• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Daruma



  • Daruma 8 mai 2022 09:27

    @CATAPULTE

    Délabrement intellectuel et moral de l’Occident, oui. Si vous ne le voyez pas c’est parce que vous y participez. Des exemples, il y en a à la pelle. Je n’en prendrai qu’un, qui est particulièrement significatif. Quand les États-Unis et l’Union européenne confisquent, gèlent, bloquent (sans euphémisme on dit « volent ») les réserves de change de la Russie, non seulement ce n’est pas légal mais c’est une faute morale (un vol), d’autant plus qu’aucune guerre contre la Russie n’est déclarée. C’est aussi d’une stupidité incroyable car cela tue la confiance en ces devises que sont le dollar et l’euro et que cela entraîne le basculement vers un autre système. Voyez ce qu’en dit Charles Gave :

    https://www.youtube.com/watch?v=NYhKM6zI2nM

    https://www.youtube.com/watch?v=5msN6_y3Oz0



  • Daruma 7 mai 2022 17:32

    @vachefolle
    Soit vous êtes un imbécile, soit un émotif, soit les deux en même temps. Remarquez, cela ne m’étonne pas, vu l’état de délabrement intellectuel et moral de l’Occident. Avez-vous lu l’article que vous avez mis en lien ou vous êtes-vous contenté de lire le titre ?
    Le pivotement des exportations prendra du temps et des investissements massifs dans les infrastructures, mais d’une part c’est une perte de bénéfices à court terme, et d’autre part la Russie est prête à affronter cette baisse de revenus, sachant que c’est temporaire et que la hausse du prix du pétrole compensera grandement les pertes. De plus, les autres exportateurs ne peuvent pas augmenter sensiblement leur production et ne peuvent pas non plus délaisser leurs clients actuels pour satisfaire les besoins des Européens. Bref, ceux qui seront dans la merde ce sont les Européens car le pétrole deviendra beaucoup plus cher et que, à moyen et à long terme, la Russie n’aura plus besoin de vendre son pétrole aux Européens.



  • Daruma 7 mai 2022 13:43

    Merci, Pierre, pour ce bel article. C’est toujours un plaisir de vous lire, et une incitation à faire des recherches et à combler mes lacunes en histoire. Je suis sûr que vous auriez été un très bon prof d’histoire.

    L’un des trois derniers liens ne fonctionne pas. Voici le lien qui fonctionne :

    https://www.ctvnews.ca/world/far-right-extremists-in-ukrainian-military-bragged-about-canadian-training-report-says-1.5631304



  • Daruma 30 mars 2022 21:00

    @Attila
    « La réalité est là où elle se trouve, pas forcément où on veut qu’elle soit. En dehors des « élites » occidentales, il y a un consensus mondial pour déclarer que les principaux responsables de la situation actuelle en Ukraine sont les États-Unis. »

    C’est ce que j’allais répondre. Merci de l’avoir si bien formulé. Nous sommes petit à petit en train de sortir de l’occidentalo-centrisme, car le réel va de plus en plus contredire le récit occidental. Mais ça va prendre du temps. Le réel nous montre un déplacement de la puissance vers l’est : dédollarisation et création d’un nouveau système financier. Mais l’Occident reste accroché à sa « réalité », et ne réalise pas qu’il est en train de perdre sa domination sur le monde.
    Le fait de rejeter dos à dos les deux camps procède du même déni de réalité. Dans notre inconscient collectif nous sommes les « gentils », c’est pourquoi il nous est douloureux de concevoir que nous puissions être les « méchants ». D’où la dissonance cognitive du « tous responsables ». Je pense que, à mesure que le transfert de pouvoir va se faire, que le monde multipolaire va s’installer et que les pays vont s’émanciper, les masques de l’Occident vont tomber, ce qui fera apparaître son vrai visage.



  • Daruma 17 mars 2022 15:03

    @nono le simplet
    Je me demande si c’est de la bêtise ou de la mauvaise foi. Si un type braque un pistolet sur toi, tu as besoin d’attendre qu’il tire pour prouver qu’il te menace ? La préparation d’une agression n’est-elle pas déjà une agression ? Par ailleurs, tu fais semblant de ne pas comprendre le contexte géopolitique et historique. L’Ukraine n’est qu’un proxy, un pion de l’Empire étasunien, pion qu’il est prêt à sacrifier pour servir ses propres intérêts. Si une centrale nucléaire explosait, il serait ravi. Il est même capable d’ordonner à ses sbires ukrainiens un false flag faisant de nombreuses victimes, juste pour accuser la Russie. À ce propos, l’histoire des laboratoires chimiques et biologiques sent mauvais. Je ne serais pas étonné que tes « amis » nous préparent une attaque chimique comme en Syrie.



