@ Ouam
Salut Ouam.
C’est juste sordide. Pour écouler le stock, c’est que ça coûte un pognon de dingue ces jouets, les cyniques les utilisent en connaissant pertinemment la dangerosité.
On fait un mauvais procès à Castaner. Le ministre de la Défense n’a de toute évidence pas donné toutes les infos au ministre de l’intérieur.
Les spécificités humaines se retrouvent en partie chez l’animal domestique ou de compagnie.
Ex, le chien, comment devient-il propre. La Nature lui intime de déféquer et uriner partout, pour des motifs sexuels (territorialité). Pour rendre le chien propre, on le conditionne (répétition de l’action jusqu’à ce qu’elle devienne réflexe) assorti d’un châtiment/récompense.
Le chien a envie d’uriner, qu’arrive-t’il concrètement ? Il mentalise ce qui va se passer si il s’oublie (le maître sera en colère, je n’aurais pas ma récompense, j serais battu ou grondé = abstraction).
Cas du fauve : le fauve obtempère mais en louvoyant, un dompteur est toujours au taquet parce que l’instinct, même chez un animal né en captivité, demeure puissant. Même procédé qu’avec le clebs. Etre la main qui nourrit et la main qui affame, être le dieu de l’animal.
Et pour prouver que c’est mental et basé sur la suggestion, que ça se passe dans la cervelle du fauve : celui-ci craint la cravache ou le fouet alors que ceux-ci ne peuvent lui faire grand mal. Ce qu’il craint, c’est l’idée-seule que cela fasse mal. Le prendre au berceau, une bonne branlée que ça rentre bien dans la caboche et hop la voilà la loupiote de Pavlov qui clignote selon le bon vouloir du maître.
Bon, c’est pas le tout, mon cher Satan. Après ces propos instructifs et descriptifs arrachés de mon hideux carnet de damné, reprenons un peu d’opium.
@ Abolab
Perception, sensation. Via les nerfs, ces informations remontent à la cervelle. Dans ce paquet vert et gras, cet organique est codé et devient psychologique, c’est l’impression. Au niveau de l’entendement justement, il y a une opération qui s’appelle le jugement ; il est déterminé si la sensation, et conséquemment ce qui est perçu, est agréable, désagréable ou neutre (principe du plaisir/déplaisir). En conséquence surgit l’expression, action/réaction ou parole (cri).
Les perceptions viennent de stimulii et internes et externes (cas du rêve, par exemple). On notera que la cervelle est un organe sans repos.
Spécificités de l’homme : intellectualisation, soit la pensée. Et faculté d’abstraction qui ’existe pas en soi et est liée à mémoire et expérience. Car comme n le constate, on ne sait pas tout tout de suite, on empile, c’est-à-dire qu’on part d’une origine, d’un point zéro depuis lequel le cercle s’étend.
Chez l’homme toujours, au niveau de l’entendement, lors de l’opération dite du jugement survient un contre jugement. L’impulsivité normale et voulue par la Nature est corrigée et se socialise via un conditionnement.
@ Abolab
Par définition, un conditionnement est une action-réflexe sur laquelle l’individu n’a aucune prise.
@ Abolab
2. Il n’y a pas d’action sans motif ; les motifs sont toujours de type égoïste.
3. la nature étant bien faite, il a trouvé un ventriloque : vous.
4. parce que le vivant est animé par certaines pulsions. ’naître, perpétuer, mourir’, sélection sexuelle, est-ce accessoire ou central ? Chaque espèce a son mode sexuel.
@ Claire
Akhenaton était destructeur de pyramides plutôt que bâtisseur. C’était un hérétique, essayant d’imposer un culte nouveau qui ne dura que le temps de son règne.
Ce n’est pas le monothéisme en soi qui pose problème mais l’inversion de valeur suivante : auparavant, le dieu est local, attaché à un pays, une cité et vous vous conformez (dans la Torah ’vos pères ont adoré d’autres dieux au-delà du fleuve’) ; désormais,le dieu est attaché à l’individu, celui-ci l’emmène partout avec lui et l’impose à tous.
@ Abolab
La conscience, ce n’est pas de souffrir mais de se voir souffrir. Une chose que la sensation (organique) et autre chose que le mental. La conscience est une figuration.
La Nature dit ’je veux’ et la Culture dit ’tu dois’.
Un exemple plus ou moins imaginaire pour que vous saisissiez :
la sexualité de l’homme sauvage se déroulerait peut-être ainsi : dans un territoire donné, la femelle cherche inconsciemment des gènes à transmettre ; le mâle cherche à s’épandre. Il est possible que dans cet espace les femelles se ruent sur un ou quelques mâles (les plus forts) et que les autres soient exclus.
Bien, inventons la culture, mettons Eros à la chaîne. D’un déroulement spontané, imprimé par le ’je veux’, la Nature, cette sexualité libre, sauvage va être organisée. Via un instrument qui s’appelle Morale = ’tu dois’. Et donc chaque mâle doit avoir sa femelle. Evidemment, pour imposer cela, canaliser l’instinct, il convient de punir.
Mais il n’empêche qu’à l’intérieur des individus, il y a constamment présence du ’je veux’ et du ’tu dois’, certains d’ailleurs s’adonnant à la transgression et pratiquant l’adultère.
