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Menaces de mort : un suspect arrêté

L’homme de 47 ans, soupçonné d’avoir adressé des menaces de mort à plusieurs personnalités politiques de premier plan dont le Président de la république, risque gros. Cet informaticien et militaire de réserve aurait été dénoncé par son ancienne compagne et arrêté par la police criminelle parisienne qui dans cette affaire agissait de conserve avec la PJ locale et la sous-direction de l’antiterrorisme.

« Ministres, députés, sénateurs, pourvoyeurs de lois liberticides […] vous n’êtes que des morts en sursis ». Le courrier est sans nuance et envoyé, sans plus de nuance politique à l’UMP, le Nouveau Centre, le FN « et autres collabos centristes ou socialos collabos ».

Dactylographiée sur papier immaculé, la lettre peu amène, anonyme comme il se doit, contiendrait selon un journaliste de l’AFP qui s’est confié au point.fr, « de nombreuses fautes d’orthographe et des propos injurieux ».

La lettre se termine par « ce courrier est le dernier. Nous faisons le black-out, silence radio total » avant de conclure définitivement par l’évocation d’une mystérieuse cellule 34 et de 10.000 combattants.

L’ex-compagne de l’homme suspecté aurait selon lepoint.fr, « alerté la police, car il aurait employé pour la menacer des termes proches de ceux utilisés dans les lettres du corbeau ». Pour l’heure, les enquêteurs ne sont pas encore certains que cet homme soit vraiment celui qui semblerait avoir débuté ses envois fin mai 2007.

Le maire de Lamalou-les-Bains, dans l’Herault serait en effet le premier à avoir reçu une enveloppe kraft, mais la balle qui accompagnait la missive était d’un calibre 44 et non pas 9mm comme celles qui par la suite était destinées à Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie, Christine Albanel, Alain Juppé ou encore Jacques Blanc, Christian Vanneste et même Nonce Paolini, le patron de TF1.

Les lettres étaient toutes postées du département de l’Hérault où loge le suspect
Lors que Marcel Roques, le maire de Lamalou reçoit la balle, il porte évidemment plainte. Le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier saisi l’affaire. Mais, remarque lepoint.fr, l’enquête menée n’aboutit pas. Pour de nombreuses sources, la médiatisation qui a entouré cette affaire n’est pas du meilleur aloi. Le corbeau aurait pris de l’assurance. Mais on peut aussi penser que cette assurance l’a perdue.

Envoyer des menaces de mort de cette sorte est puni d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans et 45.000 euros d’amende.



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