  • Daruma 14 mars 2022 18:44

    @nono le simplet
    Et toi tu es un sacré con, pour ne pas comprendre qu’un État qui veut t’agresser doit être désarmé, si toutes les tentatives diplomatiques pour éviter de recourir à la force ont échoué. Au sujet des Flamands, ce que tu dis apporte de l’eau à mon moulin. Pour l’avoir expérimenté moi-même, dans l’ouest de l’Ukraine certaines personnes refusent de parler en russe. Je leur disais que je ne comprenais pas l’ukrainien mais ils s’en foutaient. Même agressivité que tes Flamands. Mais je précise que c’était une minorité. La plupart étaient sympas et serviables. Dans les campagnes, apparemment certains ne parlaient pas le russe car je voyais bien qu’ils ne faisaient pas exprès de parler en ukrainien pour m’emmerder, contrairement à certains individus d’Ivano Frankovsk ou de Lvov.



  • Daruma 14 mars 2022 16:11

    @Eric F
    Vous inversez l’ordre des causes. Poutine n’a jamais exigé la démilitarisation de l’Ukraine mais sa neutralité. C’est parce qu’il n’a pas pu obtenir sa neutralité qu’il a été contraint de la démilitariser. Vous trouvez normal de désarmer un agresseur, n’est-ce pas ? Eh bien c’est la même chose pour un État, a fortiori si celui-ci n’est qu’un pion utilisé par une puissance étrangère qui veut vous détruire.
    Quant à la soi-disant désukrainisation, vous ne manquez pas d’air. Ici aussi vous êtes dans l’inversion. C’est le régime actuel qui se livrait depuis huit ans à un ethnocide envers les populations russophones. C’est lui qui se livrait à une ukrainisation forcée de ces populations. Que diriez-vous si les Flamands interdisaient le français aux Wallons et s’ils interdisaient les chaînes de télé en langue française ? Je vous fais remarquer au passage que, en Crimée, il y a trois langues officielles : le russe, le tatar et... l’ukrainien !



  • Daruma 14 mars 2022 15:51

    @sylvain
    Pourquoi dites-vous que l’Ukraine est un pays souverain ? Vous avez passé les huit dernières années dans un bunker sans lien avec le monde ?



  • Daruma 9 mars 2022 06:53

    @Venceslas
    Ce n’est pas moi qui vous fatigue, c’est votre propre dissonance cognitive. Ce que je dis est vrai, mais comme ça ne colle pas avec votre version vous vous mettez dans une situation psychologique inconfortable. Deux solutions s’offrent à vous : abandonner le récit qui vous arrange et accepter la réalité, ou bien persister dans le déni. Entre le récit et le réel, j’espère pour vous que vous choisirez le réel.
    Il n’y a pas de honte à reconnaître qu’on s’est trompé, au contraire. Maintenant, tout dépend de l’honnêteté ou pas de votre démarche : cherchez-vous à comprendre le réel ou à défendre un camp quoi qu’il en coûte pour la vérité ?
    Posez-vous les bonnes questions. Ma ville est encerclée par l’armée russe. Malgré sa supériorité écrasante, notamment aérienne, l’armée russe n’anéantit pas l’armée ukrainienne. Pourquoi, à votre avis ?



  • Daruma 8 mars 2022 21:39

    @Venceslas
    « Ce sont les Russes qui gênent les évacuations en bombardant. »

    J’ai failli la louper, celle-là. Je ne sais pas qui sont vos sources, probablement des gens qui sont pro-régime mais très objectifs et impartiaux, n’est-ce pas ? Les Russes créent des corridors humanitaires pour évacuer les civils, et ce seraient eux qui gênent les évacuations ??? Est-ce que vous vous rendez compte que ce que vous dites est d’une stupidité monumentale ? Ceux qui empêchent les civils de s’enfuir ce sont les ultra-nationalistes. Eux ils ne les gênent pas, ils les EMPÊCHENT. Vous m’entendez ? À Kharkov et à Marioupol, ceux qui réussissent à s’enfuir sont courageux et chanceux. Courageux et chanceux parce qu’ils ont pu se sortir des griffes des néonazis. Ce n’est pas les Russes qu’ils craignent, c’est les néonazis. Ces monstres leur tirent dessus au lieu de les laisser partir. Car ils ont besoin de boucliers humains. Cela ne vous rappelle rien ?

