conscient ou inconscient à ces politiciens véreux qui tentent de surnager dans leurs propres défécations, car ils ne trouvent plus d’endroit propre pour se soulager, hormis sur le « bon peuple ». 
    Pauvres fous, alors que personne, et surtout pas eux apparemment ( et moi encore moins, quoique....), ne sait encore si le verbe du « je suis Charlie » est le verbe être ou suivre.
    Se sont-ils seulement demandé s’il ne signaient pas un chèque en blanc au nom de tous puisqu’au yeux de notre gouvernement qui a mis en place la finalité de cette mascarade, ils nous représenteraient ?
    La petite NVB n’offre que le reflet de cette piteuse classe politique en récitant ce qu’on a écrit à sa place, c’est tout.. Elle aura ensuite une autre belle promotion (si elle ne l’a déjà eue) par notre Premier Sinistre (qui me fait peur chaque fois que le vois à la téloche).
    Le capitaine de pédalo a depuis longtemps traversé l’Atlantique : dommage qu’il n’ait pas pu emprunter le Titanic (or course).......on aurait eu un peu de répit en attendant le suivant, aussi voué aux mêmes maîtres.
    Merci à vous, Qaspard et Fifi brin_d’acier pour vos billets pertinents, ainsi qu’à certains autres non dénués d’intérêt.
    Je terminerai en citant de nouveau Couche : « si voter pouvait changer quelque chose, ce serait interdit depuis longtemps ». Question : quelqu’un pourrait-il me dire ce qu’il se passerait en 2017 si personne (oui, oui, je dis bien personne) n’allait voter ? Mais ça n’est qu’une question bête......




  • jean-marc D jean-marc 26 mai 2014 22:26

    Re-bonsoir Scalino,

    j’ai oublié de vous dire pourquoi je suis partisan du sanctionnement de l’abstention (et c’est aussi mon droit d’émettre un avis) : il est tout à fait possible de voter blanc, voire nul.

    S’abstenir, c’est être citoyen de nulle part, d’ignorer que nos parents et grands parents se sont battus pour le droit de vote, ce qui reste encore une des rares acquis républicains qui nous reste ; c’est aussi favoriser les interprétations erronées des médias au sujet des résultats du FN, sans oublier que qui ne dit mot consent.

    D’autres nations ont compris, n’allez pas plus loin qu’en Belgique, qui n’est pas que le pays des frites.

    Sincèrement vôtre,



  • jean-marc D jean-marc 26 mai 2014 21:55

    Bonsoir Scalino,

    Ma réponse était destiné a Laferrier (voir plus haut) et Barneski, pas à vous. Il suffisait de suivre les échanges.

    Désolé de vous avoir égaré.

    PS : merci de ne pas employer le tutoiement et si vous voulez paraître sérieux, soignez votre orthographe. 



  • jean-marc D jean-marc 26 mai 2014 19:21

    Bonjour à vous ainsi qu’à « bartneski ».

    Je me conterais de faire quelques petites remarques sur ce bel échange apportant quelque nom d’oiseau et deux liens existants certes mais bien douteux :

     1) les Etats-Unis ne sont intervenus en Europe qu’attaqués par le Japon, sinon ils n’y auraient jamais mis un pied, ça n’a été en quelque sorte que contraints et forcés,

    2) ils ont été aussi destructeurs, ou presque, que les allemands en France, Dresde en Allemagne n’a été décidé uniquement que pour saper un peu plus le moral des troupes allemandes, ce qui était déjà devenu inutile, Hiroschima et Nagasaki bombardées uniquement pour tester grandeur nature l’arme nucléaire indispensable, par ses retombées physiques, au développement industriel américain lors de l’après-guerre et offrir de nouveaux débouchés vecteurs de gain aux lobbies,

