Les commentaires de Jacobin

Trop de crétins décidemment ici.

M. Dugué ,comment pouvez vous supporter d’écrire régulièrement pour ça ?

Moi, j’en ai marre, je retire mon compte.

@Jacobin
Et le curé du village ? Même d’extraction modeste, il n’avait pas un statut écrasant dans sa communauté ? Comparé à un prêtre aujourd’hui ?
Et l’évêque ? N’était-il pas souvent le premier personnage de sa région ? Comparé à l’insignifiance politique d’un évêque aujourd’ui

Et le chevalier noble, il n’avait pas un statut écrasant ? comparé à un officier aujourd’hui ?
C’est dingue d’être incapable de comprendre ce qu’on lit et de la ramener à tout prix.
Dugué a raison, nous entrons dans l’ère des crétins.

@izarn
vous êtes aussi incohérent qu’inconséquent et vaniteux.

@Jacobin
Et en plus, personne n’acquérait gloire et fortune en étant troubadour. Ceux qui étaient fortunés l’étaient par la naissance.
Rien à voir avec le milieu intellectuel qui à l’époque, et pour longtemps était le privilège de la seule Sorbonne, université CLERICALE. Et là encore, un prélat riche et puissant l’était par son réseau de famille.
Et s’il vous plait, ne venez pas me parler des deux ou trois exceptions pour m« affirmer que la clericature était un instrument puissant de promotion sociale.
Au lieu d’invoquer la connaissance de l »histoire, évitez de l’évoquer à tort et à travers.

@izarn
Mais qu’est ce que vous racontez à la fin ?
Les troubadours étaient des poetes, des artistes, PAS DES INTELLOS, PAS DES PHILOSOPHES, PAS DES SAVANTS.
Merci d’éviter les hors sujet.

@sleeping-zombie
Tout à fait d’accord, dautant plus que 885€ à Florac ou Limoges, c’est 885€ à Nice, Paris ou Lyon.
C’est pour ça que je persiste à dire que ces chiffres servent des objectifs assez inavouables en fait.
Quand on me dit : il y a 400 000 sans abri : ça, ça parle.
Quand on me dit qu’il y a X personne qui ne pourraient manger sans bons alimentaires ou les organismes caritatifs, oui, ça me parle.
Quand on me dit que X personnes ne peuvent pas se chauffer.
Ou comme le dit Foufouille X qui renoncent à se soigner les dents.

Mais dire 5 millions de pauvres, c’est débile.

D’autant plus qu’on n’est toujours le pauvre de quelqu’un... et le riche d’un autre.

Un cadre supérieur ou un chirurgien cossu vont se prendre pour des pauvres à coté d’un type comme Altrad, qui lui même va dire qu’il est fort modeste par rapport à Bernard Arnaud qui lui même va dire qu’il est peu de chose à coté de Bill Gates qui lui même va dire qu’il ne dispose ni des moyens de Rockfeller ou du roi d’Arabie...

Et ben mazette.
Si pour vous tous, une famille qui peut assurer la santé, la scolarité, le logement, l’eau courante, potable et même chaude, l’énergie, les transports, les activités ludiques et sportives des enfants, l’habillement est une famille pauvre, alors je comprends pourquoi, si on dit qu’il y a cinq millions de pauvres comme ça en France, les gens veulent affluer des quatre coins du monde.

@foufouille
Tu as raison foufouille, ça c’est la pauvreté.
Mais sois honnête. Une famille avec trois enfants et 2300€ par mois, c’est une famille de pauvres ?
Honnêtement.

@foufouille
Insulte ? J’arrête là.

@foufouille
Quand on est modeste, la plupart des établissement prête les livres. Et si vous achete d’occasion et revendez l’année suivante, la prime de rentrée est plus que suffisante.
Et comme vous le dites, on ne paye pas les courts.
Vous voulez essayez chez les anglos ?Mini 5000$ par an pour une maternelle décente. Entre 5000 et 10 000 pour une primaire. Entre 10 et 15 000 pour le secondaire. Et compter un minimum de 15000 pour la plus pourrie et minable des facs d’état.

Et oui, il y a quelques siècle, être un clerc vous offrait un statut énorme. Curé, diacre, évêque et autre. Places hautement enviées. Qui voudrait être évêque aujourd’hui ? Qui voudrait être curé ?

Il y a mille ans, être un brillant homme d’arme doublé d’un bon cavalier vous assurait prospérité, respect, position sociale et hierachique. Qui veut être soldat aujourd’hui ?

Le temps du prestige de la clericature intellectuelle est passée.