    -Il y a des gens qui fuient car ils ont peur. Ils ont peur de la guerre, ce qui est tout à fait normal. Mais ils ne se rendent pas compte qu’ils sont plus en sécurité chez eux. En effet, quitter la ville c’est prendre le risque de tomber sur des maraudeurs, des bandits ou même des nationalistes extrémistes qui vous considéreront comme des lâches et des traitres.

    -Il y a des gens qui fuient car ils sont en danger de mort. Que ce soit à Kiev, où il y a des détenus qui ont été libérés et qui sont armés, et des néonazis qui s’y sont regroupés et qui se servent des civils comme boucliers humains. Même chose à Kharkov et à Marioupol.

    -Il y a les hommes qui fuient car ils ont peur d’être enrôlés de force dans l’armée. C’est le cas de mon beau-fils. Le soir du premier jour de l’invasion, il est parti d’Odessa en voiture avec des amis, en pleine nuit, pour aller à Ivano Frankovsk. Je précise qu’il est pro-régime et qu’il pense que Zelenski est un démocrate. Le plus drôle dans cette histoire c’est que, au bout de deux ou trois jours il décide de rentrer à Odessa. Vous savez pourquoi ? Parce que là-bas, dans l’ouest de l’Ukraine, les gens dénoncent ceux qui ne veulent pas faire la guerre. Il a dû s’enfuir de l’endroit où il pensait qu’il serait en sécurité !!!



  • Daruma 8 mars 2022 20:47

    @Venceslas
    Vous racontez n’importe quoi. Je vis dans une ville du sud de l’Ukraine. Ici il n’y a pas de bombardements. Il y a eu quelques tirs ciblés à l’intérieur de la ville, mais qui sont toujours des ripostes. Les combats ont lieu à la périphérie. Je n’irais pas jusqu’à dire que la vie est normale, mais presque : ma femme a fait la queue à la pharmacie pour acheter des médicaments pour sa mère, et nous avons fait les courses. Les magasins sont ouverts jusqu’à 16 heures ou 17 heures.
    Je reconnais que nous avons de la chance car ici, contrairement à Kiev, à Kharkov ou à Marioupol, il n’y a pas de néonazis qui se planquent entre les maisons ou dans les écoles. Ici, personne n’empêche les gens de quitter la ville. Et bien sûr personne ne leur tire dessus s’ils tentent de le faire.
    Quand vous dites que les Russes font la même chose que les Américains, soit vous mentez, soit vous êtes mal informé, auquel cas vous feriez mieux de vous taire.



  • Daruma 7 février 2022 17:18

    @Trelawney

    Vous êtes d’une mauvaise foi proverbiale. Votre déformation de la réalité et vos mensonges sont si grossiers que c’en est presque comique. C’est ça votre problème : vous en faites trop. Vous oubliez qu’ici vous n’êtes pas dans la presse mainstream.

    Vous dites que Yanoukovitch a été dégagé par le vote et par les manifestations du Maïdan.

    Faux. C’est tellement faux que je me demande pourquoi je me donne la peine de répondre. Si vous affirmez une telle bêtise parce que vous gobez la version de la presse mainstream occidentale, c’est risible. Mais si c’est par malhonnêteté intellectuelle... je vous laisse vous arranger avec votre conscience. Yanoukovitch a été dégagé par un coup d’État piloté par la CIA. Les manifestations étaient pacifiques et n’auraient jamais dégénéré en violence si elles n’avaient pas été infiltrées afin de renverser le président démocratiquement élu. Quand vous dites « dégagé par le vote », vous êtes sérieux ? Pensez-vous pouvoir à ce point prendre les gens pour des imbéciles ?

    Vous dites que Victor Yanoukovitch a fui en Russie. Sans le contexte qui explique les raisons de sa fuite (il a fui pour sauver sa peau), ce que vous dites n’est ni plus ni moins qu’un mensonge par omission.

    Vous dites qu’il ne voulait pas des accords pro-UE que le peuple voulait. Demi-vérité (par omission) mélangée à un mensonge grossier. Premièrement, il jouait sur les deux tableaux, et s’il avait reçu une offre intéressante de la part de l’UE il l’aurait acceptée. Il l’a refusée, non pas par choix idéologique ou par principe, mais parce que l’offre russe était beaucoup plus avantageuse. Deuxièmement, il est faux et mensonger de dire que LE peuple le voulait. Une partie du peuple (la moitié ?) le voulait, l’autre partie s’en foutait ou préférait conserver les liens avec la Russie. Il suffit de voir la carte des élections ayant conduit Yanoukovitch à la présidence pour savoir qu’il y a deux Ukraines : l’ouest et le nord d’un côté, le sud et l’est de l’autre.

