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Ce qu’il nous faut : un vrai référendum (le R.I.C.) et une refonte totale du système représentatif

Ce qu’il nous faut : un vrai référendum (le R.I.C.) et une refonte totale du système représentatif.

  La stratégie du chef de l’état et de ses zélés serviteurs face aux Gilets Jaunes se révèle de plus en plus clairement : dissuader les Gilets Jaunes et ceux qui les soutiennent de manifester, provoquer le désordre et la confusion pour discréditer le mouvement en faisant un usage agressif et inadapté du maintien de l’ordre, visiblement disproportionné par rapport à un mouvement très majoritairement pacifique ; tout cela avec la complicité objective des grands médias, quand ce n’est pas une servilité allant jusqu’à l’hystérie.
  Quand une majorité de français continuent à exprimer leur soutien ou leur sympathie envers les Gilets Jaunes, les commentateurs des principaux médias continuent, eux, à faire écho bruyamment à la communication élyséenne, font mine de s’interroger en prenant l’air malin sur ce que veulent les Gilets Jaunes, oublient systématiquement d’évoquer les faits avérés qui contredisent les versions du ministère de l’intérieur, ne vont pas regarder du coté des Gilets Jaunes blessés, mutilés, dont le nombre commence à être impressionnant, amplifient dans une sorte de jouissance malsaine certains faits surinterprétés, augmentent le malaise et le trouble dans toute la société en hystérisant tout débat par des insinuations, des amalgames, des stigmatisations…
  Que la stratégie du chef de l’état soit de l’ordre du « ça passe ou ça casse ! », comment en douter encore depuis les « voeux » du 31 décembre 2018 et les discours qui ont suivi depuis, celui du premier ministre, puis dans la foulée celui du porte parole du gouvernement. Jour après jour, ils discréditent encore un peu plus, s’il était besoin, les fonctions qu’ils sont censés incarner.
  Il n’est pas étonnant que dans ce contexte de discours guerrier un ancien ministre de l’éducation se lâche en appelant les policiers à « se servir de leurs armes une bonne fois ! », appelant même à l’intervention de l’armée « capable de mettre fin à ces saloperies… » !! Les dérapages verbaux accompagnent les dérapages policiers et la stratégie autoritaire du chef de l’état, et on a sans doute pas encore tout vu de ce coté-là… Tout cela indique comme une fin de règne et la nécessité de réfléchir à de nouvelles institutions, c’est à dire à une nouvelle constitution.
 
  Dans le texte de la constitution actuelle le peuple est en principe souverain ; mais sa souveraineté lui a été volée, objet d’un double dévoiement : dévoiement du référendum dans la mesure où seul le pouvoir en décide, dévoiement du système représentatif car celui-ci actuellement reflète bien plus les intérêts de groupes particuliers que l’intérêt commun.

  Le Titre 1. Art 3 de la Constitution définit clairement les choses : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum » Or ces mots ont été vidés de leur sens du fait que la question soumise à référendum est toujours posée par les « gens d’en haut ». Voila pourquoi le référendum ne permet pas au peuple actuellement d’exercer la souveraineté. Voila pourquoi le Référendum d’Initiative Citoyenne est nécessaire. Le seul pouvoir qui reste au peuple dans ce cas est celui de dire Non, comme il l’a fait en 2005. Le fait qu’on n’ait pas tenu compte de ce Non montre bien combien ce type de référendum est néfaste, antipopulaire et à proscrire. Il ne peut convenir qu’à ceux qui trouvent que le peuple les gêne dans leurs intrigues pour servir les puissants et les possédants ; ils préfèrent se passer du peuple pour continuer à mener leurs affaires entre eux.
  Le fait que les « gens d’en haut » aient piétiné le vote de 2005 prouve deux choses : la première c’est la conception autoritaire qu’ils ont de la chose publique (res publica) et de la démocratie, ce qui traduit une peur de la volonté populaire ; la deuxième c’est que seul le Référendum d’Initiative Citoyenne permet l’exercice de la souveraineté ; ce qui suppose a minima une révision constitutionnelle. De plus l’exercice de la souveraineté ne peut s’exercer à moitié, c’est pourquoi il doit porter sur tous les sujets, aussi bien en matière constitutionnelle que législative, « en toutes matières » comme disent les Gliets Jaunes.

  Mais si le Référendum d’Initiative Citoyenne est nécessaire, il est insuffisant pour l’exercice plein et entier de la souveraineté, car il ne peut pas convenir au traitement régulier des questions nombreuses qui se posent dans une société aux rouages complexes. Comme on ne peut pas se passer de représentation il faut inventer ses formes nouvelles. Il faut aussi séparer dans l’analyse la question du référendum et celle des formes de la représentation car ces deux façons d’exercer la souveraineté fonctionnent selon des logiques différentes, qui devraient se compléter cependant et se stimuler mutuellement.

 Ce qui amène à se poser deux grands types de questions :

A) A quelles conditions le Référendum d’Initiative Citoyenne permettra-t-il vraiment l’exercice de la souveraineté ? il faut ici examiner toutes les questions qui se posent dans sa mise en pratique et y répondre. 
B) D’autre part si le Référendum d’Initiative Citoyenne ne suffit pas pour définir démocratiquement les politiques que le pays doit suivre, il reste à définir ce que doit être un représentant dans un régime vraiment démocratique. Il faut donc articuler le Référendum d’Initiative Citoyenne et un nouveau système représentatif, radicalement différent de celui que nous connaissons. La souveraineté doit marcher sur deux jambes : le Référendum d’Initiative Citoyenne et la désignation de représentants mandatés.