@Jacobin
En fait, n’est-on pas tout simplement entrain de sortir d’une civilisation assez récente de l’écrit.
Les Druides interdisaient l’écriture sous peine de mort. Ils devaient avoir leurs raisons autre que dans la dominations de leurs contemporains.
Jusqu’à l’époque moderne, l’écrit était de fort peu de chose. Quelques actes notariés et des reproductions de la bible.
Puis l’imprimerie a permis à des gens de pouvoir se dispenser d’une reflexion contradictoire et orale comme elle avait toujours été pratiquée, de Socrate à Averoes, pour se lancer, en solitaire dans de fumeuses masturbations intellectuelles qui ont permis l’élaboration des idéologies les plus fantaisistes tout en étant les plus meurtrière et oppressives de l’Histoire.
Cette civilisation de l’écrit fut celle d’un orgueil démesuré et cette civilisation commence à peine à atterir(se crasher ?) de son hubris de cinq siècles. Grâce à cet écrit, elle a dominé, pillé, exterminé, opprimé le reste de l« humanité, gâché les ressources de la planète et pourri notre terre au point que la survie de l’éspèce même est en jeu.
Et vous voulez que l’on continue à révérer les grands prêtres et petits clercs de cette civilisation inique, insensée et suicidaire ?
Ben non, si notre éspèce ne disparaît pas, les moyens technologiques vont permettre un retour à la suprématie de l’oralité et il y fort à parier que nos descendants seront fort méfiants et méprisants pour tout ce qui ressemblera de près ou de loin à un essai. Fut-il de génie.
Car on voit bien ce qu’ont fait et où nous ont mené cinq siècle de ce génie là.
Vous avez dit »humaniste" ?
Personne n’a plus détruit d’humain et mis en danger le sort de l’humanité que cette idéologie là. 

Monsieur Dugué, ce que vous dites n’est pas faux.
Mais je me permets de vous dire que le savoir n’a pas été respecté et valorisé de toute éternité.
Au contraire, cette valorisation est assez récente à l’échelle de l’histoire.
Avant la suite des rois et premiers ministres de génie Sully, Richelieu, Colbert qui ont pris la France dans l’abîme et l’ont amené au zénith, il était de bon ton dans la noblesse, d’afficher son analphabétisme. Le savoir était chose de moinillons ou d’avocats. Les gens savants n’étaient valorisés ni socialement, ni financièrement.
La vraie explosion du statut du savant vient avec la prise de pouvoir bourgeoise des XVIIIe et surtout XIXe siècle.Et pourquoi ? Parce que c’est ce qu’a trouvé la bourgeoisie pour se distinguer des aristos et des gueux : le savoir, la culture. Le mouvement en Angleterre est encore plus tardif. L’époque napoléonienne voit de véritables savants d’Oxford et ailleurs vivrent en misère dans l’enfer d’être copiste pour survivre.
Mais à partir de 1945, un effort colossal est fait pour l’éducation des masses, on crée même des ministères de la culture pour la promouvoir au lieu de la garder précieusement comme privilège et marqueur des nantis. Moralité : souvent, les gueux sont devenus infiniment plus cultivés et savants que le rejetons des possédants.
Et ceci pile poil dans la fameuse parenthèse enchantée des années 60 à 80.
Mais ceci ne pouvait pas durer.
Alors d’un coup, les rejetons indignes des nantis, dont’avant, on cachait avec honte les frasques à Ibiza ou Goa, on soudain été mis en exergue :
W. Bush, Paris Hilton, Jean Sarkozy, Arnaud Lagardère, le risque inculte, idiot et fier de l’être redevient tendance comme au XVIe siècle.
Ce n’est pas que la culture et le savoir sont détestés ou méprisés, ils sont simplement dévalorisés, dé-valorisés, démonétisés.
« T’es savant ? Et alors ? On s’en b... les c... ». Voilà le leitmotiv.
L’epithète « intello » chez les lycéens est probablement la pire insulte qui soit et le passeport pour la solitude.
La norme, ce sont les débile de TPMP et les centaines de milliers de débiles qui se prennent, tenez vous bien, pour des intellos quand ils regardent cette m....
Le maître reste le maître.... Mais pour ceux qui acceptent d’être ses disciples.
Pour les autres, le savoir n’est que dalle.
On revient à ce qui a toujours existé hormis à l’époque des Grecs de Péricles : la tune, le pouvoir, la force brutale.
Et eu égard aux colossales monstruosités qui se sont commises sous l’ère des « savants et philosophes » , n’est-il pas évident que ce savoir était fort loin d’être sagesse.
Peut-être est-il temps de réapprendre l’humilité à ceux qui, m’algré tout, n’ont pas d’autre talent que de savoir théoriser par l’écrit dans une dangereuse construction mentale qui permet certes de monter plus haut, mais à quel prix d’écrasements monstrueux à la base, de pillage pour échaffauder l’édifice et de fragilité dramatique de la réalisation.
Non, certes, le savoir n’est plus une valeur de garantie sociale.