    Vous dites que les pro-russes sont minoritaires. Qu’en savez-vous ? Vous vivez en Ukraine ?

    Vous savez ce que pense chaque Ukrainien ? Avec le régime qui sévit en Ukraine depuis le Maïdan, il vaut mieux cacher ses opinions politiques. Les gens ont peur, se méfient, ce qui est normal. Ceux qui s’expriment ouvertement sont les pro-occidentaux et pro-régime. Désolé de vous décevoir mais dans le sud de l’Ukraine, où je vis, il y a une majorité de gens qui n’adhère pas à la propagande gouvernementale, surtout chez les plus de 35 ans. Ils ne s’en laissent pas conter. Ce sont les plus jeunes, donc les esprits les plus vulnérables et malléables, qui se laissent endoctriner. Et puis qu’est-ce que ça veut dire « pro-russe » ? Beaucoup d’Ukrainiens ne sont pas particulièrement pro-russes, cela n’en fait pas des pro-occidentaux pour autant. Ce qu’ils veulent c’est vivre mieux, avoir des conditions de vie décentes.

    Le pompon c’est quand vous dites que ce n’est pas une guerre civile. Et l’argument que vous donnez pour étayer cette affirmation est d’une débilité affligeante : vous croyez expliquer qu’il n’y a pas de guerre civile par le fait que Yanoukovitch a été dégagé. Autrement dit vous donnez la cause de la guerre civile en croyant que cela suffit à démontrer qu’il n’y a pas de guerre civile. Vous vous rendez compte de la stupidité de cette inférence ?



  • Daruma 24 décembre 2021 22:02

    Voici un petit dialogue que j’ai écrit pour m’amuser. C’est une conversation entre deux individus très « normaux » dans un monde dystopique pas si éloigné du nôtre. Un joyeux Noël à tous !

    - Ils me font rire, les non corrects. Ils n’ont que le mot « liberté » à la bouche. D’abord, la liberté ça se mérite. C’est pas vrai ?

    - Tout à fait. Et puis la liberté c’est de pouvoir choisir. Maintenant je peux choisir le restaurant où je vais en fonction des opinions politiques du propriétaire. Tu comprends, je n’ai pas envie de donner de l’argent à quelqu’un qui a des opinions politiques différentes des miennes.

    - C’est beau le progrès.

    - Oh oui, et ça vaut pour tout le reste. Par exemple je peux choisir mes fréquentations en fonction de la notation. Ça m’a permis de faire le tri dans mes amis. Il y en avait plusieurs qui n’étaient pas corrects, avec des notes très basses.

    - Au fait, tu as combien de points sur ton permis à points ?

    - J’en ai dix. La semaine dernière j’ai serré la main d’un complotiste, ils m’ont enlevé deux points.

    - Ton téléphone ne t’a pas averti ???

    - Si, mais comme j’avais baissé le son je n’ai pas entendu l’alerte.

    - Ah, mince ! C’est embêtant. Moi j’ai encore mes douze points mais je dois passer le contrôle technique le mois prochain. J’ai fait faire des analyses de sang, tout va bien. Si rien ne m’arrive jusqu’au mois prochain, je recevrai l’attestation qui me permet de circuler pendant trois mois. Sinon, c’est confinement.

    - J’espère que tu contrôles régulièrement la pression des artères ?

    - Bien sûr, j’ai pas envie qu’il y en ait une qui éclate.

    - C’est bien. Bon, il faut que j’y aille. À 14 heures il y a une cérémonie de purification au centre ville, j’ai pas envie de la manquer.

    - Oui, j’ai entendu dire qu’il y aurait une purification aujourd’hui. Tu sais, j’ai beau détester les non corrects et les complotistes en général, je n’aime pas trop l’odeur de la chair brûlée. C’est plus fort que moi, je n’arrive pas à m’y faire.

    - On s’y habitue vite, tu sais.

    - Peut-être, mais pour le moment je préfère voir ça à la télé.



  • Daruma 19 décembre 2021 12:06

    @Jean Keim

    Au sujet de la création du diable, mea culpa, j’avais mal compris.

