Ségolène Royal, floue sur les photos
Ségolène Royal attaque Paris Match en justice. L’hebdomadaire a publié des photos de l’ex-candidate à la présidentielle et de son compagnon supposé. Ce matin, au cours d’un point presse, elle a expliqué qu’elle se sentait harcelée.
Trois pages et la une. Paris match n’a pas lésiné sur les moyens. Sans compter le paparazzi en envoyé spécial à Marbella. Le 15 et le 16 février, Ségolène Royal y séjournait en amoureuse avec son compagnon André Hadjez. Elle n’apprécie pas que l’hebdomadaire lui ait volé ce moment d’intimité.
Maître Jean-Pierre Mignard, son avocat, assigne donc Paris Match en justice. Selon l’article 9 du Code civil, il demande « réparation de l’atteinte à la vie privée, assortie de la publication de la décision de Paris Match ».
En trois ans, Ségolène Royal a déjà engagé quinze procédures du même genre. Elle aurait obtenu 30.000 euros de dommages et intérêts. « Jusqu’à présent, elle a toujours eu gain de cause » dans ce type d’affaires, rappelle Me Mignard.
Ce matin lors d’un point presse au QG de Désirs d’avenir, son association, elle déclarait « ce ne serait pas dommage si on me laissait un peu tranquille ».
Mais elle a aussi rappelé que Paris Match n’en était pas à son coup d’essai avec elle et qu’elle avait déjà mis en garde l’hebdomadaire qui avait publié ses photos à la une : « je vais faire appliquer la loi a-t-elle expliqué à liberation.fr. J’ai droit à la protection de ma vie privée comme tout citoyen, même si j’observe que chaque fois que je fais un pas je suis pourchassée, harcelée ».
Son entourage dénonce le harcèlement dont Ségolène Royal serait victime. Un soutien pas franchement convaincu.
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