La partie analyse de cet article est tout à fait pertinente et bien vue. Mais la solution proposée (le financement public) à la fois injuste et inefficace.
Comme sleeping-zombie le signale, Le Canard Enchaîné fonctionne depuis toujours sans pub.
Internet est probablement l’avenir de la presse mais à condition de faire payer le lecteur, ce qui impose que le contenu vendu ne soit pas de la soupe et que le lecteur en ait pour son argent. Les journaux qui y parviennent deviennent de plus en plus nombreux à travers le monde. Mais c’est compliqué.
@Reinette
Je vous remercie de me laisser en dehors de vos règlements de compte auxquels je ne participe pas.
Je ne réagis pas aux « commentaires » qui ne concernent pas ce que j’ai écrit et qui ne m’intéressent pas.
A propos du Trio Maudit
Je ne connais cette affaire qu’au travers du film L’Appat et je me garderai bien d’avoir un avis définitif trop tranché. Un certain nombre de commentateurs y font référence pour tenter de trouver des similitudes avec l’affaire Fofana.
Cependant, il y a de réelles différences qui font que « l’appat » dans l’affaire Fofana n’a pas été traité aussi mal que dans l’affaire du trio maudit : dans le trio maudit, l’appat est chef de bande et majeure tandis que dans l’affaire Fofana, l’appat est une simple exécutante et par ailleurs mineure donc à responsabilité atténuée de par la loi.
De plus, la loi protège beaucoup plus les mineures dans les affaires criminelles vis-à-vis de la presse, raison pour laquelle l’appat n’a pas fait les gros titres dans l’affaire Fofana.
@Sébastien
La tribunal a répondu à votre question en infligeant une peine de neuf ans de prison à une mineure (ce qui signifie que, si elle avait été adulte à l’époque des faits, elle aurait eu une peine de 18 ans). Oui, son crime est grave et ce n’est pas une malchance. Mais son crime est cependant moindre que celui d’autres acteurs du drame.
@Josepha
Encore une fois, lisez l’article avant de dire n’importe quoi et, accessoirement, ouvrez un dictionnaire et relisez-vous avant de poster.
Je banalise le mal mais refuse de le voir ? Ne pas vouloir voir le mal est le propre du Nazisme ? C’est du total n’importe quoi !
Le crime de Fofana est horrible, c’est un fait. Mais des crimes horribles, n’en déplaise à certains, il y en a tous les jours. Voilà les faits. Celui-ci est il un cran au dessus de l’horreur ordinaire ? Par le cumul d’actes horribles, la durée des sévices, peut-être.
Mais la question n’est pas là ! La seule, l’unique question posée ici, c’est la manipulation autour de ce crime horrible pour atteindre des objectifs politiques : bien enfoncer dans le crâne des gens que l’antisémitisme est de retour afin que nul n’ose critiquer Israël, bien faire admettre comme normale une intervention de l’exécutif sous la pression des victimes éplorées, continuer d’enfoncer la ligne du tout répressif qui a pourtant échoué depuis toujours, refuser de distinguer les criminels en fonction de ce qu’ils ont fait réellement pour préférer la méthode du « tous coupables, tous à la guillotine » selon le principe de la « nature criminelle » chère à l’extrême-droite, etc.
Vous arrive-t-il de lire un article avant de le commenter ?
Accessoirement, m’accuser d’antisémitisme relève de la diffamation.
Je vous invite donc à lire l’article en entier et pas un mot toutes les trois lignes.
Je constate donc :
1) Vous ne savez pas lire. Je ne suis pas et n’ai jamais été journaliste au Monde.
2) Vous êtes hostile au principe même des Droits de l’Homme dont la déclaration se veut universelle, donc applicable à chacun, y compris aux criminels, d’où la notion de « procès équitable » qui y tient une bonne place.
3) Sans jamais avoir eu en main le dossier, vous imaginez toute une série d’hypothèses qui ont été infirmées par une équipe d’instruction, des enquêteurs de la Police et une Cour d’Assise et vous pensez avoir raison contre tous ces gens qui ont passé des années à étudier les faits et pas vos délires solitaires.
Plus les peines encourues sont fortes, moins les complices ou les personnes au courant parlent. Pour deux raisons :
1) La riposte directe ou indirecte sera plus ou moins proportionnelle au degré de nocivité de la dénonciation
2) La « solidarité de classe » fait qu’on ne dénonce pas son voisin à un inconnu, fut-il policier (surtout en fait), sauf si cette dénonciation apporte à la communauté proche un bien supérieur au « mal » provoqué par la dénonciation.
Bien entendu, nous partirons du principe que dénoncer un crime dont on est complice affranchit de toute peine ou risque de peine.
Ce phénomène est une des origines du manque d’efficacité des politiques répressives.
Un autre phénomène bien connu est qu’un criminel qui passe à l’acte n’imagine pas une seconde être arrêté, sinon il ne passe pas à l’acte.
Vous accusez donc la quasi-totalité de la population mondiale d’anti-sémitisme ?
