Chine, quand le Xinjiang s’éveillera
La province chinoise, située en Asie centrale, compte plus de 8 millions de Ouïghours. Cette population musulmane et turcophone se révolte contre le gouvernement chinois qui mène une politique répressive contre le terrorisme . Ce week-end 140 personnes ont trouvé la mort lors de manifestations très violentes à Urumqi, capitale du Xinjiang.
140 morts, 828 blessés, et des centaines d’arrestations ; C’est le bilan des émeutes qui ont éclaté ce week-end, à l’extrême nord-ouest de la Chine, dans la région musulmane du Xinjiang. Bus carbonisés, corps ensanglantés à même le sol, Urumqi est en état de siège.
Selon TF1, « ces violences antichinoises ne sont pas sans rappeler les émeutes du Tibet de mars 2008 » et qui s’étaient soldées par 21 morts. Mais, précise la même source, « ce genre d’explosion est rare au Xinjiang où la sécurité est très stricte face à la rébellion larvée des Ouïghours ».
Tant du côté gouvernemental (qui a annoncé avoir neutralisé sept cellules terroristes) que du côté du Congrès mondial ouïgour, « dirigé, rapporte TF1, par Rebiya Kadeer depuis les Etats-Unis), les forces se radicalisent et la moindre rumeur peut mettre le feu aux poudres : « De jeunes Ouïghours sont descendus pacifiquement dans les rues mais plus de mille policiers chinois armés », toujours selon TF1 s’y sont opposés violemment en tirant sur la foule sans distinction. Les manifestants protestaient contre la mort de deux Ouïghours dans une usine chinoise qui auraient été « accusés d’avoir abusé d’une femme chinoise ».
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