@ Abolab
Magic circus.. La volonté de l’homme se substitue à celle du gorille et bien évidemment il s’agit d’un conditionnement reposant sur le principe châtiment/récompense.
Captivité & sauvagerie : en aucune façon, vous ne pourrez dompter un fauve capturé adulte. Il faut le prendre au berceau.
@ Claire
C’est une religion abrahamique, non ? Ce n’est pas une culture différente mais un folklore différent.
Vous entendez Occident dans un sens très étroit, au sens moderne du terme tandis que j’entends Occident en fonction de certaines valeurs, de concepts, en opposition avec la pensée orientale et hindoue. Par exemple, la notion de Faute, le pipeau strident châtiment/récompense, l’idole Identité, le concept inepte de monothéisme, le toxique omniscience/omnipotence, l’idolâtrei mastrbatoire de l’intellect, le culte de soi-même avec ses feuilles de vigne Progrès, Bien, Science, Vérité et tout le barnum.
De plus, ça n’a pas l’air de vous effleurer que nous sommes dans une relation de cause à effet et que les choses sont une mais qu’elles apparaissent historiquement sous la forme d’avatars bigarrés. Par exemple votre superstition des droits inaliénables et blabla, ce n’est rien d’autre que du christianisme défroqué, lequel n’est jamais que du judaïsme universalisé. Etc, etc.
@ Aita Pea Pea
La plupart de ces peuplades vivaient sous une organisation sociale différente : par exemple, matriarcat, incestes différents de ceux judéochrétiens, polygamie, polyandrie ou système mixte mêlant et polygamie et monogamie, rapport à la sexualité différent (apparaissant faussement libre à l’occidental, cf le mythe de l’Eden polynésien avec la vahiné bien hospitalière), inexistence de la notion de paternité, etc. Tout cela allant à l’encontre du christianisme fût éradiqué. Chez une peuplade où le système social s’élève sur la non connaissance du rôle de l’homme dans la conception, des concepts comme le Père et le fils suffisent à ruiner la société. Ca a été le rôle funeste du missionariat et de l’évangélisation.
@ Abolab
Vie et mort sont les faces d’une même pièce, voilà le mode de coexistence. Le fauve a tellement de parenté avec vous qu’il est étranger à vos aspirations et à votre fantasme d’une grande partouze généralisée.
Les animaux sauvages répondent aux injonctions de la Nature, l’homme répond alternativement aux injonctions de la Culture, qui est une négation de la Nature, et à celles de la Nature.
@ Claire
L’Occident, parce qu’il est persuadé de la Vérité, a éradiqué toute culture différente. Il a imposé sa norme partout, sous prétexte du Bien, et toujours par les moyens les plus ignobles. Le capitalisme débridé n’est que l’avatar actuel. Et ça n’a rien à voir avec de la mortification, c’est du domaine du fait ; il y avait des milliers de peuplades sur terre, avec leurs croyances, leurs systèmes sociaux, leur liberté, l’Occident pour des motifs divers ou variés qui dissimulent une seule et même chose, les a détruites au nom du Bien, de Dieu, du Progrès, de la Civilisation.
@ Abolab
Je vous donne simplement le fond du mythe occidental qui n’a rien à voir avec votre Crime absolu : manger de la barbaque.
Il n’y a pas de conscience dans le monde animal. Délire conceptuel échafaudé d’après sa propre expérience par la créature végétant en état de division et projeté sur d’autre créatures étrangères à sa condition.
@ Claire
Il n’y a rien de génétique, Claire. Ce sont les conditions de vie au sens culturel qui font que ; d’un même homme, vous pouvez faire un guerrier vindicatif ou un agneau.
Il y avait des milliers de peuples différents, avec une culture différente, l’Occident a exterminé tous ces peuples. Est-ce là un progrès ?
Observez la nature, vous y rencontrez toujours la luxuriance, unicité, singularité, variété Et regardez là où passe l’Occident, rien ne repousse. De la même façon qu’il a exterminé toute variété culturelle, il exterminera tout le vivant. Je ne veux pas dire qu’il est mauvais, ces désastres ne sont en fait que de tristes conséquences.
@ Abolab
Il me semble qu’il y a la Faute, le châtiment et la récompense dans votre scie. Très occidental, au demeurant.
Ce qui a élevé l’homme, c’est la conscience, qui est son apanage et en fait une créature hybride, tiraillée entre l’animalité et la divinité.
@ Abolab
Il y avait un pic de mortalité au moment du sevrage.
Vous vous croyez porteur de la vérité et vous érigez en juge, d’un côté le grand fûté que vous êtes à vous tout seuls et de l’autre les crétins méchants. Pourquoi ne pas considérer qu’en réalité nous sommes dans une relation de cause à effet sur fond d’absurdité, la réalité se révélant à contrecoup ?
Ah, je sais, ce n’est pas glorieux.
@ Claire
Donc, l’Occidental est l’homme supérieur tandis que l’Africain, le Papou ou ce que vous voudrez bien sont des ratés. Car figurez-vous que depuis le néolithique il y a disparité entre les cultures.
@ pemile
Admettons.
Le langage peut-il s’appauvrir et les capacités d’abstraction correspondantes également ? Etc etc.
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