    « Les deux définitions que vous me proposez bien gentiment sont le cheminement d’un mode de pensée n’est-ce pas ? »

    Oui, mais pas au sens où on l’entend habituellement. Personnellement je n’ai pas (encore) accès à ce savoir, c’est pourquoi je n’y crois pas. Je trouve ces définitions intéressantes mais je ne m’y attarde pas. Quand je dis que je n’y crois pas, je ne veux pas dire qu’elles sont fausses, je veux simplement dire que je refuse d’adhérer à quoi que ce soit que je ne peux savoir par moi-même. Dans la vie pratique c’est différent : pour planifier ma journée de demain, j’ai besoin de croire que le soleil se lèvera et que ce sera une journée normale. Mais pour ce type de connaissance, qui, à mon niveau, est spéculative, je m’abstiens de tomber dans la croyance. Je la garde à titre d’hypothèse à confirmer plus tard par une connaissance directe. Pour le moment, mon « travail » consiste à être vigilant vis-à-vis des pensées qui surgissent car il y en a un paquet que je perçois de plus en plus clairement comme étant des intrus. Je m’exerce au discernement afin de trier les pensées. Cela m’apporte un bienfait énorme : je ne laisse plus entrer n’importe qui dans la maison de mon esprit. Il n’y a pas de recette, mais ce que je peux dire c’est que le fait de se détacher de ses croyances apporte une grande clarté. En effet, les croyances agissent comme des aimants qui attirent notre pensée vers elles, ce qui a pour effet de déformer et oblitérer notre « perception » mentale. Quand la pensée n’est pas polarisée par des croyances, ou l’est de moins en moins, elle est beaucoup plus libre et donc plus lucide et plus perspicace.

    Pourquoi est-ce si difficile de penser réellement et véritablement par soi-même ? D’abord parce qu’il faut prendre conscience de la manipulation mentale qui se joue à notre insu depuis si longtemps et qui provient d’un plan non matériel dont nous ne soupçonnons pas l’existence. Ensuite parce que nous sommes attachés à nos croyances. Leur pouvoir d’attraction est d’autant plus fort que nous avons peur de l’inconnu, peur de lâcher les bouées du connu et nager par nous-mêmes. Nous nous sentons en sécurité dans le connu et ne sommes pas intéressés à changer. Évidemment rien n’est fait pour permettre à l’individu de s’émanciper : nous sommes infantilisés et maintenus dans un état de soumission dès le plus jeune âge.

    « je perçois que la pensée individuelle est d’une part influencée par une conscience collective qui est celle de notre espèce et que d’autre part chacune de nos pensées alimente cette même conscience collective. »

    Très juste. À ceci près qu’il existe aussi une forme de pensée qui n’est pas influencée. Mais elle est rarement utilisée. Le plus souvent elle est polluée par des influences externes. Quand elle surgit, c’est-à-dire quand elle arrive à se frayer un chemin entre les épais nuages de nos « connaissances » et de nos croyances, on la reconnaît.



  • Daruma 16 décembre 2021 12:53

    @Jean Keim

    « Tout ce que nous pouvons dire sur dieu vient de notre mode de pensée, donc ce dieu là est une invention. »

    Vous avez raison. Mais cela s’applique aussi à l’athéisme : c’est la même pensée qui est à l’œuvre. Les uns choisissent d’imaginer et de croire en Dieu, les autres choisissent d’imaginer et de croire qu’il n’y a rien de transcendant. L’erreur que font les athées c’est qu’il déduisent du faux dieu des religions l’idée qu’il n’y a que la matière et rien de spirituel. Vous tombez vous aussi dans le piège de la pensée subjective quand vous dites que Dieu a créé le diable. Dans une théologie créationniste cela pose, en effet, un sérieux problème. Mais si vous n’adhérez pas à ce paradigme, pourquoi continuez-vous à l’utiliser ? Vous voyez la contradiction ? L’univers est un mystère que nous ne sommes pas en mesure d’appréhender par la pensée. En tout cas pas pour le moment. Nous devons nous contenter de nous élever en conscience et en amour. Pour cela nous devons d’abord nous demander d’où vient la pensée. Pardonnez-moi de revenir là-dessus mais c’est la cause de tous nos problèmes : si nous savions d’où viennent « nos » pensées, nous pourrions entamer un processus de libération. Mais pour revenir à la question de savoir ce qu’est ou qui est Satan, il y a d’autres conceptions que celles fournies par les religions monothéistes. Le mieux c’est que je vous écrive les définitions que je vous ai promises, qui sont tirées du livre de Sandra Vimont, Entrer dans le réel.