 A) Il est entendu que le Référendum d’Initiative Citoyenne doit être législatif, abrogatoire, révocatoire, constitutionnel.
  En premier lieu le texte de la pétition soumise à référendum doit être clair et précis pour ne prêter à aucune équivoque. Ce point devra être vérifié par une instance indépendante, un conseil constitutionnel complètement rénové.
  Sur la mise en oeuvre, voici les questions /à compléter si besoin / à débattre entre tous ceux qui souhaitent instaurer le Référendum d’Initiative Citoyenne.

1°Le nombre de pétitions de citoyens nécessaire à sa convocation ? 1,5% (700000) parait être le bon seuil, les signatures étant validées par une instance indépendante.
2° Combien de temps pour le recueil des signatures ? 3 mois maximum.
3° Qui rédige la question ? N’importe qui, individu ou groupe.
4° Sur quels sujets ? Tous.
5° Rythme des Référendum d’Initiative Citoyenne ? Une (ou 2) session(s) /an permettant d’aborder la ou les questions retenues.
6° Une fois le nombre de signataires atteint, quel délai pour l’information et les débats jusqu’au vote ? 6 à 8 mois devraient suffire.
7° Le texte, s’il est voté, peut-il être amendé par quiconque ? Non, on ne rajoute ni ne retranche rien.
8° Quel seuil minimal de participation au vote ? 50% du corps électoral pour les lois, 70% pour les questions constitutionnelles.
9° Le parlement, le gouvernement ou le chef d’état peuvent-ils rejeter le vote ? Non.
10° Quelle institution indépendante pour vérifier la mise en oeuvre ? Un conseil constitutionnel refondu et rénové composé de trois constitutionalistes et d’un nombre à déterminer de citoyens tirés au sort.
11° Une fois le vote réalisé quel délai pour l’écriture d’une loi et ses décrets d’application ? Le plus vite possible, 3 mois maximum. Le Conseil Constitutionnel rénové vérifie que la loi écrite ne contredit ni ne modifie le sens du texte initial de la pétition.

B)  Mais le Référendum d’Initiative Citoyenne, s’il est nécessaire, ne suffit pas à faire une démocratie effective.

  Considérer que le Référendum d’Initiative Citoyenne à lui seul permettrait au peuple d’exercer la souveraineté nationale c’est penser que le peuple pourrait se passer de représentants et même peut-être de gouvernants. Imaginer que le peuple pourrait se gouverner lui-même sans médiation aucune, c’est rêver d’un peuple uni dans une espèce de fusion, sans contradictions, sans conflits, sans institutions pour régler les différends. Ça supposerait d’autre part résolus quelques problèmes de taille, comme l’inégale compétence des individus selon les sujets à traiter, l’inégale appétence de chacun envers la chose publique, etc. Sans compter qu’on ne pourra pas faire un référendum tous les quatre matins.
  Entre le peuple qui délibère et le passage à l’exécution des lois comment se passer de médiations, notamment de cette étape que constitue l’assemblée nationale, nécessairement restreinte, qui se chargera de mettre en musique les décisions. Le mérite du référendum, à condition qu’il soit vraiment à l’initiative des citoyens, est de porter une question à l’attention de tous, de délibérer afin de décider si cette question mérite de faire force de loi ou non ; mais le Référendum d’Initiative Citoyenne ne permet pas à lui seul de fabriquer telle ou telle loi, ni du comment la faire appliquer.
  C’est pourquoi il ne faut pas opposer démocratie directe et démocratie représentative, ni sacraliser l’une pour diaboliser l’autre. Ce n’est pas l’idée de représentation qu’il faut combattre c’est la façon dont elle a été appliquée depuis plus de 200 ans. Il faut certainement rompre avec le système représentatif défaillant que nous connaissons, système électoral qui donne tout le pouvoir aux partis, à leur penchant naturel pour l’intrigue et le pouvoir, système qui vide de tout son sens le beau mot de démocratie ( démos-kratos = pouvoir du peuple) et mine l’idée du suffrage universel. Il ne s’agit pas pour autant de se passer de tout système représentatif ; comment se passer de représentants dans un pays de 65 millions d’habitants ? Pour remplacer ce système représentatif il faut reprendre le fil de la longue histoire au cours de laquelle le peuple a su inventer les formes démocratiques dont il avait besoin.