@foufouille
Arrêtez d’être de mauvaise foi deux minutes svp. Ailleurs c’est PAYANT !!! PA-YANT !
Déjà que vous ne payez pas ni le primaire, ni le secondaire, les facs et les écoles d’ingé sont GRATUITES si votre gosse est boursier. GRATUITES !!!! 10 000£ par an en GB, et infiniment plus aux USA.
Et même HEC(20 000€/an) offre la gratuité aux boursiers.

Mais c’est pas possible à la fin. Avec votre déni stupide, vous verrez quand Macron et sa clique nous auront ravalé au standard anglo-saxon. Là vous comprendez à quel point il était débile de dénigrer notre système social.

@foufouille
Vous êtes indécent. Une petit cure de vraie pauvreté vous ferait un peu de bien.
Ce que cette personne décrit, ce n’est pas de la pauvreté, c’est du caprice d’enfants gâté. Et surtout une ignorance et une ingratitude totale de l’exceptionnalité de nos systèmes sociaux.
Il se trouve que j’ai pas un rond et que ma fille est médecin spécialiste et mon fils ingénieur de haut niveau : MERCI LA REPUBLIQUE !
Il se trouve que j’ai pas un rond mais quand j’ai fait un infarctus, je n’ai pas eu à débourser un centime et que mes médicaments sont gratuits : merci la république.
Il se trouve que j’ai pas un rond, mais comme je n’ai pas eu à me ruiner pour assurer une scolarité de qualité à mes enfants, j’ai pu payé ma cagna : merci la république.
Il se trouve que j’ai pas un rond et que je n’ai jamais capitalisé à un plan de retraite privé, mais normalement, si sa majesté Macron ne nous fume pas, je devrai avoir une petite retraite d« ici quelques années : merci la république.
Il se trouve que j’ai pas un rond, mais la loi interdit à mes patrons de me payer moins cher qu’à un certains point : merci la république.
Il se trouve que j’ai pas un rond, mais la loi interdit à mes patrons de me traiter comme de la m... et de me faire des chantages léonins : merci la république.
Et pourtant, je n’ai quasi aucune aide sociale.
C’est ça qui est marrant : je suis à peine un peu plus haut que ce seuil dont on a parlé et considéré comme trop riche pour avoir des bourses conséquentes ou des aides significatives. Incohérence.

ça c’est exactement comme quand les journaux nous apitoient en permanence sur »ces pauvres retraités" qui vivent avec moins de 800€/mois alors qu’ils sont moins de 600 000 (ce qui est déjà largement trop) mais pour mieux cacher les revenus totalement indécents des 40% des retraités les plus aisés.

@foufouille
Alors si moi je suis pauvre, je souhaite la même pauvreté à six milliards de mes compatriotes terriens.

Voyagez un peu. Et quand vous verrez ce que nous permet les combats de nos pères, peut-être prendrez vous conscience qu’il faut vraiment les protéger.

@Inquiet
Ce n’est absolument pas le propos de l’article.

@foufouille
Inepte ? C’est votre com qui l’est. Tous mes chiffres sont parfaitement exacts et vérifiables.
Désolé, aucune rente, ni immobilère, ni du capital, ni même de système de retraite ou du RSA.
Je suis cariste. Un simple cariste. Au smic à 55 balais avec une épouse gagnant pas beaucoup plus que le SMIC.
Et justement, je connais assez la valeur du fric pour savoir qu’une famille avec trois enfant disposant de 27000€ par an avec l’école et la santé gratuite, est très loin d’être une famille pauvre.
Par contre, je sais aussi que c’est avec ce genre d’argument qu’on veut justement m’appauvrir et m"oter les maigres protections du code du travail, et du service public.

Vous êtes le prototype du gaucho idiot utile du capital.

Et oui, Chirac, c’était la France du bêtette show, Amadou, Roucas et Sebastien. Sarkozy, ce fut la France Arthur et Sardou, Hollande, la France Yann Barthes et Vincent Delerme, Macron, c’est la France(province Allemande) d’Hanounah et des Chtis à Miami.
C’est déjà pire avant...
Et c’est encore pire....

Ariane,

il ne faut pas arrêter d’écrire. Il ne faut pas arrêter de publier. Courage. :)