Grève des transports : facture salée
La grève des transports qui paralyse le pays depuis le13 novembre au soir commence à coûter cher. Et, pour les citoyens, il n’y a pas l’ombre d’une amélioration en vue même si, selon Le Monde, « au sixième jour de grève, une sortie de crise semblait se dessiner dans le conflit qui oppose syndicats et gouvernement sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Les six fédérations cheminotes (CGT, FO, Unsa, CFE-CGC, CFTC, et SUD-Rail) participeront, mercredi 21 novembre, à une table ronde tripartite (entreprise, syndicats, et gouvernement) qui devrait se tenir au siège de la SNCF ».
Mais, en échange, Xavier Bertrand aimerait qu’il y ait davantage de trains et de métros en circulation. Mais si la tension semble s’apaiser c’est aussi, explique Le Monde, parce que la SNCF aurait proposé « aux cheminots un ensemble de mesures représentant au minimum 90 millions d’euros par an, à l’horizon de quinze ans ».
Un chiffre qui paraît-il a fait tiquer du côté de Bercy, mais qui n’est pas remis en question par Xavier Bertrand dont la feuille de route semble assez claire : sortir de cette crise avec les honneurs.
A ces 90 millions d’euros, il convient d’ajouter les 100 millions d’euros que la SNCF a perdu depuis le début du conflit, c’est-à-dire, selon Anne-Marie Idrac, la présidente de la SNCF, « le montant qu’elle "pensait mettre sur la table des négociations", selon La Tribune. Cette dernière qui n’exclut pas des ruptures d’approvisionnement en carburant en cas de durée prolongée de la grève a encore déclaré à La Tribune : "Nous trouverons sur nos ressources propres les moyens d’accompagner la réforme".
Et quelles sont les ressources de la SNCF sinon le produit de la vente de ses billets... ?
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