  Dès le moyen-âge le peuple français pour se défendre face aux puissants avait construit un système élaboré de délibération démocratique et de délégation qu’explique très bien l’historienne Florence Gauthier (1) : des réunions d’assemblées communales écrivaient leurs cahiers de doléances et désignaient leurs mandataires pour des missions précises, qui consistaient à porter ces doléances à l’échelon supérieur et à défendre leurs demandes ; ces mandats étaient impératifs, ces mandatés étaient révocables par leurs mandants s’ils ne remplissaient pas la mission qui leur était confiée. Les mandatés désignés par les assemblées primaires locales choisissaient selon le même principe des mandataires de 2ème degré au niveau régional, révocables eux aussi, qui se rendaient à Paris quand il y avait la convocation des Etats Généraux. Ce système date du 14ème siècle. On appelait « commis de confiance » ces représentants désignés pour une durée assez courte en général et révocables et dont le mandat pouvait être renouvelé.
  Cet usage démocratique des « commis de confiance » a fonctionné plus ou moins pendant quatre siècles, mais les rois n’ont plus convoqué plus les États Généraux à partir de l’avènement de la monarchie absolue au XVIIème siècle ; cet usage des « commis de confiance » a été remis à l’honneur de façon spectaculaire en 1789, puis a fonctionné pendant la période révolutionnaire de 1789 à juillet 1794.
  Avec l’avènement du Directoire, le 9 thermidor, va s’édifier un nouveau système très différent du précédent, c’est celui qui survit encore aujourd’hui mais sous une forme dégradée, quasi moribonde. Des candidats, présentés par des partis politiques transformés en écuries électorales, briguent les voix des électeurs en les trompant sur leur intention réelle dans la très grande majorité des cas. Forts de leur élection ils disent représenter la volonté du peuple et prétendent légiférer en son nom alors qu’ils défendent avant tout les intérêts de leur groupe et leur stratégie personnelle qui consiste à se faire ré-élire. ils s’attribuent ainsi une légitimité absolue à parler au nom du peuple c’est à dire à sa place.
  Avec ce système d’élection par candidature partisane et non par désignation des pairs dans les assemblées de base, les gens foncièrement honnêtes au sein des partis politiques (et il y en a), ont beaucoup de mal à se faire entendre car ce système est vicié dès l’origine, la souveraineté populaire étant captée dès le départ par les plus ambitieux ; ces quelques uns prétendent représenter le peuple mais ils ne représentent souvent qu’eux-mêmes, ou leur parti, ou un groupe dans le parti. Si on ne veut pas reproduire les mêmes abus de pouvoir, il faut combattre ce dévoiement de l’idée de la représentation qui a conduit à la rendre détestable, ce n’est donc pas la représentation elle-même qu’il faut combattre, mais la façon dont elle a été pervertie pendant plus de deux siècles, mis à part les trois mois de la Commune de Paris aussitôt réprimés sauvagement ; c’est pourquoi il faut se ré-approprier notre histoire en adaptant les avancées démocratiques du passé à la situation de notre temps.

  Comment définir la fonction de cette médiation qu’est toute forme de représentation ? Le représentant est-il un simple messager ? Cela serait peu crédible. Un porte parole ? Pas suffisant. Un représentant attitré, un député ? Oui, mais à condition qu’il soit, comme on l’a vu, révocable et remplaçable. Restent à définir les modalités de la révocabilité d’un représentant, à quelque niveau que ce soit, et ce n’est pas le point le plus facile à résoudre car il faut pouvoir établir de façon convaincante et argumentée qu’il a fauté, là où il a fauté, pour éviter cabales, intrigues et manipulations plus ou moins directes ; puis il faut définir précisément les modalités de la décision de révocation. Le représentant d’autre part sera-t-il simplement défrayé ou bien recevra-t-il une rémunération ( laquelle ?) pour sa tâche ? Quelle seront les durées minimales et maximales du mandat ?… Et puis enfin, quels rapports entre les représentants du peuple et l’exécutif ? Quel éxécutif ?
  Surtout comment ces représentants seront-ils désignés dans la procédure de vote aux assemblées, locales, régionales, nationales ? On peut proposer ceci : 90% de représentants désignés parmi les présents aux assemblées à chaque niveau, local et intermédiaire, 10% par le tirage au sort .
  C’est évident d’autre part mais il faut le rappeler, aucun citoyen ne peut être exclu des assemblées à condition qu’ il ne manifeste pas sa préférence partisane, s’il en a une, autrement qu’à travers ses convictions personnelles librement exprimées.

  Par ailleurs le système des partis, actuellement en crise, continuera à exister sous des formes plus ou moins renouvelées et il faudra bien composer avec lui, en espérant que la cohabitation-confrontation entre ce système traditionnel des partis et le Référendum d’Initiative Citoyenne combiné au système de représentation nouveau évoqué précédemment, permettra aux représentants des partis d’évoluer favorablement. Le pays ne peut en effet se permettre d’avoir deux assemblées différentes en concurrence pour la légitimité. Il faut donc une seule assemblée nationale, un seul système mixte de représentation, autrement dit un parlement qui comprendrait 50% de représentants du peuple dûment mandatés, 50% de représentants de partis élus à la proportionnelle. La proportion de tirés au sort serait de 10% pour les représentants choisis directement par les assemblées, également de 10% pour les candidats élus de chaque parti ou mouvement. La question du tirage au sort est une question sérieuse et qui mérite une attention particulière parce qu’elle est souvent évoquée, parfois brandie comme un slogan quand on parle de démocratie, alors qu’elle est suffisamment complexe pour mériter un plus long développement pour présenter ses avantages mais aussi ses inconvénients.

