Je crois comprendre ce que vous dites (mais j’en suis pas certaine, excusez moi si je me trompe) ; que certains « dominateurs » ou « autorités » sont conscient de l’expérience de Milgram, donc se disent que toute maniére les gens se soumettront à leur ordre quel qu’il soit ; est ce cela dont vous parlez ? Si c’est cela, justement connaitre l’expérience de Milgram permet d’avoir les éléments de connaissances pour avoir le courage de dire non (mais on peut avoir ce courage sans la connaitre), de savoir ce qui nous bloque dans des liens de subordination qui nous font mal pour pouvoir les depasser.
Vous n’avez pas compris l’expérience : elle est une invitation à l’insoumission, à réflechir notre relation à l’autorité, à exacerber notre sens critique, à apprendre à dire non , etc. Les gens qui veulent soumettre ne parlent certainement pas de Milgram.
votre enervement ne sauvera pas le monde.
:)
Le titre de cet article est :
J’ai parlé de Milgram, c’était l’objet de cet article. Vous en restez encore au chapô qui n’est qu’un appel à reflexion, un paralléle, un pont vers l’objet lui même de l’article, Milgram, une expérience psychologique comme le dit le titre.
Vous extrapolez beaucoup trop sur mes opinions politiques ou mes opinions tout court, désolé je suis pas l’ennemi que vous souhaitez affronter. L’objet de cet article est Milgram.
Je te conseille de revoir l’expérience : dès lors qu’il y a une autorité, il y a possibilité d’autoritarisme. Mais oui, l’autorité peut ne pas virer en autoritarisme, c’est aussi possible. Cependant l’article est là pour rappeler notre rapport à l’autorité et ces dangers, avec l’expérience de Milgram et ces répliques.
Si tu survoles l’article au delà du chapô, tu veras que je ne parles pas que des français loin de là, les expériences ont été mené dans des dizaines de pays. Les expériences de Milgram n’ont rien à voir avec la connerie de qui que ce soit. La soumission n’est pas une question de neurone mais de situation. hé oui, sinon le commentaire est hors sujet mais je ne t’en veux pas, tu es loin d’être la seule :).
Si vous regardez l’article, je ne parle pas que de la « zone xtreme » mais de dizaines de répliques de l’expérience de Milgram, expérience validée et prouvée tant elle a été reproduite et testée dans tant de conditions différentes. J’aurais pu en rajouter des dizaines d’autres, plus les statistiques et tout les protocoles detaillés, mais c’est quand même déjà assez long. L’expérience de Milgram, et non juste la réplique zone Xtreme, est scientifique, prouvée, validée et revalidée. Si vous ne me croyez pas vous pouvez jeter un oeil sur « psychologie de la soumission et la manipulation » de Gueguen, vous verrez à quel point elle est sérieuse.
Quant à la légitimité de l’autorité j’ai rajouté « gardez l’esprit critique » :)
Mes félicitations pour avoir tout lu ! :)
Quand je parlais de solidarité, je ne parlais de syndicat et cela pour différentes raisons :
- dans certaines entreprises il est impossible de se syndiquer étant donné que c’est prendre le risque de se faire licencier ou d’être harcelé ; quant aux promotions, primes ou autres avantages, ce n’est plus la peine d’y penser.
- j’estime que les syndicats sont necessaires, que leur travail est fort utile pour certains cas ; mais il y également de nombreux problémes en leur sein, entre eux et le « combat » syndical peut être très problématique.
- la solidarité doit d’abord reprendre des racines naturelles, d’humain à humain, sans différenciation de statuts/d’idées ou toute autre discrimination, sans drapeau, sans quoi on n’arrivera jamais à résoudre quoique que ce soit. Il ne s’agit pas là d’aimer tout le monde, certainement pas, mais d’aider les autres - quand on le peut - comme on aimerais être aidé.
Je suis parfaitement d’accord avec votre réflexion ! En effet, la société de consommation a son rôle dans ce « fléau » et oui, s’en sortir fait tomber beaucoup dans l’excès inverse de paranoïa etc (qui là encore, est exploité par d’autres personnes/groupes/mouvements). L’humain a tendance à généraliser ses raisonnements, il faut tout un travail sur soi pour arriver à nuancer, à faire preuve de subtilités dans ces jugements, dans sa compréhension du monde. C’est une tâche qui peut s’avérer difficile.
Merci !
Je ne pense pas que ce soit l’intelligence qui manque, mais la moralité : certaines stratégies managériales trouvent leurs sources dans des recherches pointues de psycho. Or ils ont le « don » de retourner le savoir qui, à la base, est fait pour aider l’humain, pour en faire une arme d’exploitation sans la moindre once d’empathie. Enfin cela s’explique peut être par la proportion étonnante de psychopathes (dans sans possibilité d’être empathique) dans des postes de pouvoir. Il faudrait à mon sens trouver un moyen pour que les psychopathes n’ait plus accès au pouvoir (quête difficile, j’en conviens).