    3) «  Les américains et les anciens vous ont offert le confort dont vous bénéficiez tous aujourd’hui.
    Vous avez pu étudier gratuitement, vos parents ont pu travailler pour l’Europe, et bénéficier de 5 semaines de congés payés. Vous avez eu la protection sociale, et bon nombre d’allocations ; vous n’avez connu ni la guerre, ni les privations. Parce que vos grands-parents et les alliées de préférence américain se lancèrent dans la reconstruction (plan Marshall), vous avez pu connaître le TGV, l’espace, l’informatique et internet, la télévision et les infrastructures routières »

    Ca me fait rire : seules les études primaires étaient (et sont toujours) entièrement gratuites, mes parents n’ont jamais travaillé pour l’Europe pour la simple raison qu’elle n’existait pas, la protection sociale n’était que le minimum SS, « bon nombre d’allocations » s’est révélé le salaire unique (et inique), ma mère n’a jamais eu droit à 5 semaines de congés payés, mais faisait jusqu’à 60 heures par semaine en travaillant au black en plus de son job régulier dans le textile, je n’ai pas heureusement connu la guerre mais lorsque vous aurez été comme moi élevé durant quelques années dans un grenier sans eau, gaz ou électricité vous verrez qu’en 1953 (et bien après les privations existaient encore), les alliés ont bien sur aidé la reconstruction, mais ils n’ont fait que réparer en partie leurs dégâts, s’assurer une main-mise politique sur le Vieux Continent, les inventions que vous citez ont bien sur été aussi vitales aux humains que la guérison du cancer, c’est bien connu.

    4) il faut se faire une raison :

    - un chômeur cherche le plus souvent du boulot, mais bien souvent il est soi non qualifié du fait du coût des études ou de l’échec de notre éducation nationale, soit il est surqualifié, soit il ne toucherait pas un salaire supérieur aux aides dont il peut bénéficier : dans ce cas je comprend parfaitement qu’il préfère faire la grasse matinée ou la sieste, d’autant qu’il peut s’occuper de bébé puisque sa conjointe travaille et qu’il n’est pas déclaré au foyer pour les allocations familiales. La faute à qui ? pas la sienne, il ne fait que profiter du système qui est assez idiot pour autoriser ce comportement, c’est tout,

    - un jeune qui cherche du boulot s’entend, tout comme moi à l’époque des Trente Glorieuses, demander systématiquement « s’il a de l’expérience » ; s’il en est à sa première recherche d’emploi il peut toujours répondre comme je l’ai fait : « j’ai -tel- âge » donc j’ai telle expérience, vous verrez s’il obtiendra le poste ! Et s’il ne répond rien, comme il n’a pas d’expérience.........devinez la suite,

    - vous faites l’impasse sur les séniors (vous savez, les plus de 45 ans et bientôt plus de 40 ans) : licenciés bien souvent comme des malpropres, et manu-militari de surcroit, au mieux ils retrouveront à tout coup un truc minable les démolissant tant financièrement que psychologiquement, soit ils iront à Pôle Emploi (cf. 1er alinéa du paragraphe), qui fera fonctionner au bout d’un certain temps la gomme à chômeurs et grossir les rangs des files aux Restos du Cœur,

    - les liens dont vous faites état ne sont que des « preuves » illusoires : vous savez pertinemment comme moi qu’il ne s’agit bien souvent que soit des annonces d’apparat mises en ligne par des Sociétés d’intérim qui ne cherchent bien souvent qu’à justifier leurs recherches auprès des demandeurs d’emploi par le biais de Pôle Emploi, assure aux Sociétés licenciant et aux Institutions que les salariés virés sont suivis humainement, ce qui truque encore un peu plus le système du « vous voyez, il y a de l’emploi en France, mais personne n’en veut », soit par des annonceurs cherchant du travail au black. Pour s’amuser, il suffit de répondre à une de ces annonces, vous verrez que bizarrement le poste est déjà pourvu. Magique !

    Mais là ou je suis parfaitement d’accord avec vous, c’est que l’abstention est inqualifiable et devrait être sanctionnée (hormis de très rares cas), car la procuration existe et est très simple d’utilisation. D’autant qu’effectivement elle conduira un beau jour à supprimer le vote citoyen.