Jean Louis Brunati 10 janvier 2019

1) Florence Gauthier, historienne, spécialiste du XVIIIe siècle, maître de conférences à Paris VII, auteur entre autres de La voix paysanne dans la Révolution, Florence Gauthier collabore à l’édition des œuvres complètes de Robespierre.Florence GAUTHIER est également co-animatrice du site revolution-francaise.net

 Liens sur les « Commis de confiance » :
http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article751
https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1242
http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article740

   


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37 réactions à cet article    


  • machin 11 janvier 2019 09:18

    A cette heure, la majeur partie des articles évoquant les gilets jaunes ou les CRS violents est inaccessible....

    Bug ou censure ??

    En tout cas, il faut aider les CRS blessés.

    Il y a une cagnotte pour cela.

    ............................................................

    Mon versement :

    Votre participation a bien été enregistrée sur la cagnotte « Soutien aux forces de l’ordre » .

    xxxxxxxxx

     

     0,10 € (caché)

    Date : vendredi 11 janvier 2019
    Référence : xxxxxxx

       

    De rien.


    • Clocel Clocel 11 janvier 2019 09:31

      @machin

      Cool, nos vaillants hallebardiers vont pouvoir changer de couche plus souvent !

      Les arrêts de travail pour des escarres mal placés, moi je dis, c’est pas glorieux !


    • ASTERIX 11 janvier 2019 14:05

      @machin

      IL Y A 3 CLASSES EN FRANCE

      1 les très riches 1% qui ne donnent rien et ne paient pas d’impots (GHOSN)
      2 les moyens qui paient trop en bossant a 2
      3 LES MOINS RETRIBUES AU SMIC EXEMPLE LES INFIRMIERES ET INSTIT PAYES AU SMIC dans d’autres nombreux pays d’europe ET aux usa ils sont payes 3000 EUROS !!!!!!!!!!!!!!!!!!

      VIOILA CE QUI COINCE TROP D HOMMES POLITIQUES SURPAYES ET CE COMMISSIONS BIDONS COMME POUR LE GRAND DEBAT 15000 EUROS !!!
      GHOSN 100000 EUROS/JOUR


    • ASTERIX 22 février 2019 10:27

      @machin

      cette CAGNOTTE DEVRAIT ETRE PARTAGEE ENTRE LES FAMILLES MONOPARENTALES ET LES SMICARDS A 1100 EUROS NET/MOIS

      non pour acheter des LBD 40 et DES grenades Desencerclantes
      ET LES VICTIMES EBORGNEES OU A MACHOIRES FRACASSES ......... !!!!!!

      n ’y a t il pas hors CHANGE une ASSO POUR POURSUIVRE LE CASTAGNEUR CE VAMPIRE MAFIEUX  !!!!!!!!


    • Arogavox Arogavox 11 janvier 2019 11:10

       La représentation désigne étymologiquement « l’action de replacer devant les yeux de quelqu’un ». 

      référendum :

      Du latin referendum (« ce qui doit être rapporté »), lui-même gérondif du verbe referre (« rapporter, faire un rapport »).

      ---

       Le titre autant que l’article tournent autour du non-sens anti-démocratique de cette « représentation »


       Un mot pour affronter cela plus loin que le mot avancé ici de « conciliation » : arbitrage !

        Notre Constitution évoque cette notion d’arbitrage : mais comment ose-t-elle vouloir faire d’un arbitre un « représentant » ?!



      • Arogavox Arogavox 11 janvier 2019 11:15

        pardon : ce n’est pas le mot « conciliation » mais le mot « médiation » qui a été utilisé !

         

         Or l’intention d’une médiation suppose bien plus de prétention qu’un simple arbitrage.


      • Arogavox Arogavox 11 janvier 2019 12:35

        Le terme  ’les « gens d’en haut »’ traduit le contre-sens flagrant opéré par ces individus qui prétendent servir et garantir l’égalité en dignité clamée par notre Constitution ;

          Pire, personne ne sait plus récuser et dénoncer l’absolue prétention d’imaginer qu’un individu puisse ’incarner’ tous ceux d’un peuple et même une nation !
          Même la religion chrétienne, à considérer de façon laïque mais culturelle comme constituant factuel de notre Histoire, n’a jamais eu la prétention d’imaginer une ’incarnation’ autre que par celle réservée au seul Dieu qu’elle reconnaît (Cette incarnation du Verbe, réservée à Dieu, devant justement préserver définitivement chaque simple mortel de la prétention à pouvoir jamais accéder à un tel phénomène !)

          Celles et ceux qui se gaussent par contre de la notion d’infaillibilité pontificale, attribuée à l’élu du Saint-siège, ont-ils bien compris que la notion de représentation, encore attribuée à leurs zélus

        par des ’électeurs’ qui se disent laïcs , risque bien de relever du même tonneau !

         (Comment se figurer qu’un ’réfractaire’ non-inscrit-sur-les-listes-électorales puisse être représenté - voire incarné !  par un ou des zélus ?!
         Pire : par quelqu’un et ses courtisans et larbins qui le méprisent, le provoquent, et le font abusivement soumettre à des contraintes irrespectueuses !)



      • Arogavox Arogavox 11 janvier 2019 15:12

        Questions annexes :

          Comment une « unité virtuelle » pourrait-elle être incarnée ?

        L’unité est ainsi virtuelle, [...]

        ni globale, ni totale, ni hiérarchique. 

         - R. Oppenheimer

         comment un individu tiré au sort pourrait-il me représenter ? et/ou m’incarner !!