Et pourquoi ce ne serait pas les salariés eux-même qui organiseraient le changement, sachant ce qu’il y a changer (cela nécessite une certaine transparence) ? L’entreprise y gagnerait : il serait plus engagés dans leur travail, il ne serait pas démotivé par les changements, au contraire, leur implication les remotiverait à 200%. Leur productivité en remonterait, il se sentirait investis d’une vraie mission. Et ils sont tout à fait capable de ça, de le faire sérieusement, peut être mieux qui si on leur impose : en effet, les salariés sont aux prises avec la réalité de l’activité, ils ont un domaine de connaissance que n’ont pas les supérieurs, en cela ils sont souvent les plus à même de savoir ce qu’on peut changer, améliorer etc... Le problème n’est pas le changement. Le problème c’est qu’on écarte la « ressource » humaine des décisions, du pouvoir et c’est exactement comme ça que se plante bon nombre d’entreprises. On impose, alors qu’on devrait construire ensemble. Pourquoi ? A cause du pouvoir et ceux qui le détiennent,qui veulent le maintenir envers et contre tout, qui sont malade de lui. Il aveugle au point d’en nuire au profit de l’entreprise.
Hum, je vois ce message aujourd’hui, il semblerait que je soit très très en retard. Désolé ! Cependant, je vous remercie pour la proposition ! Je reste anonyme comme le reste de notre équipe sur hackingsocial, donc pour tout ce qui est IRL, c’est compliqué. Je vais aller jeter un œil à votre livre, je vois qu’il est dispo en ligne :)
Ah, si seulement il suffisait de lire les titres de chapitres pour saisir la substance d’un texte... Faut avouer que ce serait pratique !
Je vais vous dire, le racine « brutal... » apparaît bien plus de 15 fois dans le texte, tout justement car c’est l’un des thèmes de l’article : le brutalisme. Et à vous lire « La réalité des œuvres constructives n’est pas un dessin animé. », je vous conseille, à défaut de lire l’article, au moins de le survoler, vous seriez étonné de vous y retrouver ;)
@JL
Oui, à partir de ces deux idées contradictoires nous nous confrontons à des apories, à des impasses. Et si il y a impasse, c’est justement parce que ces deux conceptions sont incompatibles.
"Ceci dit, vous ajoutez plus loin : ’’Le brutalisme ou le règne de la logique à outrance et d’un rationalisme sans limites’’
Voilà, sans vouloir vous vexer, un bel exemple de contradiction dans votre raisonnement.
A vouloir trop charger la barque, on prend le risque de la faire chavirer.«
Je ne vois pas en quoi cela est contradictoire. Bien au contraire : un rationalisme excessif, c’est à dire qui prétend tout démontrer ou s’incorporer dans une logique aux pieds d’argile, est voué à se contredire, à tomber dans des impasses. Le rationalisme sans limite est un irrationalisme. Nous pensons par exemple aux conceptions économiques, qui dans une logique extrême de rentabilité et de croissance infinie finit par tenir davantage de la superstition que du terre à terre (l’idée de »main invisible" libéral par exemple).
« le but ultime de cet article soit d’introduire le salaire à vie. » pas du tout. C’est une idée afin de conclure, une idée à réfléchir (parce qu’elle suppose de repenser tout le système), pas forcément une proposition sur laquelle j’ai fondé mon article. Bien au contraire, mon point de focus, ce qui me tient le plus à cœur, était ici de décortiquer les préjugés, voir d’où ils viennent, comment s’en départir et avancer vers la reconstruction du monde, qu’on soit salarié, précaire ou chômeur.
En effet, nous sommes extremement ambigu, c’est autant notre force que notre faiblesse. Avoir conscience de ces ambigutés est déjà un bon point, mais cela necessite un travail mental assez régulier et répété de distinction entre la fiction, nos fictions, la realité, les réalités de l’autre, etc. « Voir clair » n’est pas évident, ce n’est pas notre mode immédiat de « mesure » du monde, avoir conscience est un vrai travail sur soi continuel.
Excellente idée écolo, bien qu’assez cynique :D Est-ce que les DRH et autres recruteurs oserait ?
Merci beaucoup, cependant je ne pense pas que l’adjectif « concis » soit approprié vu la longueur de cet article ! :D
Merci à vous ! Rien n’est fait pour les chômeurs en effet, par contre dans ces pays les chômeurs/les précaires sont de plus en plus organisés pour contrer leur précarité, pour se resolidariser etc. On devrait les observer de plus près, dans leur vies, car c’est sans doute ce qui nous attend et aucun parti au pouvoir n’arrivera à changer la donne, l’élan et la reconstruction ne peut venir que de nous.
Toutes mes excuses pour ne pas avoir répondu aux commentaires jusqu’à présent. La raison est assez simple : je suis surprise ! je ne m’attendais pas à tant de réactions, et beaucoup de commentaires, discussions sont particulièrement intéressants, je ne me voyais pas y répondre à la va-vite, il me faut du temps pour poser ma réflexion et faire a peu prés correctement les choses, être respectueuse de chacun.
Cependant je profite de ce commentaire pour remercier tous les commentateurs : vous avez lu nos pavés et rien que pour cela , permettez moi de vous féliciter !
JL : ce n’est pas parce que j’ai écrit sur le chômage que je suis actuellement au chômage. Mais, certes je connais bien le thème, sinon je n’aurais pas écrit une ligne à ce sujet. Et en effet, l’article sur les bisounours n’est pas de ma plume, mais d’un collègue de mon équipe, sur notre blog. Il a d’ailleurs lu tous vos commentaires et il répondra par le biais de mon pseudo ou autre.
oui pour « délestés », je vais voir si on peut modifier cela ici
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