    Satan : Condensation personnalisée de toutes les émanations vivantes du mensonge cosmique. Satan n’a pas d’âme ou d’esprit individué ; il a plutôt une psyché collective, car il est né de la lumière diffractée des êtres humains. Il a un plan caché, une intelligence dévastatrice, la capacité de manipuler les formes qui correspond à la force du mensonge cosmique sur la Terre et il n’a pas de cœur. Ses énergies sont nourries par chaque humain qui n’a pas intégré les sept alephs ; il habite plusieurs de leurs chakras. Son énergie s’actualise parfois sur la Terre à travers un antéchrist, dont il prend possession du plexus solaire.

    Lucifer : Être archangélique qui a utilisé sa volonté de diffracter le rayon de l’Amour en utilisant cette énergie à ses propres fins. Il a alors été expulsé du plan supramental et est devenu un ange déchu dans le plan surmental. Ce porteur de lumière diffractée est considéré comme étant le chef des esprits malins. Les émanations diffractées qu’il a engendrées ont donné naissance à Satan ; le mariage entre Lucifer et Satan a ensuite donné naissance à l’être humain involutif sur la Terre. La force luciférienne est une force involutive et descendante qui permet à l’ego d’élever sa conscience au-delà du plan matériel, mais qui l’empêche de vivre l’indépendance d’une conscience universelle et libre. Cette force peut amener un individu à vouloir briller ou à penser qu’il est plus important ou meilleur que l’autre, d’où l’émergence d’orgueil, d’égoïsme ou de narcissisme chez lui.

    Remarque : Le mot « ego » n’a pas ici le sens péjoratif qu’on lui donne dans la spiritualité, il a un sens neutre, il désigne le « moi ».



  • Daruma 15 décembre 2021 09:03

    @Jean Keim
    Il a sans aucun doute été en conversation avec lui-même. Savoir ce qui va se passer n’empêche pas, non pas d’avoir des doutes sur ce qui doit être fait, mais d’appréhender la souffrance à venir : vivre dans un corps de chair, quand on n’y est pas habitué, ça ne doit pas être toujours facile.
    Mais l’un n’exclut pas l’autre. Il a certainement été aussi en conversation avec celui qu’on a déjà nommé. Et c’est logique car ce dernier ne pouvait tenter de le séduire que si Jésus se trouvait dans un moment de faiblesse (relative) et de doute quant à sa capacité à supporter la souffrance qui l’attend. Sur Jésus la tentative de S a eu l’effet inverse de ce que ce dernier escomptait : elle lui a redonné de la force et a dissipé ses doutes et ses appréhensions.



  • Daruma 13 décembre 2021 22:19

    @Jean Keim

    J’aurais dû dire : Quand Jésus dit « Arrière de moi, Satan », il s’adresse à quelqu’un, il ne s’adresse pas à ses propres pensées. Car il sait que ces pensées qu’il reçoit ne sont pas les siennes (Jésus n’a pas d’ego) mais celles de S.

    À propos de la pensée, ce que vous me demandez d’éclaircir est difficile car je suis encore loin de maîtriser le sujet. Je vais essayer de vous dire ce que je comprends, à mon petit niveau. La confusion vient du terme « pensée ». Il y a bien une activité mentale. Mais la qualité de cette activité mentale est très différente selon qu’on se situe dans le mental inférieur ou dans le mental supérieur. Le mental inférieur est sujet aux influences :

    - des entités qui se trouvent sur le plan astral ou plan de la mort : les pensées qui nous sont envoyées depuis ce plan ne nous appartiennent pas. Nous sommes tellement habitués à ce parasitage quasi permanent que nous n’en soupçonnons même pas l’existence. Nous croyons que nous sommes les auteurs de ces pensées. Cette impression est normale étant donné que cela a lieu dans notre tête. Chez certains individus, ce parasitage atteint un niveau beaucoup plus grave, au point qu’on peut parler de possession : ils sont possédés par de puissants égrégores dont ils ne sont que le canal ou le haut parleur. D’où le fanatisme, d’où l’impossibilité que nous rencontrons à convaincre une personne même en lui présentant des faits et des arguments imparables. C’est parce que nous avons affaire non pas à un individu mais à un égrégore, qui est une pensée collective possédant sa propre énergie et identité, sorte de masse de pensées agglutinées et « coagulées » pour former une entité. La lumière naturelle de la personne, son discernement, sont « débranchés » par l’égrégore.

