TGV saboté : SNCF, CGT et gouvernement inquiets
On voudrait saboter les négociations à propos des régimes spéciaux de retraite que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Plusieurs lignes des réseaux Est, Atlantique, Nord et Sud-Est du TGV ont en effet été saboté ce matin très tôt, vient d’annoncer aujourd’hui mercredi 21 novembre, la direction de la SNCF. « Sur toutes ces lignes, les trains circulent au ralenti. Pour la SNCF, rapporte Le Monde, ces sabotages sont destinés "à contrer la reprise observée des trafics". »
Qui a donc intérêt à saboter le TGV et à faire en sorte que le mouvement social ne dégénère ? Le gouvernement, la base ou les syndicats ? Pas les usagers qui commencent avec cette grève des transports à payer le prix fort.
Du côté de la CGT, son secrétaire général, Bernard Thibault a ce matin même condamné clairement ces actes sur Europe 1 : « S’il s’agit d’actes de sabotage, c’est-à-dire délibérément de dégrader les installations ferroviaires en période de conflit social, je considère que ce sont des actes inadmissibles et surtout destinés à porter le discrédit sur une profession ».
Le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau a, quant à lui, dénoncé sur RMC ces « exactions graves ». Il a qualifié « d’inadmissible le caractère coordonné » de ces actes. Le ministre s’est toutefois refusé à « utiliser le terme de sabotage qu’on emploie qu’en période belliqueuse ».
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