          

        à noter que la « volonté générale » conçue dans l’essai théorique « du contrat social » de JJ Rousseau, est une abstraction non seulement inatteignable de façon absolue dans la vie pratique, mais aussi une abstraction non pas figée dans le temps, mais vivante, se métamorphosant d’instant en instant autant que le peuple dont elle émane

         Si un individu pouvait représenter tout un peuple à un instant donné, a-t-on jamais prouvé ou mis en évidence qu’il soit possible et crédible de le voir représenter voire ’incarner’ la Volonté générale à tous es instants d’un mandat.

         Si, statistiquement, la moyenne de tirages au sort de valeurs d’attributs quantifiables dans une population donnée, a toutes les chances d’approcher au mieux la valeur de la moyenne réelle de ces attributs à un instant donné,

        reste que des tirages au sort échelonnés dans le temps ne sauraient être utilisés pour approcher la moyenne d’un attribut à un instant donné !
          La fréquence de tirage au sort nécessaire pour approcher une mesure statistiquement crédible est très certainement bien trop élevée pour être atteignable dans la pratique.

         ...  le devoir citoyen concerne des humains ... et passe par un devoir de ’sapere aude’ et d’oser (se donner les moyens de) co-inventer les techniques et l’art de s’adapter à l’évolution de notre Environnement au sens large. 


      • beo111 beo111 11 janvier 2019 21:47

        @Arogavox

        — comment un individu tiré au sort pourrait-il me représenter ? et/ou m’incarner !!

        Puisque vous êtes un électeur, à la rigueur on pourrait tirer au sort un grand électeur.

        Pour info je suis en train de rédiger une foire aux question à ce sujet :

        Pourquoi pensez vous que cette modalité d’élection des représentants serait meilleure que le suffrage universel ?

        Tirer au sort des électeurs donnerait-il des résultats différents du suffrage universel ? Si oui pourquoi puisqu’il s’agit de tirer au sort un échantillon représentatif des électeurs du suffrage universel ?

        Cela ne sera-t-il pas assimilé à un suffrage censitaire ?

        Pourquoi les élus dans ce mode de scrutin respecteraient la volonté populaire (ou plus précisément, pourquoi les respecteraient-ils plus que pour un RIC) ?

        À venir :

        • Les détenteurs de capitaux ne risquent -ils pas d’influencer les résultats des élections, comme c’est le cas aujourd’hui ( ce que vous craignez pour le RIC également ) ?
        • Pourquoi pensez vous que cette solution soit plus facile à mettre en place que le RIC alors que 80 % de la population est en faveur de ce dernier ? Comment calculez vous le pourcentage de réussite de votre proposition ?

      • Arogavox Arogavox 11 janvier 2019 22:48

        @beo111
         Comment lisez-vous ou interprétez-vous ce que j’ai écrit ? si vous en avez lu quelque chose ?
         Qui ou quoi vous permet d’affirmer que je sois un électeur ? ...
         A quoi pensez-vous faire référence lorsque vous évoquez « ma » proposition ??
          
        Et puis :
        * si « n’importe qui pourra être tiré au sort » alors on pourra être représentés voire incarnés par n’importe qui ?  * (La capacité à s’avérer irresponsable est en effet non discriminatoire !)

        • mais surtout, votre vision de tirages au sort part repose sur le même a priori que celui des élections si bien que vous n’entrevoyez même pas la profonde et fondamentale différence de nature entre vos ’élections’ avec trage au sort et le RIC !!
           Le vote concernant des initiatives (projets, argument, objectifs, lois ... ie « doléances ») n’a rien a voir avec la désignation des représentants/incarneurs (si ce n’est qu’accessoirement dans les deux paradigmes, une technique de scrutin peut être mise en œuvre : d’où cette confusion ?)

         .

         


      • beo111 beo111 12 janvier 2019 07:54

        @Arogavox

        Avant je pensais comme vous que Sieyès avait tort lorsqu’il disait que la démocratie directe est impossible en France. Maintenant j’ai changé d’avis. Au plaisir d’en discuter avec vous.


      • Arogavox Arogavox 12 janvier 2019 22:47

        @beo111
         où avez-vous cru voir que j’aie jamais validé cette idée que vous attribuez à Sieyés ??
         Cette attitude n’incite pas à discuter


      • zygzornifle zygzornifle 11 janvier 2019 14:43

        Vous êtes bien naïfs , faut arrêter de croire au père Noël s’il y a un référendum il sera salopé et Macron vous dira circulez il n’y a rien a voir...

        Autant parler a une buche dans le bois ....


        • Arogavox Arogavox 11 janvier 2019 15:27

          @zygzornifle
           et puis, même si par miracle, voire par une intervention divine (si l’on voulait en croire l’étymologie de l’Emmanuel : Dieu avec nous) le jupiter devenait un père Noël,
          reste que l’arbitre du référendum ne saurait être celui qui a fauté au point de devoir être celui dont la destitution doit d’abord et avant tout rendre crédibles les promesses de notre Constitution : cette première destitution d’un Président de notre Ve République est indispensable pour produire d’abord un effet crédible de dissuasion anti-dictatorial.


        • McGurk McGurk 11 janvier 2019 16:25

          A ce que je vois, je bourrage de crâne continue.