    - de la mémoire, du connu, du passé : le savoir consiste, ici, en l’adoption de pensées appartenant à d’autres, de pensées vieilles auxquelles je vais croire. Je fais un tri en prenant ce qui me plaît ou m’intéresse, mais cette sélection et cet assemblage personnel de pensées empruntées ne constituent pas une pensée neuve et créative. Quand je dis que ce n’est pas un travail intellectuel et cérébral, j’entends par là qu’il ne s’agit pas d’une connaissance qu’on est allé cherché à l’extérieur. À quelqu’un qui n’a jamais mangé d’ananas de sa vie, je peux tenter de lui en décrire le goût, mais il ne connaîtra le goût de l’ananas que lorsqu’il en goûtera par lui-même. Si la connaissance ne provient pas d’une expérience directe, elle est abstraite. Vous pouvez lire des tas de bouquins sur la sexualité, si vous n’avez jamais fait l’amour… Rien de magique là-dedans si ce n’est que, en vous libérant de vos croyances, vous allez déboucher le canal qui vous relie à votre esprit, que certains appellent le moi supérieur ou le Soi, et qui est lui-même relié à la Source ou Dieu. Le sens de mon message c’est que, plutôt que d’accumuler des connaissances, nous avons besoin de devenir de bons ramoneurs. smiley



  • Daruma 12 décembre 2021 13:45

    @Jean Keim
    Quand Jésus dit « Arrière de moi, Satan », il s’adresse à quelqu’un, il ne s’adresse pas à « ses » pensées. Pour la bonne et simple raison que ce ne sont pas ses pensées. Contrairement à nous, Jésus savait parfaitement identifier les pensées qui viennent de Dieu et celles qui ne viennent pas de Dieu. L’homme est bombardé en permanence de pensées qu’il croit être siennes. C’est un peu comme une radio qui serait douée de conscience et qui croirait qu’elle produit elle-même les émissions qu’elle reçoit et qu’elle transmet.
    La phrase qui est attribuée à Matthieu n’est pas fausse, mais elle doit être correctement comprise. En effet, l’homme subit la manipulation de son mental à travers les pensées qu’il reçoit, certes, mais en se laissant manipuler par « ses » pensées au lieu de se connecter au divin, il se rend responsable de la création et du renforcement de l’égrégore qu’on nomme Satan.
    Pour une définition précise de l’entité qu’on nomme Satan, et de l’entité qu’on nomme Lucifer (ce sont deux entités distinctes), je vous conseille le livre de Sandra Vimont. Si vous voulez, je peux vous recopier ici les deux définitions qu’elle donne dans son livre. Mais, pour ne serait-ce que commencer à les comprendre, il vaut mieux avoir une vue d’ensemble des connaissances qu’elle expose. Elle fait des vidéos sur youtube qui sont accessibles. Pour ma part, je ne fais que commencer à comprendre. Dans ce domaine, se presser ne sert à rien car il ne s’agit pas d’un savoir intellectuel et cérébral, même si on nous l’explique, mais d’un processus d’imprégnation qui doit conduire à faire soi-même le travail de nettoyage de sa conscience.



  • Daruma 10 décembre 2021 15:48

    @Luc-Laurent Salvador (complément, tiré du même livre)

    Il serait trop long de développer ici un thème aussi complexe. Mais force est de constater que les deux dernières religions du Livre se réfèrent aux mêmes prophètes. En fait, nous pourrions également analyser leurs sources et constater les innombrables invraisemblances, tout autant que les illogismes qui jalonnent leur histoire et leurs textes. Aussi bizarre que cela puisse paraître, le Christ n’est pas le fondateur du christianisme et, pour être logique, il faudrait l’en dispenser. Cette religion, peu après Paul de Tarse, abrita les séides des Forces Noires. La Doctrine Hermétique nous dit que le Christ est un Être Qui se situe au-delà de toute idéologie humaine et de tout sectarisme. Lorsqu’Il vint sur Terre, Sa mission, très brève, parmi nous était d’une incroyable grandeur. Le Christ, Qui est universel, n’appartient à aucune Église et les quelques passages des Évangiles qui rapportent à peu près fidèlement Ses paroles permettent de saisir l’universalité du Message en dehors de tout dogme et de toute idée partisane. C’est Paul, l’Initié, qui fut le véritable créateur du christianisme. Comme Asarsiph avec les Isriars, Paul tenta d’apporter, lui aussi la demande des Adeptes), une Lumière qui rassemblerait un grand nombre d’individus sous une sagesse exotérique. Mais les êtres humains s’ingénient toujours à galvauder et à trahir le travail des Messagers. Une fois de plus le christianisme prit un chemin déviationniste et travestit le Message du Christ à tel point que le christianisme, quel qu’il soit, n’est plus qu’une illusion frauduleuse de la réalité. Après Paul, les textes furent manipulés pour ne devenir que des caricatures.