    Sincèrement vôtre,



  • jean-marc D jean-marc 26 mai 2014 17:23

    Bonjour Laurent,

    Vous auriez pu vous dispenser d’utiliser le terme « nauséabond » (en surligné de plus dans votre texte) : cela veut dire implicitement que les votes FN sont du même acabit, donc on peut en déduire que ceux qui se sont exprimés sont aussi "nauséabonds’.

    Pour le reste de votre analyse, elle me semble assez logique.

    Mais là où je ne suis pas d’accord, c’est lorsque vous estimez improbable que cet effet FN perdure : rappellez-vous 2002, personne n’avait vu, pour les mêmes motifs que vous évoquez, Mr Le Pen au second tour de la présidentielle !

    J’habite le Nord-Pas de Calais, et je peux vous assurer qu’au travers de mes nombreux contacts, le vote FN devient de plus en plus un vote d’adhésion par le fait qu’il est justement le seul parti n’ayant jamais exercé le pouvoir ce qui crée un nouveau miroir aux alouettes, ce qui ne me rassure guère loin de là. De nouvelles circonstances exceptionnelles, comme vous le dites, peuvent de nouveau se conjuguer en 2017, et c’est bien là le danger.

    Je ne suis pas europhille convaincu, ne suis encarté nulle part, mais j’ai voté je l’avoue, considérant l’UMP en état de liquéfaction et le PS inapte à diriger la France autrement que par des ’avancées-reculades’, pour une toute petite liste qui ne risquait aucunement d’envoyer un siège ajoutant à la cacophonie européenne, car je ne verserais jamais dans l’europhobie : le moyen-âge est dépassé et de toutes façons, nous n’avons aucun intérêt, pas plus que les autres pays, de se tourner vers une autarcie destructrice.



  • jean-marc D jean-marc 26 mai 2014 16:38

    Bonjour Michel,

    Presque entièrement d’accord avec vous, notamment sur la relativisation des résultats qui rejoint parfaitement mon calcul d’hier soir lors de leur énoncé.

    L’abstention est le déni de toute idée de la façon dont la France peut agir un tant soi peu sur le ’machin’ européen et nul ne peut projeter le vote de ceux qui ont tourné les dos au vote.

    De même, le score de Mme Le Pen, qui tente comme vous dites de donner l’illusion d’un parti « neuf » en tentant de le dédiaboliser (c’est impossible, chassez le naturel, il revient au galop) tient essentiellement à l’impression erronée qu’ont les français que leur vote est sans conséquences - j’appelle cela le syndrome de 2002 quand Mr Le Pen s’est montré tout content de se retrouver au second tour de la présidentielle - et surtout au fait que ces mêmes français ont voulu avertir une fois de plus la révolution sociale qui ne va plus tarder à s’ensuivre - depuis le temps qu’elle est annoncée, elle arrivera fatalement un jour -.

    Si le choix de l’électeur ne se portait ni sur l’UMP ni sur le PS ni sur le Centre, il fallait opter, plutôt que de pratiquer la politique de l’autruche, pour n’importe quelle autre liste afin de faire barrage à ce miroir aux alouettes qu’est le FN, d’autant que tous les sondages (qui sont de plus en plus fiables) annonçait le désastre. Il y avait pourtant le choix cette année parmi les listes qui ne risquaient pas d’emporter des sièges pour ce faire.

    En revanche, il me semble que vous oubliez une conséquence des plus fâcheuses : désormais, il ressort plus clairement que jamais que l’Allemagne devient le seul vrai moteur de l’Europe et que l’axe fondateur franco-allemand n’est plus qu’une illusion. 

    Aujourd’hui, ça n’est plus « Bruce tout puissant », mais « Merkel toute puissante » qui ne tardera pas à materner Normal 1er pour le ridiculiser encore davantage.

    Enfin, le Parlement Européen, bien que restant sous contrôle de la droite (PPE majoritaire) va se voir affublé d’une extrême-droite plus conséquente qui ajoutera une couche supplémentaire de cacophonie aux débats, ajoutera à la déstabilisation politique de l’Europe et laissera encore un peu plus les mains libres à Mr Poutine.