          On se plaint des mensonges médiatiques et politiques mais on ne s’offusque même pas de la connerie du « RIC » et de sa dangerosité extrême. Comme pour Macron, « il n’y a plus qu’une seule voie possible ».

          Réfléchir pour les Français semble difficile voire un véritable casse-tête dès lors qu’on leur a balancé un os à ronger qu’ils auront d’ailleurs, une fois institué, ...dans l’os car ceux-ci seront la proie de tous les populistes et manipulateurs qui sauront s’attirer (cf. Erdogan, Orban et Banis) les bonnes grâces du peuple.

          Trouver une nouvelle voie vers la démocratie commence déjà par assainir complètement le système actuel et le doter d’outils pour faire pression sur les élus et au pire les destituer, une menace permanente pour leur rappeler que le vote ne leur donne pas le champ libre. Egalement ramener l’indépendance de la Justice et des médias.

          Curieusement, personne n’y a même songé alors qu’on a différents exemples partout en Europe et dans le monde. Qu’on a différents pays qui ont des législations bien plus avancées et permissives en termes démocratiques mais non, pourquoi irions-nous nous en inspirer ?

          Preuve simple et suffisante montrant que dans ce pays, on se comporte tel des moutons et c’est ce qui explique pourquoi on a élu les trois derniers présidents. Ceux-ci avaient raison sur un point, le peuple est décidément très con.


          • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 11 janvier 2019 17:48

            @McGurk

            " [...] mais on ne s’offusque même pas de la connerie du « RIC » et de sa dangerosité extrême.

            "

            Pourriez-vous peut-être nous en expliquer les raisons et développer un peu vos propos péremptoires ?... Merci !


          • jean-louis Brunati 11 janvier 2019 20:28

            @McGurk
            Si vous pensez que le peuple est con....je n’ai pas grand chose à vous dire de plus ; essayez de lire mon texte et d’argumenter sur tel ou tel point si vous n’êtes pas d’accord.

            JLBrunati


          • Feste Feste 11 janvier 2019 23:16

            @McGurk
            Trouver une nouvelle voie vers la démocratie commence déjà par assainir complètement le système actuel et le doter d’outils pour faire pression sur les élus et au pire les destituer, une menace permanente pour leur rappeler que le vote ne leur donne pas le champ libre.
            En gros tu es pour le RIC quoi, sauf que tu ne l’a pas encore compris smiley


          • McGurk McGurk 12 janvier 2019 02:33

            @Jean d’Hôtaux

            Celles-ci sont expliquées dans mon second paragraphe que vous semblez avoir lu en diagonale^^

            Passer au-dessus du parlement n’est pas du tout du processus de la démocratie, c’est en fait tout son contraire. Ces chambres ne sont pas là par hasard.

            Un type manipulateur (cf. tous les populistes d’Europe dont ceux, par exemple, qui ont obtenu le « brexit » en vomissant n’importe quoi) sachant manier l’opinion a toute les chances de « shunter » d’un coup notre démocratie en faisant directement voter au peuple toutes les couleuvres qu’il voudra.

            Sans parler des lobbies qui auront tout le pouvoir (financier, presse) pour nous influencer encore plus facilement et truquer directement la démocratie ce qui se passe aux USA entre autres.

            Et comme je l’expliquais, avant d’employer des procédés aussi dangereux et extrêmes, il faut assainir un système qui pourrait très bien fonctionner. Le premier outil que je vois est de peser sur la représentativité càd l’essence même des problèmes actuels en terme politique de manière significative en pouvant faire pression sur les élus et, dans le pire des cas, les destituer.

            Une menace permanente sur leur tête les ramènerait, je l’espère, dans la réalité et nous permettrait de les contrôler au-delà du vote en lui-même.

            Or, que nous dit-on aujourd’hui ? C’est soit une voie extrême, soit l’autre tout aussi extrême...pourquoi ??

            En fait, la vraie question est : « pourquoi n’y a-t-il pas des alternatives au lieu de s’enfermer dans les extrêmes  ? ».

            Parce que, si vous remarquez bien, c’est soit la propagande habituelle soit « il faut faire le RIC ». Par contre, le reste, je ne l’ai jamais entendu...


          • McGurk McGurk 12 janvier 2019 02:36

            @Feste

            Pas du tout. C’est pour moi aussi dangereux que radical.

            Etre d’accord avec certaines propositions ne signifie pas pour autant qu’on est d’accord avec l’ensemble du projet.


          • McGurk McGurk 12 janvier 2019 02:42

            @jean-louis Brunati

            C’est un fait, sinon on aurait jamais voté pour les trois derniers présidents qui ont plongé le pays dans une merde noire.

            Mon argumentation se trouve dans mon premier post et, pour le RIC, dans le second paragraphe.

            Je disais « con » parce qu’en fait on se jette sur les solutions extrêmes au lieu de réfléchir (on a eu tout de même plusieurs décennies pour le faire) à d’autres moyens d’arriver à une démocratie plus représentative et saine.

            Je vous ferai remarquer que l’argumentaire de « moi je représente la démocratie et Le Pen c’est le fascisme » a parfaitement marché, aussi bien sous Chirac que sous Macron...pourtant, les électeurs sont toujours aussi facilement et grossièrement manipulables.