    Paul de Tarse ou saint Paul (kabbaliste et disciple du célèbre kabbaliste Gamaliël), et pourquoi ne pas dire Simon le Magicien, fut le véritable fondateur du christianisme. Voyant la tournure que prenait l’institution qui tentait dêtre établie, entre autres, par l’apôtre Pierre, il entra en conflit avec lui en raison des influences judaïques que celui-ci plaçait dans le courant chrétien. Pierre n’était pas initié et Jean était trop imbu de sa culture juive (c’était un kabbaliste de renom) pour ne pas se laisser influencer par ses pairs. Les querelles s’intensifièrent entre ces apôtres et Paul, alors même que des groupes gnostiques tentaient de s’imposer dans ce vivier religieux du premier siècle de notre ère. Paul n’a jamais condamné la vraie Gnose mais la fausse, celle qui a été et est aujourd’hui acceptée par l’Église. Ses efforts pour faire passer le vrai Message de Jésus ne semblent pas avoir abouti car les rédacteurs des Actes des Apôtres, plus tard, lui ont attribué des paroles qu’un initié de son rang n’aurait jamais pu dire.



  • Daruma 10 décembre 2021 15:15

    @Luc-Laurent Salvador

    J’ai enfin trouvé. Il m’a fallu du temps car je n’arrivais pas à me rappeler dans quel livre j’avais lu ça. C’est dans Le choix atlante, de Guillaume Delaage. Voici des extraits :


    Le Christ ou « la Nouvelle Alliance » par l’Esprit


    C’est pourquoi le Christ, lorsqu’il se manifesta sur Terre, voulut abolir cette ancienne loi au profit de la nouvelle. L’Ancienne Alliance faite successivement avec Abraham et Moïse selon la Bible était connotée de soumission à l’entité lunaire. Cette dernière proclamait que l’homme est l’esclave de « dieu », du dieu de la forme humaine ; en d’autres termes une soumission à l’ego, c’est-à-dire cette triple structure (physique, psychique et mental inférieur) périssable et devant être domptée au profit du Soi divin en l’homme. Le Christ vint donc pour sceller une Nouvelle Alliance et libérer de ce fait le peuple Isriar de ce Pacte avec l’entité faussement appelée « Jéhovah ». Plusieurs propos du Christ, rapportés par les Évangiles, sont très clairs à ce sujet :

    - Jésus dit aux Juifs (appelés ainsi dans les Évangiles) qui contestaient Ses Paroles :

    « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez » (Jean, 8-42) Quasi explicitement, Il dit : « Celui que vous prenez pour votre Père n’est pas, en réalité, Dieu. »

    - Puis, de façon plus explicite encore :

    « Vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean, 8-47). Encore : « Vous n’écoutez pas car vous n’êtes pas de Dieu. » (Jean, 8-47)

    - Enfin, l’initié kabbaliste Paul l’apôtre dit : « En disant une alliance nouvelle, il (le Christ) a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître. » (Épître aux Hébreux, 8-13) Et aussi : « Mais maintenant nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions asservis. » (Épître aux Romains, 7-6)

    - D’autres textes bibliques sont explicites. On lit dans l’Ancien Testament (l’Ancienne Alliance, donc) : « Et la fureur du Seigneur irrité contre Israël s’accrut et il dit à David : « Recense Israël et Juda. » (II Samuel XXIV-1) alors que dans les Chroniques XXI-1 il est écrit : « Mais Satan s’éleva contre Israël et incita David à recenser celui-ci. » Les Chroniques restituent la véritable entité qui se cache derrière ce « Seigneur » et l’appellent Satan.

    - Dans le Lévitique (VI-23) « Dieu » ordonne des sacrifices d’animaux alors que dans l’Épître aux Hébreux (X-4) il est dit : « Tu (Toi, le Vrai Dieu implicitement) n’as jamais voulu de sacrifices ni d’offrandes. »

    - Avec la Nouvelle Alliance du Christ, le jour de la Pâque, le symbole est tout autre. Le Christ lave alors les pieds de ses disciples, qui refusent un tel acte. Simon Pierre, offusqué, dit : « Seigneur, toi me laver les pieds...non, tu ne me laveras pas les pieds, jamais ! » (Jean, 13-6 à 16) « Ce que je fais, tu ne le sais pas à présent ; par la suite tu comprendras. » répondit le Seigneur. En effet, par ce geste est confirmé que l’homme n’est pas l’esclave de Dieu mais qu’il représente la Parcelle de Dieu au fond de lui-même, que Dieu reconnaît l’homme comme un « Fils », une âme divine, et non pas comme un esclave de chair.