ITER à Cadarache
Le site français de Cadarache a été retenu pour accueillir le futur réacteur de fusion nucléaire. Cadarache a donc gagné face, entres autres, au projet nippon (sur le site de Rokkasho). Les partenaires étaient réunis à Moscou où ils ont signé l’accord sur l’implantation du réacteur à Cadarache.
Les négociations ont été longues et tumultueuses, on se souvient notamment de la réaction du gouvernement japonais aux annonces (trop ?) optimistes des français.
Mais après quelques concessions (futura-sciences.com avance une augmentation importante des financements français), la France remporte ce programme d’investissement de 10 milliards d’euros sur 30 ans...
Seule voix négative, Frédéric Marillier de Greenpeace indique que « la fusion nucléaire pose exactement les mêmes problèmes que la fission nucléaire dans la production de déchets radioactifs, les risques d’accidents et de prolifération ». Marillier juge de plus les investissements dans ce projet aberrants et non adaptés aux problèmes énergétiques à court terme du fait qu’aucun résultat concret ne verra probablement le jour avant 2080 !
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