            Même moi, qui déteste la politique, l’ai vu arriver à des km à la ronde. Je l’ai même dit à mon entourage, expliqué et réexpliqué...et j’ai toujours constaté cette réaction de panique, l’effet mouton de voter comme tout les autres. Pitoyable.


          • julius 1ER 11 janvier 2019 17:37

            le RIC n’est certainement pas la solution à tous les problèmes, tout comme la Constitution d’ailleurs car même une Constitution avec le Droit au travail gravé dans le marbre .... n’a pas empêché le Chômage de masse.... cherchez l’erreur !!!

            d’autant plus que vouloir simplement modifier le côté institutionnel de la société sans rien changer au système Ultra-monarchique absolutiste de l’entreprise du 21ie siècle (voire la structuration des entreprises comme Amazon ou Ali-baba qui représentent la véritable tendance pour les années à venir ) il faudrait ne pas oublier que l’individu ou l’homoeconomicus passe les 2/3 de sa vie au travail or c’est l’endroit où les réformes ont été les moins patentes dans l’idée d’un homme nouveau citoyen à part entière d’une société où la Démocratie ne serait pas une coquille vide de sens !!!!

            or le décalage entre le citoyen institutionnel et le citoyen travailleur n’a jamais été aussi important, on ne peut même plus parler de fracture mais d’abîme entre ces 2 statuts or une société ne peut pas fonctionner sur ce tempo ad vitam eternam !!!


            • Durand Durand 11 janvier 2019 18:29

              .

              « Or ces mots ont été vidés de leur sens du fait que la question soumise à référendum est toujours posée par les « gens d’en haut ». Voila pourquoi le référendum ne permet pas au peuple actuellement d’exercer la souveraineté. Voila pourquoi le Référendum d’Initiative Citoyenne est nécessaire. »

              Ça, c’est du grand n’importe quoi !

              Au dernier référendum, en 2005, la question à été posée par les ”gens d’en haut” et le Français leur ont dit merde... C’est l’abus de la procédure du Congrès pour faire passser le Traité de Lisbonne qui n’a pas permis au peuple « d’exercer sa souveraineté »... Pour justifier le RIC, il n’est pas très difficile de trouver de meilleurs arguments !

              Quant à ce qui « ne permet plus au peuple d’exercer sa souveraineté », c’est vers la Commission de Bruxelles, la BCE à Francfort, l’OTAN à Washington et les traités européens qu’il faut se tourner.., ce qui fait du Frexit une urgençe absolue...

              Le RIC n’aura aucune incidence sur la législation d’origine communautaire sauf s’il sert à invoquer l’article 50.

              Dans ce cas, pourquoi ne pas exiger à la fois le Frexit ET le RIC ?

              .

              https://m.youtube.com/watch?v=Y2zu6GXk60o

              .


              • jean-louis Brunati 11 janvier 2019 20:58

                @Durand
                Si vous aviez lu mon texte plus attentivement j’en parle très clairement, de la mascarade suite au non de 2005, c’est justement un de mes arguments pour montrer qu’il faut refuser toute référendum venant d’en haut ! pourquoi vous emportez-vous ?
                Sur le Frexit, j’en suis un partisan depuis bien longtemps, j’ai fait partie de ceux qui militaient pour le Non à Maastricht en 1992.
                Et puis comprenez bien, on ne peut pas tout mettre dans un article.En tout cas c’est ma méthode, je préfère traiter sujet par sujet même si les sujets sont évidemment liés. Pour moi la question démocratique en France ne dépend pas directement du Frexit mais de NOUS ici en France maintenant. Le Frexit est directement lié à la question économique et sociale, à la lutte contre la vie chère que mènent aussi les gilets jaunes. S’il n’ y a pas de sortie de l’UE et de l’euro il ne peut y avoir de solution à la crise sociale actuelle ; le Frexit plus le RIC je suis d’accord. Ne soyez pas sectaire, soyez ouvert c’est comme ça qu’on avance vers plus de démocratie.
                Si vous avez de meilleurs arguments pour le RIC je suis très preneur ça fera peut être avancer la réflexion collective.


              • Durand Durand 12 janvier 2019 10:33

                @jean-louis Brunati

                .

                Mais pourquoi refuser tout référendum ”venant d’en haut" ?!!!... Un référendum est un référendum et ce sont les Français qui décident du résultat et non-pas celui ou ceux qui qui en sont à l’origine ! Si Macron décide d’organiser un référendum sur le RIC, que ferez-vous ?

                Votre phrase ne veut rien dire et c’est ce que je voulais souligner.

                Non, je ne suis pas allé au bout de votre texte parce que lorsque je tombe sur ce genre de phrase, je vais voir ailleurs. On ne peut pas tout mettre dans un article, je suis bien d’accord, mais on peut quand-même se relire et éliminer ce qui n’a pas de sens.

                D’autre part, je ne vous ai pas traité d’imbécile et je ne vois pas ce qui vous motive à dire que je ne serais sectaire et pas assez ouvert,... et si c’est ainsi que vous jugez vos contradicteurs, alors je vous retourne le compliment.

                .


              • Durand Durand 12 janvier 2019 10:43

                @jean-louis Brunati

                .