A moins que tout innocent ne soit qu’un coupable qui s’ignore ?
Je préfère rire d’un tel délire digne d’une paranoïa de persécution.
Lisez les comptes-rendus de procès d’assises...
Il y a une différence entre la séquestration pour demande de rançon et le meurtre. Des voyous peuvent très bien envisager l’un sans réticence mais pas l’autre.
Là encore, vous ignorez la situation individuelle de chaque personne poursuivie.
Les crimes odieux sont nombreux : viols, meurtres, actes de tortures divers... Oui, les crimes odieux sont ordinaires. Cela n’enlève rien à leur caractère odieux.
Le terme « ordinaire » renvoyait ici au fait qu’il était avec un mobile crapuleux tout à fait classique.
L’excuse de minorité existe pour tous les crimes. Cela déplait sans doute à certains pour les crimes les plus graves mais c’est la loi. Personnellement, je crois que c’est juste. Le rôle de la justice n’est pas de procéder à un lynchage expiatoire.
Il est évident qu’un vol à l’arraché n’a rien de la gravité d’un meurtre aggravé avec actes de tortures. Cependant, l’objet de cette phrase dans mon article était juste de rappeler l’instrumentalisation des crimes et délits dont peuvent être victimes les Juifs alors même que ces crimes et délits les frappent généralement au même titre que les Chrétiens, les Musulmans, les Athées, les Agnostiques ou les autres.
Dans l’affaire qui nous occupe, la majorité des accusés était tout à fait indifférente à la confession religieuse de la victime qui aurait pu être chrétienne, musulmane ou n’importe quoi d’autre sans que cela ne change rien à leurs faits et gestes. La confession juive n’était importante que pour ceux qui ont été condamnés avec la circonstance aggravante d’antisémitisme.
Vous niez le principe même de l’individualisation des peines. Fofana a été condamné au maximum, ce que nul ne regrette. Mais chaque complice a été condamné en fonction de son implication individuelle et des éventuelles circonstances (comme la minorité au moment des faits).
Le procès a démontré que le racisme n’était pas le mobile (le mobile est clairement crapuleux : récupérer une rançon) et n’était une motivation que pour certains accusés, pas pour tous.
Juste une précision : au départ, c’est juste un billet de blog « coup de gueule » sur une manipulation ponctuelle, pas un article d’analyse. AgoraVox l’a d’ailleurs récupéré directement de mon blog via le RSS sans que je fasse une publication directe, ce que je ne fais que pour des articles un peu plus fouillés.
Je vois que vous ne lisez pas les articles avant de les commenter et que vous me prêtez des propos ou des pensées qui n’apparaissent pas ici.
Les condamnations ont été lourdes et même l’avocat général s’est déclaré satisfait du verdict. La minorité n’est pas une excuse mais une circonstance atténuante, bien qu’on appelle celle-ci « l’excuse de minorité ».
Quant à la prétendue stupidité de l’exemple de la grand-mère qui se fait piquer son sac, oui, je suis preneur d’explications. Le cas a eu lieu.
Bonjour.
Votre inquiétude est légitime et je la partage tout à fait. L’architecture que je pressens n’est cependant pas ce que vous, vous décrivez.
La différence réside dans le qui signe, qui authentifie, qui autorise.
Dans une architecture décentralisée, de type pair-à-pair, chacun choisit la ou les autorités de certification qu’il accepte (dans un système à la PGP, il n’y a même aucune autorité centrale puisque ce sont les utilisateurs qui sont chacun une autorité que l’on accepte de reconnaître ou non).
La censure, si censure il y a, résidera dans un choix délibéré de chaque utilisateur qui décidera, en son âme et conscience, avec qui il veut être en relation, à qui il veut faire confiance.
L’anonymat total n’est pas une bonne solution et n’existe d’ailleurs pas, même aujourd’hui.
Mon accès Internet fonctionne très bien, merci. Mais la crise du réseau est, comme indiqué, liée à l’explosion des spams, des hameçonnages et autres actes de piraterie liés à la mauvaise architecture technique d’Internet, inapte à empêcher ces actes malveillants. Il y a quelques années, j’avais fait un test : signaler par une alerte les tentatives d’intrusion. J’avais vite arrêté l’alerte : à partir du moment où je branchais ma machine sur le réseau, sans rien faire d’autre, j’avais une première tentative en moins de deux minutes et ensuite les attaques n’arrêtaient plus.
Certes, entre une déclaration sarkozyenne pour épater démagogiquement la galerie et une loi effective, il peut y avoir certains délais et certaines déconvenues, comme le Conseil Constitutionnel et la Cour Européenne des Droits de l’Homme...
Dès lors qu’un groupe commet (ou envisage de commettre) un délit (comme une agression par exemple), il existe déjà un délit spécifique : l’association de malfaiteur. Et je m’élève ici contre le fait que le simple fait de se réunir soit pénalisé.
Merci de lire un article avant de le critiquer.
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