                « Pour moi la question démocratique en France ne dépend pas directement du Frexit mais de NOUS ici en France maintenant. »

                Si pour vous la question démocratique ne dépend pas directement du Frexit, c’est que vous n’avez pas encore fait le lien entre démocratie et souveraineté ou bien qu’il vous plaît à croire ou à faire croire que ces deux notions ne sont pas indissociables...

                Décidément, vous n’avez pas seulement un problème de relecture de vos propres textes mais bel et bien une tendance acharnée aux affirmations scabreuses !

                .


              • Attila Attila 11 janvier 2019 20:13

                « Une révision de la Constitution française, effectuée par la voie du Congrès le 4 février 200847, a permis la ratification du traité lui-même par la voie parlementaire le 8 février » 

                Lien

                C’est la procédure du Congrès qui a permit au gouvernement et aux parlementaires de ne tenir aucun compte du vote des français au référendum de 2005.

                Fiche de synthèse : le Congrès

                .

                Quel candidat à la présidence de la République en 2017 a proposé la suppression de la procédure du Congrès ?

                .


                • Attila Attila 11 janvier 2019 20:18

                  En 2017, j’ai voté pour un candidat dont le programme prévoyait l’instauration du Référendum d’Initiative Populaire. Plusieurs candidats ont fait de même.

                  Si les électeurs étaient venus voter en masse pour les candidats proposant le RIP ou RIC, nous l’aurions déjà depuis plus d’un an.

                  .


                  • Xenozoid 11 janvier 2019 20:21

                    @Attila

                    n’avez vous pas.l’impression que les dés du vote sont pipés ?


                  • Attila Attila 11 janvier 2019 20:36

                    @Xenozoid
                    Il n’y a aucune suspicion que le vote des électeurs serait massivement truqué, les bureaux de vote et les urnes sont surveillés et le Conseil Constitutionnel vérifie.
                    Tout seul dans l’isoloir et le rideau tiré, personne ne viens nous empêcher de mettre le bulletin de vote que nous voulons et personne ne nous oblige à mettre un bulletin dont nous ne voulons pas.
                    Il faut regarder la réalité en face : les électeurs sont libres de leur choix électoraux et donc responsables de leur vote et de ses conséquences.
                    La politique qu’allait mener Macron une fois élu a fait l’objet de nombreux articles largement diffusés. Si les électeurs refusent de faire un travail minimum d’information, c’est leur responsabilité.

                    .


                  • Durand Durand 11 janvier 2019 20:39

                    @Xenozoid

                    .

                    Vous savez très bien qu’il ne s’agit pas d’un problème de vote mais d’un problème de médias !

                    C’est plutôt votre présentation des choses, qui est pipeau...

                    .


                  • Attila Attila 11 janvier 2019 20:46

                    @Attila
                    "Si les électeurs étaient venus voter en masse pour les candidats proposant le RIP ou RIC, nous l’aurions déjà depuis plus d’un an. "
                    Et sans risquer de se faire éborgner.

                    .


                  • Xenozoid 11 janvier 2019 21:09

                    @Durand

                    que le pouvoir peux ? c’est un constat.


                  • Xenozoid 14 janvier 2019 16:31

                    @Durand

                    c’est toujours le fric,alors,car c’est obligatoire un compte en banque,c’est mieux ?


                  • Xenozoid 14 janvier 2019 16:34

                    @Attila

                    Tout seul dans l’isoloir et le rideau tiré, personne ne viens nous empêcher de mettre le bulletin de vote que nous voulons

                     si tu vas voté c’est vrais que tu n’a plus le choix que celui de choisir pour le choix, mais est ce un choix ?


                  • Xenozoid 14 janvier 2019 16:36

                    @tous

                    « Les citoyens n’agissent pas ; ils jouent le rôle de soutien du »peuple« dans le grand opéra qui est à l’État ».

                    Une fois, nous avons vécu par la simplicité glorieuse du vote. Couler un bulletin de vote a été le seul devoir patriotique qu’un citoyen pourrait effectuer, une affirmation de tout ce qui a lieu de cher et de vrai. Aujourd’hui, nous vivons dans la nation de l’électeur en voie de disparition. Alimentation a été coupée tellement loin des gens par ceux qui ont l’argent et l’influence que la plupart voit le vote comme une perte de temps. Ajoutez à cela la commande croissante des outils de vote et dépouillement par les sociétés à actions partisanes et vous comprendrez que la voix du peuple n’a jamais été que de la cendre sous le feu.

                    Nous devons nous dégager de l’idée que nos institutions, nos traditions, les barrières qui nous protègent contre les pouvoirs absolus et autoritaires, ne peuvent pas être décomposées. Ils sont démantelés une brique à la fois. La séparation des pouvoirs a déjà été anéantie. C’est un fascisme chuchoté, pas encore en marche dans votre rue et qui cogne à votre porte au milieu de la nuit. Mais il est là, et il jette des racines profondes. Nous devons écouter au-delà du fascisme chuchoté d’aujourd’hui et entrevoir le fascisme triomphant de demain. Nous devons aller au-delà des mensonges et des mythes, au-delà des dogmes, par lequel nous dormons."


                  • J.MAY MAIBORODA 14 janvier 2019 08:56

                    @l’auteur

                    Analyse exhaustive et documentée.

                    Approuvée +++

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